Édition du 4 septembre 2001 / Volume 36, numéro 2
 
  Commission des études
Des crédits pour l’engagement des étudiants dans la vie universitaire - Programme d'études internationales

Des crédits pour l’engagement des étudiants dans la vie universitaire

L'organisation de colloques, de conférences ou de voyages d’études, la participation à des instances universitaires ou toute autre activité pédagogique ou communautaire mise sur pied à titre bénévole sur le campus pourront valoir aux étudiants trois crédits de cours par cycle. C’est ce que la Commission des études a décidé, le 12 juin dernier, en adoptant à l’unanimité la Politique de reconnaissance de la participation étudiante dans la communauté universitaire.

«Nous nous réjouissons de l’adoption de cette politique, qui offrira une reconnaissance à des étudiants qui se dévouent à la vie étudiante», a confié à Forum le nouveau secrétaire général de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM), Benoît Riopel. C’est la fédération étudiante qui a suggéré d’instaurer une mesure permettant de créditer des activités étudiantes il y a deux ans. La vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue, Claire McNicoll, s’est montrée réceptive à cette idée.

Selon la nouvelle politique, un comité d’évaluation, formé de deux professeurs, deux étudiants et un représentant du vice-rectorat à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue, recevra les dossiers de candidature et fera ses recommandations. L’engagement étudiant pourra être souligné de trois façons: par une «attestation officielle», soit une lettre personnellement adressée à l’étudiant par la vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue; par l’attribution de trois crédits par cycle d’études; par un prix de fin d’études.

Pour être admissible aux crédits de cours, l’étudiant devra avoir cumulé au moins 135 heures de participation «signifiante» (cela exclut les activités à caractère social comme les fêtes et les danses) et préparé un rapport synthèse de son expérience. Il ne pourra obtenir ces crédits qu’une fois par cycle. Le Prix de fin d’études consiste en l’attribution d’une somme encore indéterminée à un sortant qui s’est distingué par son engagement dans la communauté universitaire durant ses études. Sa candidature devra être soutenue par la FAECUM et par un cadre de l’Université.

Bien que cela ne soit pas précisé dans le document officiel, les membres de la direction de la FAECUM ne sont pas admissibles à ces honneurs de façon à éviter les conflits d’intérêts, souligne M. Riopel.

Des mesures semblables existent à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université Laval, à Québec, mais l’Université de Montréal tardait à encourager officiellement la participation des étudiants à des activités para-universitaires.

Programmes d’études internationales

En cette dernière séance de l’année 2000-2001, les membres de la Commission des études ont adopté plusieurs projets de modification et de création de programmes.

La Faculté des études supérieures (FES) a présenté trois nouveaux programmes d’études internationales: un microprogramme, un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) et une maîtrise. Considérées comme une «priorité institutionnelle», les études internationales ont déjà donné naissance à un baccalauréat. Il fallait faire un pas de plus pour offrir une formation aux cycles supérieurs. Dans son évaluation du projet, le Conseil de la FES signale que «les trois programmes proposés permettent d’accueillir des clientèles diverses et d’ajuster leur niveau de préparation et de formation; ils encouragent aussi bien les carrières de recherche que les démarches de formation continue.»

Au Département de physique de la Faculté des arts et des sciences (FAS), il y aura instauration d’une option «physique médicale» à la maîtrise en physique. Les besoins en physiciens médicaux sont très grands, notamment au CHUM, a souligné le doyen de la FES, Louis Maheu.

Durant la réunion, la FES a fait approuver la création de trois séminaires interdisciplinaires en éthique de la recherche en plus de modifications au programme de maîtrise en bioéthique.

Le programme de maîtrise en éducation comptera une option de plus, «intervention éducative», mais trois options ont été abolies: «andragogie», «orthopédagogie» et «psychopédagogie».

Plusieurs modifications aux programmes d’études aux cycles supérieurs de l’École des Hautes Études Commerciales ont été approuvées. À l’École Polytechnique, il y aura création d’une option «réseautique» dans le programme de maîtrise en génie électrique. Un programme de doctorat en génie industriel et un programme interuniversitaire en génie minier ont aussi été approuvés.

Enfin, à la Faculté des arts et des sciences, un programme unique au Québec verra le jour. Il s’agit d’un programme de mineur en langue portugaise et cultures lusophones. «La création d’un mineur en langue portugaise et cultures lusophones répond aux besoins et aux motivations de l’actuelle clientèle étudiante constituée de deux sous-groupes […], dit le document de présentation: les étudiants québécois et allophones qui, étant en Amérique, s’intéressent tout spécialement au Brésil. L’autre groupe, constitué de Portugais et de Luso-Québécois, cherche à perfectionner sa langue et à enrichir sa culture d’origine.»

La FAS a également vu son projet de modification des programmes de baccalauréat spécialisé, de majeur et de mineur en chimie être adopté à l’unanimité.

Mathieu-Robert Sauvé



 
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