Rectorat
30 octobre 2002
L'Université de Montréal en première place au Canada pour l'intensité de la recherche

Selon l'étude de la firme Re$search Infosource publiée la semaine dernière, l'Université de Montréal est allée chercher près de 350 M$ en fonds de recherche en 2001. Ceci la place au deuxième rang au Canada pour le total des subventions de recherche, juste après l'Université de Toronto qui a récolté 470 M$.

Toutefois, l'UdeM passe au premier rang lorsque ces subventions de recherche sont réparties au prorata du nombre de chercheurs. Les 1667 chercheurs du réseau de l'UdeM obtiennent en effet une moyenne de près de 210 000 $ chacun, ce qui représente 30 000 $ de plus que les 2628 chercheurs de Toronto dont la moyenne est de 179 000 $. En deuxième place, l'Université McGill talonne l'UdeM avec une moyenne de près de 209 000 $ pour chacun de ses 1343 chercheurs.

Ces chiffres représentent une augmentation de 38 % en subvention de recherche pour l'Université de Montréal par rapport à l'an 2000, alors que l'augmentation moyenne pour l'ensemble des universités canadiennes est de 22,7 %. Ceci a permis à l'UdeM de passer de la deuxième à la première place pour l'intensité de la recherche.

Cette étude, basée sur les données de Statistique Canada et des informations fournies par la Canadian Association of University Business Office, ne surprend pas le recteur Robert Lacroix qui est bien au fait de ce que reçoit chaque université au pays. Toutefois, il considère la publication de ces données comme très importante puisqu'elle permettra à l'Université de Montréal d'être reconnue à sa juste valeur dans l'ensemble du Canada.

«En dehors du Québec, les milieux d'affaires, les étudiants universitaires et le grand public connaissent l'Université de Toronto, mais pas l'Université de Montréal, souligne-t-il. Nous ne sommes pas évalués à notre juste mesure tout simplement parce l'information nécessaire pour le faire est mal connue. La mobilité étudiante canadienne, qui y est pour beaucoup dans la transmission de la notoriété d'une université, est au désavantage du Québec à cause de la barrière linguistique. Pour se faire connaître hors Québec, la marche est donc plus haute pour l'UdeM.»

L'étude de Re$search Infosource donnera donc un coup de pouce à la réputation de l'Université de Montréal sur la scène canadienne, mais permettra également à plusieurs de ses administrateur de réaliser l'importance du chemin parcouru en 40 ans. «Les doyens et les directeurs connaissent la valeur de leur unité, mais la valeur de l'ensemble de l'établissement est parfois méconnu à l'interne même», signale Robert Lacroix.

Modeste, il attribue par ailleurs le succès de l'établissement aux chercheurs qui réussissent à décrocher ces subventions dans un contexte extrêmement compétitif. «Entre 7000 et 8000 demandes de subventions sont présentées chaque année par nos professeurs, et de 5000 à 6000 sont acceptées. Le travail à la base est extrêmement important et ce sont ces chercheurs qui doivent être les plus fiers. Année après année, ils persistent et obtiennent des résultats extraordinaires parce que leur performance est extraordinaire.»

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Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement