Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numÉro 20 - 13 fÉvrier 2006
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Le Fonds de développement change de nom et met un nouvel accent sur les diplômés

La nouvelle équipe de direction veut développer le sentiment d’appartenance à l’Université

Guy Berthiaume

«Les diplômés sont membres à part entière de la communauté universitaire, au même titre que les étudiants, les employés et les professeurs, rappelle Guy Berthiaume. L’Université doit déployer tous les efforts pour que la présence des anciens se fasse sentir dans toutes les facettes de la vie de l’établissement. Il nous faut améliorer nos liens avec eux et nouer des relations stables, nourries et fructueuses avec les futurs diplômés dès le début de leurs études à l’Université», affirme le vice-recteur au développement et aux relations avec les diplômés.

Le développement d’un sentiment d’appartenance fort est une priorité de la nouvelle équipe de direction et le défi qu’entend relever M. Berthiaume, qui se dit prêt à retrousser ses manches pour y parvenir. Il souligne d’ailleurs l’importance qu’il accorde à sa collaboration avec sa collègue vice-rectrice à la vie étudiante, Martha Crago.

Notons que c’est dans le contexte de cette volonté de se rapprocher des diplômés que M. Berthiaume a vu son titre de vice-recteur être modifié pour inclure explicitement les relations avec les diplômés et que le 6 février le Fonds de développement est devenu le Bureau du développement et des relations avec les diplômés. «La désignation précédente était surannée et ne correspondait plus à la richesse et à la diversité de notre mandat», indique Guy Berthiaume.

Cette nouvelle appellation arrive à point nommé pour le service, qui a accueilli le même jour une directrice des relations avec les diplômés au sein de son équipe. Joëlle Ganguillet, qui a pour tâche de développer chez nos anciens un sentiment d’appartenance, travaillera étroitement avec l’Association des diplômés et le vice-rectorat à la vie étudiante. Plus précisément, elle verra à l’élaboration d’un programme d’activités favorisant le rapprochement entre les diplômés et les autres groupes de la communauté universitaire, notamment les étudiants. En vue d’appuyer la stratégie d’internationalisation de l’Université, Mme Ganguillet veillera aussi à la mise en place et au soutien des cercles de diplômés situés à l’extérieur du Québec et du Canada et organisera un mois des diplômés, qui se tiendra en octobre prochain.

Selon M. Berthiaume, cette attention accrue accordée aux anciens n’est pas uniquement liée à une question de sous. «Les diplômés ont un rôle à jouer à l’Université en plus de pouvoir nous être d’un formidable secours sur les plans de la notoriété, du recrutement et du développement, dit-il. Bien sûr, nous comptons sur l’apport de nos anciens pour réussir nos campagnes de financement. Sans eux, l’Université ne connaitrait pas les succès qui ont été au rendez-vous au cours de la dernière campagne majeure et des campagnes annuelles qui l’ont suivie.»

En tout cas, Mme Ganguillet a du pain sur la planche, car plus de 200 000 diplômés sont concernés. Même les facultés et les départements sont touchés, puisque, comme le fait remarquer M. Berthiaume, «le sentiment d’appartenance doit puiser ses racines dans le passage à l’Université et grandir tout au long de la vie».

Bientôt Toronto et Ottawa

Avec ce nouveau mandat et le don de cinq millions de dollars de l’homme d’affaires Michel Saucier et de sa conjointe Gisèle Beaulieu, on peut dire que le début de l’année 2006 a été faste pour le Bureau du développement et des relations avec les diplômés. Fort de l’appui du nouveau recteur, qui a le souci de la qualité globale de la vie de l’étudiant, Guy Berthiaume se dit confiant de voir bientôt d’autres généreux donateurs imiter le geste du couple de philanthropes.

Dans cette optique, il travaille actuellement avec Mme Ganguillet à la mise sur pied de plusieurs cercles de diplômés. «Ces regroupements visent à créer un réseau social et professionnel entre les diplômés et contribuent à faire rayonner l’Université à l’échelle internationale», explique M. Berthiaume. Il entend d’abord inaugurer un cercle à Toronto puis un autre à Ottawa avant de contribuer d’une façon significative au rayonnement de l’Université chez nos voisins du Sud. «Dans notre volonté de se faire connaitre en dehors des frontières canadiennes et de garder contact avec les diplômés, nous envisageons d’ouvrir de nouveaux cercles dans les régions de Boston et de Washington et de rayonner davantage sur les cinq continents», confie-t-il.

Ces regroupements de diplômés s’ajouteront à ceux existant déjà ailleurs dans le monde, notamment à Paris, New York et Casablanca. «La création de ces cercles témoigne du dynamisme qui distingue les diplômés de l’Université de Montréal et de ses écoles affiliées», estime M. Berthiaume. Il rappelle que le cercle de New York compte pas moins de 122 diplômés alors que près de 1000 anciens de l’UdeM travaillent dans différents États américains, dont une centaine en Californie.

Plus les gens sont loin de leur alma mater, plus le sentiment d’appartenance est fort? Pas nécessairement, semble dire le vice-recteur. «Le premier cercle de diplômés de l’Université a été créé en 2000 à Sherbrooke!»

Dominique Nancy

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