Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 19 - 5 FÉVRIER 2007
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Cigarettes: la période de grâce est terminée

Ce n’est qu’une question de jours avant que les agents de sécurité du campus commencent à donner des contraventions

Les fumeurs qui se tiennent trop près des entrées auront bientôt des contraventions.

Cette loi du gouvernement du Québec est entrée en vigueur il y a déjà huit mois, soit le 31 mai 2006. Conformément à la loi, l’Université a installé des cendriers à neuf mètres de chacune de ses entrées, partout où la configuration des lieux le permettait. Les seules exceptions sont les immeubles dont l’entrée se trouve à moins de neuf mètres de la voie publique, comme sur le boulevard Édouard-Montpetit.

«Les cendriers marquent la limite des neuf mètres, ce qui veut dire que les fumeurs doivent se tenir au-delà de ces emplacements et non entre le cendrier et la porte», tient à préciser Marcel Descart, directeur du Bureau de la sûreté.

De nouvelles délimitations, telles des lignes et des flèches pour indiquer de quel côté les fumeurs doivent se trouver, seront apposées afin de clarifier la règle.
Depuis juin dernier, les agents se sont limités à rappeler la loi aux fumeurs qui s’attroupent près des entrées. «Cette période de grâce est maintenant terminée», avise le directeur, qui déplore qu’«à certains endroits on ne se conforme absolument pas à la règle».

Le bâtiment qui pose particulièrement problème est le 3200, rue Jean-Brillant. Tous ceux qui fréquentent ce pavillon sont à même de constater que les groupes de plusieurs dizaines de fumeurs se tiennent bien en deçà des neuf mètres. Le laxisme prévaut également au pavillon Marie-Victorin, où les fumeurs veulent profiter des balcons. Dans une moindre mesure, les fumeurs du 3744, rue Jean-Brillant font également l’objet de plaintes.

«C’est regrettable, mais, tant que nous n’imposerons pas d’amendes, le règlement ne sera pas respecté», croit Marcel Descart.

Les contraventions seront de 85 $, soit 50 $ d’amende, 25 $ de frais et 10 $ versés au fonds d’aide aux victimes du tabagisme. Déjà, à HEC Montréal, les agents infligent des contraventions depuis janvier.

C’est par ce genre de mesures répressives que le règlement interdisant de fumer à l’intérieur des immeubles a fini par être observé. «Ce fut long, il a fallu donner des centaines de contraventions, mais maintenant le règlement est appliqué partout», se réjouit le directeur. Il n’y aurait plus que quelques récalcitrants dans l’ensemble du campus et les plaintes à leur endroit sont devenues très rares.

L’Université a la responsabilité de faire respecter la Loi sur le tabac dans les lieux qui lui appartiennent. Si elle ne fait pas tout ce qu’elle est en mesure de faire en ce sens, elle pourrait elle-même être mise à l’amende, souligne le directeur de la sécurité.

D.B.

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