Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numÉro 11 - 14 novembre 2005
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Un salon des études pour mieux s’orienter

Le Salon des études de l’Université de Montréal se tiendra le 20 novembre

Hélène Trifiro, Johanne Ricard et Réjean Dumoulin feront tout en leur pouvoir pour bien guider les étudiants qui se présenteront au Salon des études, le 20 novembre.

Le Salon des études de l’Université de Montréal, qui se tiendra le 20 novembre, accorde cette année une place importante aux services d’orientation et d’information scolaire.

Au cours des dernières années, il est apparu de plus en plus évident aux responsables de l’activité que les futurs étudiants qui visitent l’UdeM à cette occasion se questionnent sur leur choix d’études. «L’an passé, nous avons invité le Service d’orientation et de consultation psychologique (SOCP) à participer à cette journée, signale France Pérusse, agente de recrutement à la Direction des communications et du recrutement (DCR). Au moins 300 personnes auraient voulu rencontrer un conseiller d’orientation!»

Le SOCP avait alors délégué quatre conseillers au Salon. Cette année, ils seront sept: six conseillers d’orientation et un conseiller en information scolaire et professionnelle. Ceci, en plus des agents d’admission du Registrariat.

«Nous avons constaté l’année dernière que les besoins sont énormes, affirme Hélène Trifiro, directrice du SOCP. Certains n’ont jamais rencontré de conseiller et d’autres sont intéressés par tous les programmes. Il est important pour l’étudiant de bien définir son projet d’études parce qu’un choix mal planifié va nuire à sa persévérance.»

Consultations gratuites

Les conseillers vont donc proposer sur place des rencontres individualisées et gratuite d’une vingtaine de minutes aux candidats qui souhaitent être mieux informés et orientés. Les préposés à l’accueil effectueront une première sélection et guideront les visiteurs vers le conseiller approprié.

«Les gens sont soulagés d’apprendre qu’ils peuvent rencontrer quelqu’un sur les lieux mêmes du Salon et plusieurs vont par la suite demander une rencontre pour une consultation plus en profondeur, ajoute Johanne Ricard, conseillère d’orientation. Notre rôle est de faire avec eux un exercice d’orientation, de les aider à prendre conscience de leurs champs d’intérêt, de leurs valeurs, de leurs aptitudes et de leur donner des pistes afin qu’ils y voient plus clair dans leurs intentions et leurs besoins.»

La clientèle du Salon des études n’est pas constituée que des finissants de cégeps puisque le Salon présente l’ensemble des programmes de l’UdeM, que ce soit au 1er, au 2e ou au 3e cycle. Si les cégépiens représentent une grande part des visiteurs, soit 56%, les étudiants des universités qui réfléchissent sur leur orientation comptent pour 14% de la clientèle et les adultes non étudiants pour 26%.

Ces derniers veulent parfois obtenir davantage d’information sur des programmes et les conditions d’admission. C’est pourquoi au moins un conseiller en information scolaire, Réjean Dumoulin, pourra répondre à leurs questions. «Ceux qui ont déjà choisi leur domaine d’études veulent parfois en apprendre plus sur le cheminement à suivre, les préalables, les façons de les obtenir ou les possibilités qui s’offrent à eux», explique-t-il.

En outre, les conseillers du SOCP pononceront deux conférences. La première, donnée par Marie-Claude Bossé et intitulée «Qu’est-ce que j’aime?», propose diverses pistes pour aider les candidats à cerner leurs préférences et à préciser leurs objectifs de formation. La seconde, de Francine Audet et Véronique Godbout, «Malade de la médecine», s’adresse plus particulièrement aux étudiants intéressés par la médecine et exposera des stratégies appropriées aux objectifs que chacun a définis.

Tous sous un même toit

Il se présente également de plus en plus de cas complexes à cette activité annuelle, comme des adultes qui ont étudié à l’étranger et qui ne savent pas si leur diplôme sera reconnu ici, ou encore des personnes qui ne maitrisent pas le français. Les candidats non francophones pourront se renseigner sur les tests de français et prendre connaissance des outils mis à leur disposition par l’Université.

Aussi, deux représentants du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles répondront aux personnes ayant étudié à l’extérieur du Québec et qui désirent obtenir de l’information sur l’évaluation comparative de leur diplôme et l’adhésion aux ordres professionnels.

Cinq autres conférences, destinées à des publics précis, porteront par ailleurs sur les services urbains, l’aide financière, le rôle de la cote R, les programmes d’échanges à l’étranger et le retour aux études.

«L’avantage de ce salon, c’est que tout le monde se trouve en même temps sous un même toit, indique France Pérusse. Tous les départements y sont représentés. Au total, ce sont 75 kiosques d’information et 350 personnes pour répondre aux questions des visiteurs.»

L’an passé, le Salon en a attiré quelque 3200. «Nous nous attendons à en recevoir 3500 cette année», espère Mme Pérusse.

Soulignons que l’Université organisera une seconde activité du genre le 8 février, soit la journée Portes ouvertes. Plus restreinte, elle ressemblera les facultés dans le hall du pavillon Roger-Gaudry et offrira des visites du campus.

On peut obtenir toute l’information sur le Salon des études à partir de la page d’accueil du site Internet de l’Université, en cliquant sur le lien «Futurs étudiants» (à droite). On choisit ensuite sa catégorie et l’on clique sur le lien «Venez nous rencontrer».

Daniel Baril

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