Le 19 novembre, une trentaine de personnes s'étaient réunies à la salle du Conseil de la Faculté de médecine vétérinaire pour souligner le lancement d'une nouvelle phase d'un ambitieux programme de récupération, faisant ainsi de la Faculté le tremplin de ce programme au sein de l'Université de Montréal. Linda Charest, directrice générale de la Régie intermunicipale de gestion des déchets, a pris part à l'événement. Étaient aussi présents le doyen de la Faculté, le docteur Raymond S. Roy, le directeur des services aux usagers à la Direction des immeubles, Denis Tardif, les responsables du projet Isabelle Cazes et Marilou Maurice ainsi que les membres du Comité de santé et sécurité, les représentants des étudiants, des professeurs et du personnel.
À la Faculté de médecine vétérinaire, la récupération s'appliquait déjà à certains types de matériaux tels que le papier, le carton, les canettes et les cartouches d'encre. La nouvelle phase du programme s'étend maintenant à toute une gamme d'objets et de matières. Il sera dorénavant possible de récupérer les ordinateurs, les piles, les tubes fluorescents, le métal, le verre et le plastique. Cette opération " récupération " s'étend même au vaste chantier de construction présentement en cours sur la rue des Vétérinaires.
Le Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) devient également un modèle pour l'ensemble des hôpitaux vétérinaires québécois. Comme c'est le cas dans les hôpitaux humains, les activités qui s'y déroulent génèrent de grandes quantités de matériel médical et de résidus dont la récupération pose de véritables défis environnementaux. Certaines pratiques de récupération sont en place depuis plusieurs années déjà, telles que le compostage des fumiers effectué en collaboration avec la ferme Maskita et l'Institut de technologie agroalimentaire (ITA). À celles-ci s'ajoute maintenant la récupération d'une partie du matériel médical inutilisée. Ce matériel sera acheminé à l'organisme Santé International. Tous les contenants de verre, de plastique et de métal utilisés au CHUV seront également récupérés.
L'Université de Montréal se préoccupe de plus en plus de la saine gestion de ses matières recyclables comme en fait foi l'adoption prochaine d'une politique environnementale englobant tous les volets des activités universitaires. Pour illustrer son propos, M. Tardif mentionnait que 100 millions de photocopies sont effectuées à chaque année à l'Université de Montréal, dont 50 millions pour les seules notes de cours. Son premier geste de sensibilisation : remettre des copies de la nouvelle politique environnementale de l'Université de Montréal sur un document imprimé recto verso illustrant ainsi que cette simple mesure, si elle était généralisée, permettrait de diminuer de 50 millions le nombre de copies à chaque année.
