Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numÉro 12 - 21 novembre 2005
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Création d’un DESS en kinésiologie

Plusieurs programmes en kinésiologie et en médecine vétérinaire verront le jour

Maryse Rinfret-Raynor

Éducation à la santé, promotion de l’activité physique, étude des effets de l’activité physique sur la santé; tels seront les thèmes traités dans le nouveau programme de diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) qu’offrira le Département de kinésiologie à partir de septembre prochain.

Ainsi en ont décidé les membres de la Commission des études à sa 891e séance, tenue le 14 novembre. Comme l’a expliqué Nicole Dubreuil, vice-doyenne de la Faculté des études supérieures (FES), le DESS, auquel s’ajoutera un microprogramme sur des sujets similaires, viendra combler un vide depuis la disparition, en 1999, de la maitrise en gestion en sport et en activité physique. «Moins chargé, plus conforme aux besoins du milieu», selon Mme Dubreuil, ce programme est beaucoup moins contraignant. Les modifications résultent notamment de consultations avec les anciens diplômés. C’est un programme «bien conçu», selon la FES, qui l’avait approuvé à l’unanimité précédemment.

Par ailleurs, en médecine vétérinaire, plusieurs propositions ont été présentées à la Commission et adoptées sans opposition. Il y aura création d’un cheminement «sans option» aux programmes de maitrise et de doctorat en sciences vétérinaires et plusieurs voies de spécialisation seront ajoutées au diplôme d’études supérieures. En sciences cliniques, les étudiants pourront s’inscrire en biomédecine vétérinaire, imagerie médicale, médecine zoologique ou urgentologie et soins intensifs.

Grève des professeurs

Se disant «extrêmement préoccupée» par la grève du Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal, la vice-rectrice aux affaires académiques Maryse Rinfret-Raynor a signalé que les heures d’enseignement perdues commencent à poser des problèmes. Elle a assuré que les mesures de rattrapage ne seraient pas mises en place par l’administration sans une consultation préalable avec les professeurs. Et comme ceux-ci doivent encore débrayer 11 jours d’ici la fin du trimestre (en date du 15 novembre), cette consultation est compromise. Mais rien n’est exclu pour reprendre les cours perdus. On envisage même le report de certains examens au-delà du mois de décembre pour sauver le trimestre.

Le représentant de la FAECUM, Olivier Sylvestre, a souligné que les étudiants se trouvaient dans une situation très inconfortable. En appelant un règlement rapide, il a mentionné que certains professeurs faisaient pression sur leurs étudiants pour qu’ils soutiennent le mouvement de grève. «Nous sommes pris en otages entre deux parties», a-t-il dit.

Sa collègue, Caroline Fortin, a renchéri en mentionnant que les professeurs avaient une «autorité morale» qui rend la collaboration délicate entre les étudiants des cycles supérieurs et leur directeur de recherche. Les étudiants se retrouvent entre l’arbre et l’écorce, a-t-elle déploré. «On nous rapporte que le trimestre est actuellement en péril dans certains cas, en médecine vétérinaire notamment.»

Mathieu-Robert Sauvé

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