Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 4 - 18 septembre 2006
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 Archives de Forum

Inscriptions: la part de marché de l’UdeM se maintient

Mais la décroissance n’est pas exclue, estime le registraire

Avec 12 884 nouvelles inscriptions pour le trimestre d’automne 2006, l’Université de Montréal et ses écoles affiliées devraient conserver leur part de marché, attirant près du quart de tous les étudiants d’université au Québec. «Sur les quelque 250 000 étudiants québécois, tous cycles confondus, environ 23% sont ici, selon les données fournies par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), explique le nouveau registraire, Pierre Chenard. En fait, la place occupée par l’Université de Montréal, HEC Montréal et l’École polytechnique est très stable depuis 20 ans.»

Toujours selon la CREPUQ, l’UdeM accapare 25% du marché des études aux cycles supérieurs (chiffres datant de septembre 2005), «ce qui consolide la vocation de recherche de notre établissement», mentionne le registraire.

M. Chenard insiste toutefois pour dire que les statistiques présentées pour 2006 sont à prendre avec des pincettes. «Les données sur l’inscription varient beaucoup entre la première et la troisième semaine de septembre et continuent de fluctuer par la suite. Elles changent presque d’une journée à l’autre. Tous les registraires sont actuellement sur le qui-vive. Nous sommes impatients de savoir comment la situation va évoluer.»

En fait, il faudra attendre le printemps prochain avant de posséder le tableau définitif des inscriptions au trimestre actuel. Des annulations de cours, des changements de programme, des retards compliquent la communication des données entre les facultés et le Registrariat. Mais si l’on examine l’évolution des inscriptions au cours des sept dernières années, on note que les universités québécoises ont semblé éviter la baisse des effectifs ressentie dans les collèges. L’UdeM a même connu des hausses significatives de sa clientèle en 2002-2003 (+4%) et en 2003-2004 (+3%). Mais depuis deux ans, ces augmentations sont si minimes (moins de un pour cent) qu’on préfère parler de «stabilité». HEC Montréal et Polytechnique ont connu une bonne année en 2005-2006 (+8%), mais cette performance faisait suite à des années plus difficiles quant au nombre d’inscriptions, de sorte que la situation est là aussi qualifiée de stable.

«Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais on pourrait se diriger vers un fléchissement des inscriptions au premier cycle. Mon hypothèse, c’est qu’il y a actuellement un plafonnement. La décroissance n’est pas exclue pour les prochaines années.»

Mathieu-Robert Sauvé

 

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