Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numÉro 5 - 26 septembre 2005
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Des visas pour la vie

Une exposition honore des diplomates qui ont sauvé des milliers de personnes de la Shoah

De gauche à droite: le consul général de Suisse, Bernard Pillonel; la doyenne de la Faculté de droit et marraine de l’exposition Des visas pour la vie, Anne-Marie Boisvert; le vice-recteur au développement et aux relations avec les diplômés, Guy Berthiaume; la présidente nationale des Amis canadiens de l’Université de Tel-Aviv, la juge Barbara Seal; Me Marc Gold, membre du conseil d’administration de l’Université et du conseil des Amis canadiens de l’Université de Tel-Aviv; le président pour le Québec des Amis canadiens de l’Université de Tel-Aviv, Me Alan Stein; et le recteur, Luc Vinet

Soixante ans après l’holocauste, l’Université de Montréal et l’association Les amis canadiens de l’Université de Tel-Aviv rendent hommage, dans une exposition photographique, à une vingtaine de diplomates de différents pays qui ont sauvé la vie à plusieurs milliers de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le recteur de l’Université, Luc Vinet, a salué la bravoure de ces hommes au cours d’une cérémonie tenue dans le Hall d’honneur du pavillon Roger-Gaudry le 19 septembre. «L’Université est un lieu de mémoire. Il entre dans sa mission de protéger de l’oubli les tragédies du passé comme l’holocauste, cette “tragédie juive aux implications universelles” dont parle Elie Wiesel. Notre établissement a un devoir de mémoire particulier à cet égard, puisque Montréal est l’une des principales terres d’accueil des survivants de la Shoah.»

Des visas pour la vie: des diplomates justes parmi les nations raconte pour la première fois un épisode crucial de la Shoah et de la Seconde Guerre. À cette époque, ces hommes ont risqué leur carrière et leur vie en délivrant notamment des documents essentiels à ceux qui fuyaient les nazis. Plus de 25 000 juifs, principalement des enfants et des adolescents, vivaient alors dans des immeubles placés sous la «protection» de pays neutres comme la Suède, mais aussi la Suisse, l’Espagne, le Portugal et le Vatican. Plus de 500 000 descendants des survivants de la Shoah devraient leur vie à ces valeureux diplomates.

Après la guerre, certains de ces hommes ainsi que leur famille ont été victimes d’ostracisme et de sanctions professionnelles et connurent des difficultés matérielles pour leurs actions courageuses. Le diplomate suédois Raoul Wallenberg a même perdu la vie.

L’exposition est présentée dans le Hall d’honneur du pavillon Roger-Gaudry en coopération avec le Centre Simon-Wiesenthal, le Musée de la tolérance, le Memorial Yad Vashem des héros et des martyrs et le Mémorial du martyr juif inconnu.

Dominique Nancy

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