vient de paraître

Vieillir sans violence

Au Québec, de 60 000 à 100 000 personnes sont victimes d’abus ou de violence. On entend par là à la fois les gestes violents et les omissions de soins ou d’intervention de la part d’une personne de confiance.

Ces abus peuvent être financiers, psychologiques, physiques et sexuels ou relever de la négligence, se produire à domicile ou en résidence publique ou privée.

Pour «rompre le silence» quant à cette réalité, la Fondation Docteur-Philippe-Pinel et le Réseau Internet francophone Vieillir en liberté viennent de publier une édition entièrement révisée de la brochure Vieillir sans violence. Le document gratuit, destiné au public et aux intervenants sociaux, comporte une grille permettant d’évaluer objectivement une situation où une personne âgée pourrait être victime d’abus ou de violence.

Constitué d’une soixantaine d’éléments, cet outil validé permet de tracer le profil de la victime potentielle et celui de l’abuseur potentiel, et de reconnaitre des indices de mauvais traitement révélés par le comportement de la victime et par celui de l’abuseur. La brochure est complétée par des conseils donnés aux témoins de situations d’abus ainsi qu’aux victimes, et contient un répertoire de ressources pouvant offrir un soutien adéquat pour la situation observée.

On peut se procurer la brochure au secrétariat de la Fondation Docteur-Philippe-Pinel de même qu’à l’adresse Internet <www.pinel.qc.ca/fondation/vieillirsansviolence.pdf>. Pour sa part, le site du Réseau Internet francophone Vieillir en liberté (www.rifvel.org) présente une multitude d’informations complémentaires au contenu de la brochure, dont une liste exhaustive des ressources disponibles dans chacune des régions administratives du Québec.

La production de ce document a été coordonnée par Louis Plamondon, responsable du certificat Violence, victimes et société à la Faculté de l’éducation permanente, et Luc Forest, directeur général de la Fondation.

D.B.