Édition du 4 septembre 2001 / Volume 36, numéro 2
 
  Augmentation des inscriptions
Les efforts ont commencé à porter leurs fruits en 1999, puis en 2000, alors que le campus a accueilli quelque 800 nouvelles têtes pour chacune de ces années.

Le 18 août dernier, le Registrariat avait reçu 26 213 inscriptions pour le trimestre d’automne, soit près d’une centaine de plus qu’à pareille date l’an dernier. Si la tendance se maintient, le registraire, Fernand Boucher, estime que le nombre total d’étudiants qui prendront part à ce trimestre sera à la hausse par rapport à l’année dernière, le chiffre «à battre» étant de 32 660 inscriptions.

«Je suis optimiste, mais je préfère ne pas avancer de chiffres pour l’instant, car plusieurs facteurs pourraient encore intervenir, ce qui modifierait le calcul final», dit-il avec prudence. Avec toutes les modifications qui sont apportées en cours de trimestre par des étudiants qui quittent l’Université, changent de programme ou abandonnent leurs études, il est presque impossible de connaître le nombre total d’étudiants qui fréquentent le campus avant la fin du trimestre, soit en décembre pour celui de l’automne.

Plusieurs indices permettent toutefois d’envisager une hausse. D’abord, les demandes d’admission ont été, cette année encore, plus nombreuses que par les années passées. Même chose pour les «autorisations à s’inscrire», une formulation signifiant que les candidats ont été acceptés dans un programme, mais ne s’y inscrivent pas toujours; plusieurs font de multiples demandes et retiennent ensuite leur choix favori. «Théoriquement, on pourrait compter six pour cent d’étudiants de plus, car ce pourcentage constitue la hausse d’autorisations à s’inscrire. Cela représente 841 étudiants. Mais nous savons d’expérience que cette variable n’est pas toujours fiable», affirme le registraire.

Preuve qu’il faut regarder les chiffres avec circonspection, les étudiants libres sont près de trois fois moins nombreux à être inscrits comparativement à l’an dernier, alors que le nombre d’inscriptions aux deuxième et troisième cycles connaît des augmentations considérables (respectivement de 10 et 22 %). Il faut donc attendre avant d’affirmer qu’il y a hausse.

Ce sujet est au centre des préoccupations de la direction de l’Université, qui a amorcé un virage en 1998, quand le nombre d’étudiants est tombé à 31 099 après avoir frôlé les 37 000 en 1992. Fin du contingentement de certains programmes, création de baccalauréats mieux axés sur les besoins des candidats et modifications de programmes existants ont été mis en vigueur pour rehausser le nombre d’étudiants. Au cours des deux dernières années, plus de 80 programmes ont ainsi vu le jour ou ont été modifiés. Les efforts ont commencé à porter leurs fruits en 1999, puis en 2000, alors que le campus a accueilli quelque 800 nouvelles têtes pour chacune de ces années.

On comprend que les statistiques officielles soient attendues avec beaucoup d’impatience. Si la chose peut rassurer, le registraire admet qu’il a un «bon feeling» pour la suite des événements.

M.-R.S.


 
Archives | Communiqués | Pour nous joindre | Calendrier des événements
Université de Montréal, Direction des communications