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LE CENTRE DE RECHERCHE DU CHUM S’INTÈGRE AU CENTRE DES BIOTECHNOLOGIES DU TECHNOPÔLE ANGUS

L’expansion de 46 000 pi2 permettra le développement de la recherche dans des plateformes de premier plan

Montréal, le 7 octobre 2005 – Le Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) investit aujourd’hui ses tout nouveaux laboratoires de recherche, situés au sein du Centre des biotechnologies du Technopôle Angus. L’expansion permet non seulement au CRCHUM d’ajouter quelque 46 000 pi2 à ses espaces actuels, toujours situés au CHUM, mais aussi de s’intégrer à un milieu déjà très riche en développements scientifiques.

« Le CRCHUM constitue d’ores et déjà l’un des principaux centres de recherche au Québec. L’impact de ses travaux déborde bien au-delà de nos frontières et génère des retombées concrètes sur les systèmes de santé d’ici et d’ailleurs » dit le Dr Denis R. Roy, directeur général du CHUM. « Le fait de côtoyer au quotidien les entreprises en biotechnologies qui occupent déjà le Technopôle Angus devrait évidemment faire progresser à un autre niveau la recherche scientifique dans cette sphère d’activités. »

Dès le mois de décembre 2005, les nouveaux espaces accueilleront quelque 75 chercheurs du CRCHUM. Ce nombre devrait doubler d’ici un an.

Les nouvelles installations du Centre de recherche du CHUM seront consacrées à l’approfondissement de trois plateformes de recherche :

- La recherche cardio-métabolique;
- La recherche sur le diabète;
- La médecine prédictive et préventive.

Cette dernière plateforme revêt d’ailleurs une importance toute particulière, puisqu’elle représente la nouvelle orientation du Centre de recherche du CHUM.

« Pour rester en santé, le meilleur traitement, c’est la prévention, explique le Dr Pavel Hamet, directeur du Centre de recherche du CHUM, et responsable de la plateforme médecine prédictive et préventive. Nous souhaitons comprendre ce qui se passe avant l’apparition de la maladie pour enrayer son apparition et éviter de devoir la combattre par après. En s’attaquant à la source des maladies, et en optant pour une vision de prévention, nous visons à réduire les besoins de traitements et d’interventions complexes en médecine. Il faut identifier la source du problème et développer une médecine individualisée. »

La plateforme de recherche sur le syndrome métabolique et la santé cardiovasculaire sera supervisée par la Dre Johanne Tremblay, et celle sur le diabète, par le Dr Marc Prentki, tous deux professeurs de l’Université de Montréal œuvrant au CHUM.

« Les sciences de la vie forment aujourd’hui le secteur en plus forte croissance de la recherche et des développements scientifiques. Il s’agit aussi d’un des moteurs du développement de l’industrie des biotechnologies dans la région montréalaise » rappelle Jacques Turgeon, vice-recteur – Recherche de l’Université de Montréal. « Le partenariat que nous célébrons est représentatif de la façon dont la science se développe de nos jours : à travers la mise en commun des expertises et des équipements, par des collaborations dynamiques et des liens forts entre la recherche fondamentale, ses applications cliniques et des transferts technologiques vers l’industrie. En bref, ces nouvelles installations créent un environnement intégré, propice à l’éclosion du savoir et à son transfert vers la société. Ce modèle choisi par l’Université de Montréal, le Centre de Recherche du CHUM et le Technopôle Angus, c’est le modèle de l’avenir. »

 

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