Centre hospitalier de l'Université de Montréal
4 mars 2004
Premières Journées de sensibilisation au cancer de la prostate les 18 et 19 mars

C'est sous l'initiative du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) qu'auront lieu pour la première fois les Journées de sensibilisation au cancer de la prostate les 18 et 19 mars prochains, de 9h à 18h, au Complexe Desjardins à Montréal. Piloté par les Drs Paul Perrotte et Jean-Pierre Guay, respectivement uro-oncologue et radio-oncologue au CHUM, ce projet vise à sensibiliser et à éduquer la population quant à l'existence du cancer de la prostate. Malgré le fait qu'il soit le cancer le plus diagnostiqué chez les hommes, la plupart d'entre eux ne connaissent que peu de choses à son sujet. Le cancer de la prostate est pourtant un problème sérieux touchant un homme sur huit au Canada.

Aussi répandu que le cancer du sein chez la femme, le cancer de la prostate constitue la 3e  cause de décès en importance parmi les cancers. Or, il est possible de traiter avec succès un cancer de la prostate s'il est diagnostiqué aux premiers stades de la maladie. Même dans les cas de cancer à un stade avancé, le traitement peut soulager les symptômes et prolonger la vie. L'animateur sportif Jean Pagé a subi une chirurgie de la prostate à l'âge de 49 ans et peut en témoigner : «Lorsque le diagnostic tombe, tu penses que c'est la fin de ta vie. Au contraire,  il y a de l'espoir après le cancer de la prostate, la vie continue!»

Néanmoins, la cause du cancer de la prostate demeure à ce jour inconnue. Divers facteurs pourraient cependant accroître le risque qu'un homme en soit atteint, notamment l'âge - en particulier après 50 ans - et les antécédents familiaux. Rare chez les hommes de moins de 40 ans, il touche toutefois près de la moitié d'entre eux avant 70 ans (47 %). " Tout homme âgé de 50 ans et plus devrait parler avec son médecin des avantages associés au dépistage précoce effectué à l'aide du dosage de l'antigène prostatique spécifique (APS) et du touché rectal ", intervient le Dr Paul Perrotte.

N'entraînant aucun symptôme à ses premiers stades, le cancer de la prostate ne peut être identifié que par des tests de détection précoce, de là l'importance de consulter un médecin annuellement. Le touché rectal et le test APS effectués chaque année augmentent  les chances de détecter les premiers stades d'un cancer de la prostate. «Pour ceux qui présentent des antécédents familiaux, il est préférable de consulter dès l'âge de 40 ans», précise-t-il.

Les Journées de sensibilisation au cancer de la prostate veulent être une occasion pour la population de s'arrêter et de réfléchir au problème. Dans une atmosphère détendue, les hommes auront la possibilité d'obtenir de l'information et de se soumettre, en toute confidentialité, à un test de détection effectué par une équipe de professionnels du CHUM composée d'infirmières et de médecins urologues et radio-oncologues. Des organismes qui se consacrent à la prévention du cancer de la prostate et au soutien des personnes qui en sont atteintes, de même que des nutritionnistes et sexologues, seront aussi sur place.

Source :   

Dr Paul Perrotte, uro-oncologue
Hôpital Saint-Luc du CHUM

Pour information :    

Lise Provost, B.Sc., M.Éd.
Conseillère principale aux communications externes
Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM)
Téléphone : (514) 890-8000, poste 15380
Téléavertisseur : (514) 860-7110

Pour entrevue :

Annie-Carole Martel, B.Sc.
Conseillère en communication
Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM)
Téléphone : (514) 890-8000, poste 15302

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