Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 18 - 29 JANVIER 2007
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Le baccalauréat en sciences biomédicales est modifié

Plusieurs autres projets, dont une option en médecine des animaux de laboratoire, voient le jour

Nicole Dubreuil

Les étudiants du programme de baccalauréat en sciences biomédicales auront, à partir de septembre, le choix entre cinq options: pharmacologie, sciences neurologiques, physiologie intégrée, pathologie et biologie cellulaire et sciences de la vision.

Ainsi en ont décidé les membres de la Commission des études à leur dernière réunion, le 23 janvier. «Il y a un besoin de spécialistes en sciences biomédicales», a informé le vice-doyen aux études de la Faculté de médecine, Raymond Lalande, en soulignant que la réforme du baccalauréat s’est faite avec l’accord des étudiants.

Ce programme commun de la Faculté de médecine et de la Faculté des arts et des sciences (FAS), qui existe depuis 2000, inclura éventuellement la participation de la Faculté de pharmacie. Autre innovation, il y aura un «cheminement honor» dans chacune de ces options.

Jean Sirois

Par ailleurs, la FAS a travaillé à la mise sur pied d’un programme de majeure en études médiévales, qui sera offert à partir de l’automne prochain. Récemment, six professeurs ont été engagés au Centre d’études médiévales et leurs expertises (latin, philosophie, littérature française du Moyen Âge, allemand médiéval, anglais médiéval et espagnol médiéval) seront mises en valeur dans le nouveau programme.

La vice-doyenne aux études de la FAS, Sylvie Normandeau, a présenté un projet de programme de baccalauréat en écriture de scénario et en écriture littéraire. Ce programme d’études, qui pourrait relever conjointement du Département des littératures de langue française et du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, permettra d’explorer l’écriture de différents genres littéraires (nouvelle, roman, théâtre, poésie) et même l’écriture télévisuelle et cinématographique. Rien de tel n’est actuellement disponible au Québec, a signalé Mme Normandeau. Mais pour être offert, ce nouveau programme nécessitera l’ouverture d’un poste de professeur.

Le représentant de la FAECUM a mentionné que les étudiants appréciaient les activités d’intégration présentes dans les ateliers d’écriture de ce programme bidisciplinaire.

Microprogrammes et options
Du côté de la Faculté des études supérieures, la vice-doyenne Nicole Dubreuil a présenté le microprogramme en pédagogie universitaire des sciences de la santé, qui vise à préparer les étudiants à exercer un leadership pédagogique en sciences de la santé. «Il est important, voire essentiel, de former à la pédagogie des sciences de la santé des professionnels de ces différentes disciplines qui, comme experts-pédagogues, participeront à l’amélioration de l’enseignement offert dans les différentes disciplines des sciences de la santé», peut-on lire dans le document de présentation. Dans ce programme, on favorisera l’approche par problèmes et les étudiants pourront suivre un certain nombre de cours à distance.

Ce microprogramme pourrait constituer la première étape d’un programme de maitrise professionnelle sur le même thème. «Le développement d’un tel programme, en plus de répondre à des besoins locaux, permettra à l’Université de Montréal de confirmer et de renforcer au niveau international son leadership, déjà reconnu, en pédagogie des sciences de la santé», dit le document présentant le projet.

Toujours à la Faculté de médecine et à la Faculté des sciences de l’éducation, l’option «pédagogie universitaire des sciences de la santé» sera ajoutée à la maitrise en éducation.

Le Département de médecine sociale et préventive, quant à lui, créera un microprogramme de santé publique à l’intention des cadres et professionnels en exercice. L’objectif est de «former des généralistes de santé confrontés aux enjeux de première ligne».

À la Faculté de médecine vétérinaire, l’option «médecine des animaux de laboratoire» sera ajoutée au programme de maitrise en science vétérinaire et l’option «pharmacologie» au programme de doctorat en science vétérinaire. Selon Mme Dubreuil, le marché du travail offre des débouchés intéressants pour ce genre de spécialisation.

Le doyen Jean Sirois, présent à la réunion de la Commission des études, a indiqué que la médecine des animaux de laboratoire suscite un intérêt croissant chez les étudiants. «Qui plus est, la Faculté de médecine vétérinaire possède une bonne expertise dans le domaine.» Le nouveau programme est composé de cours qui existent déjà.

Dans la même faculté, le diplôme d’études spécialisées en sciences cliniques se dote d’une option «comportement animal».

La Faculté de droit va inclure dans sa maitrise une option «droit des affaires dans un contexte de globalisation». C’est la clientèle chinoise qui est d’abord visée par ce programme.
Enfin, la Faculté des études supérieures a annoncé la création d’un séminaire destiné aux étudiants des cycles supérieurs portant sur la recherche et l’exploitation de la documentation.

Mise au point du registraire
À la suite d’un malentendu relatif à la situation des inscriptions à l’Université de Montréal, le registraire, Pierre Chenard, a tenu à préciser que les données qu’il rend publiques à la Commission des études ne visent qu’à dresser l’état des lieux et non à «annoncer de mauvaises nouvelles».

Il a informé la Commission que les plus récentes statistiques faisaient état d’un retour à l’équilibre. Les inscriptions sont égales à celles de l’an passé pour le trimestre d’hiver. Toutefois, les nouvelles inscriptions sont en baisse et cela demeure préoccupant.

Il y a tout de même une bonne nouvelle, a-t-il fait observer: le nombre d’étudiants équivalents temps complet s’est maintenu. On note même une hausse légère (presque un pour cent) par rapport aux données définitives de l’an passé. «Il n’y a pas de raisons de croire que les choses ne s’amélioreront pas d’ici la fin de l’hiver», a-t-il déclaré.

Pour le nouveau provost et vice-recteur aux affaires académiques, Jacques Frémont, la situation présentée par M. Chenard est bien loin du «scénario catastrophe» rapporté le 16 janvier dans La Presse («Baisse des inscriptions “très préoccupante”») à la suite de la publication de l’article de Forum sur la précédente séance de la Commission des études, le 15 janvier.

Mathieu-Robert Sauvé

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