Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 5 - 25 septembre 2006
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Des imprimantes multifonctions feront économiser des milliers de dollars

«On passe à la technologie des années 2000», selon Alain Courchesne

Selon Alain Courchesne, il faudra penser à cette machine lorsque viendra le moment d’appuyer sur la touche «Imprimer».

Une équipe du Service de polycopie procède actuellement au remplacement de 215 photocopieurs dans les facultés par des appareils neufs. Ce changement, qui passera inaperçu aux yeux des usagers, du moins au début, est bien plus qu’un renouvèlement de contrat de location venu à échéance. «C’est une petite révolution dans le secteur de l’impression à l’Université de Montréal», mentionne le directeur du Service, Alain Courchesne.

Les nouveaux appareils, de marque Xerox (modèle WorkCentre Pro), ne font pas que des photocopies. Ils combinent le numériseur, le télécopieur et l’imprimante. Tous reliés au réseau informatique de l’Université, ces photocopieurs permettront des impressions recto verso et pourront être actionnés à partir de n’importe quel ordinateur.

Le premier avantage de cette nouvelle technologie est son cout. Grâce à elle, plusieurs dizaines de milliers de dollars pourront être économisés chaque année. «L’impression d’une seule feuille sur une imprimante de bureau coute de 8 à 12 cents, indique M. Courchesne. Avec les nouveaux appareils, on parle de 4 à 6 cents. C’est la moitié moins.»

La Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) estime que les 630 imprimantes du réseau produisent 25 millions de pages recto annuellement. Et l’on n’a pas comptabilisé les centaines d’imprimantes directement branchées sur les ordinateurs. Une réduction de la masse de papier utilisée dans ces opérations serait bienvenue sur le plan de la protection de l’environnement. Le mode d’impression recto verso devrait permettre d’envisager cette réduction.

Couteuses imprimantes personnelles

Alain Courchesne, qui a fait carrière dans le secteur privé jusqu’à son arrivée à l’Université de Montréal, le 31 juillet dernier, considère que le personnel doit être mieux informé des couts réels de l’impression. Âgées de plusieurs années et peu économes, les imprimantes du réseau sont appelées à voir leur nombre diminuer. Sans parler des imprimantes individuelles.

«Lorsqu’on doit imprimer un document de une ou deux pages, les anciens appareils sont encore indiqués, observe l’expert. Mais dans le cas des documents plus volumineux, le prix est beaucoup trop élevé. On doit amener les usagers à se poser la question quand vient le moment d’appuyer sur la touche “Imprimer”. Ils doivent prendre conscience du fait qu’ils feront économiser à leur unité 50% des couts s’ils passent par l’imprimante commune.»

Alain Courchesne, le nouveau directeur du Service de polycopie

Ces imprimantes personnelles donnent à leur propriétaire une mauvaise impression (sans jeu de mots) d’économie. «Les gens oublient que les frais ne se limitent pas au prix d’achat, selon M. Courchesne. Quand on additionne le prix de l’encre et du papier, la facture annuelle est beaucoup plus lourde qu’ils le pensent. C’est à même le budget des bureaux qu’ils doivent la régler.»

De plus, les nouvelles presses feront épargner de l’argent en matière de photocopie, de télécopie et de numérisation. «Si l’on peut abaisser le cout moyen de la copie de 12 à 6 cents et utiliser plus systématiquement le mode recto verso, les économies seront substantielles.»

Les quatre employés affectés au changement des appareils, avec l’aide d’un technicien de l’entreprise privée, pensent qu’ils auront terminé cette première étape le 6 octobre.

Puis, la deuxième étape, plus délicate, s’enclenchera avec la collaboration de la DGTIC. Il s’agira de brancher les presses sur le réseau informatique afin de mettre en fonction leurs différentes composantes. «Notre objectif est de terminer l’essentiel de l’installation pour le mois de décembre», déclare M. Courchesne.

Mais certaines fonctions pourraient demander plus de temps. La commande d’impression à distance, par exemple, devra probablement attendre la rentrée de septembre 2007. «Un étudiant pourra commander l’impression de son document de chez lui, poursuit le directeur. Une fois sur le campus, il actionnera l’impression à l’aide de son numéro d’identification personnel, un peu comme cela se fait déjà dans les bibliothèques. Pour lui, ce sera plus efficace, plus écologique et plus économique, et l’impression sera de meilleure qualité.»

Mathieu-Robert Sauvé

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