Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 5 - 25 septembre 2006
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

DGTIC: la direction veut corriger une «situation inquiétante»

Un plan d’action sera adopté en février

Luc Vinet

La direction de l’Université prend très au sérieux les problèmes qui touchent le réseau informatique de l’Université et elle est engagée dans un processus de résolution de ces problèmes.

En effet, faisant le point sur ce dossier à la réunion de l’Assemblée universitaire du 18 septembre, le recteur Luc Vinet a informé les membres qu’il avait demandé à la firme de consultants Raymond, Chabot, Grant, Thornton de brosser un tableau de la Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC).

«Le rapport confirme que notre situation est extrêmement préoccupante», a-t-il résumé, en mentionnant les problèmes de fiabilité du système. L’insatisfaction est grande parmi les employés de l’Université, a-t-il ajouté.

«L’équipe de direction fera un compte rendu complet et présentera ses résultats à la mi-décembre. À la mi-février, nous aurons donc un plan d’action», a annoncé le recteur, louant au passage le «haut niveau de compétence dont nous disposons ici. Les ressources n’ont tout simplement pas les outils nécessaires à leur disposition.» La direction ne travaillera pas en vase clos puisqu’un comité ad hoc jouant un rôle-conseil auprès de la direction recevra aussi des suggestions sur ce dossier majeur.

Rappelons que des pannes de courriel, l’an dernier, avaient suscité de nombreuses questions à l’Assemblée universitaire, auxquelles l’ex-vice-recteur à l’administration et aux finances, Claude Léger, avait répondu en invoquant la vétusté des équipements.

Des chaires de recherche du Canada non renouvelées

Par ailleurs, les mandats des titulaires de chaires de recherche du Canada qui viennent à échéance ne seront pas renouvelés. Ces chaires seront plutôt transformées en chaires de l’Université de Montréal.

La provost et vice-rectrice aux affaires académiques, Maryse Rinfret-Raynor, a fourni cette information aux membres de l’Assemblée en réponse à une question sur l’avenir des chaires.

«Ces transformations auront lieu au fur et à mesure que les mandats arrivent à échéance, a-t-elle dit. Nous avons rencontré les titulaires pour leur présenter le programme de chaires internes.»

Les mandats des titulaires étaient de cinq ou de sept ans. Des conditions de travail attrayantes sont associées à ces chaires subventionnées par les organismes de recherche fédéraux et l’Université estime qu’elles constituent, en ces temps de restrictions, un puissant outil de recrutement de professeurs. D’où l’idée de les offrir à des nouveaux enseignants.

Maryse Rinfret-Raynor

«Les chaires représentent un atout de prestige quand vient le temps de recruter des collègues, a souligné Mme Rinfret-Raynor. Nous pourrons ajouter 40 postes au cours des trois prochaines années.»

Cette réunion de l’Assemblée universitaire était la première de l’année 2006-2007.

Travaux suspendus

Le recteur a confirmé que les travaux de rénovation du 1420, boulevard du Mont-Royal avaient été interrompus à cause de «la démesure» des couts prévus, soit 150 M$. Une firme extérieure présentera d’autres options à l’Université, a-t-il confié. Jusqu’à présent, 35 M$ ont été investis dans le bâtiment, dont 21,5 M$ pour son achat.

M. Vinet a également informé l’Assemblée que le dossier de la modernisation des cadres de rémunération avait beaucoup évolué.

Protestations

Plusieurs étudiants de la Faculté de médecine étaient venus à l’Assemblée afin de protester contre l’imposition de frais afférents de 250$ par trimestre. Exprimant leur point de vue, un porte-parole de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM) a déclaré que l’association des étudiants de cette faculté était prête à négocier, mais que ses tentatives pour obtenir les détails du budget de la Faculté avaient échoué. Mme Rinfret-Raynor a répondu qu’elle encourageait fortement les bonnes relations entre les étudiants et la direction de la Faculté de médecine.

D’autres étudiants de la FAECUM étaient présents afin de dénoncer les frais technologiques qui leur sont facturés.

Le recteur a fait valoir que l’UdeM se situait dans la moyenne à cet égard et que, si elle avait suivi les traces de l’Université Concordia par exemple, ce sont 10 M$ de plus qu’elle aurait eus dans ses coffres.

Paule des Rivières

 

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