Édition du 10 septembre 2001 / Volume 36, numéro 3
 
  Les bibliothèques de l’UdeM dans la ligue majeure
L’Association of Research Libraries constitue une marque distinctive des universités de recherche.

Jean-Pierre Côté, directeur des bibliothèques

En mai dernier, la prestigieuse Association of Research Libraries (ARL) invitait le consortium des bibliothèques de l’Université de Montréal, de L’École Polytechnique et de l’École des Hautes Études Commerciales à joindre les rangs de ce regroupement dont sont membres les plus grandes universités de recherche d’Amérique du Nord.

«C’est nous qui avons entrepris les démarches pour adhérer à cette association, mais le fait d’y entrer en tant qu’invités nous honore encore plus», souligne Jean-Pierre Côté, directeur des bibliothèques. Le projet présenté reposait sur la concertation entre les trois établissements et il a été accepté après que les responsables de l’ARL eurent visité les installations du campus. Les établissements candidats doivent démontrer qu’ils répondent aux critères d’une université de recherche et que leurs bibliothèques ont les moyens de soutenir les activités de recherche.

Des 10 universités de recherche canadiennes, seule l’Université de Montréal n’était pas membre de l’ARL. «Il allait de soi que nous nous rattachions à notre groupe naturel», lance le directeur, qui avait fait de cet agrément l’un de ses objectifs à court terme lors de son entrée en fonction il y a un peu plus de un an.

L’adhésion à l’ARL coûte quelque 25 000 $ par année, qui seront versés par les trois établissements. Selon Jean-Pierre Côté, cela en vaut largement la peine. «En plus d’être un forum d’échanges pour les universités membres, l’ARL dispose de 26 experts permanents à Washington pour effectuer des recherches dans tous les secteurs relatifs aux bibliothèques comme l’accès à l’information, l’évaluation, les communications savantes, les technologies de l’information, la formation du personnel, etc. C’est un peu comme si nous avions accès à un bureau de recherche et développement que chaque établissement isolé n’est pas en mesure de se payer mais que la mise en commun des ressources permet de s’offrir.»

L’un des programmes de l’ARL vise à assainir le marché de l’édition savante en permettant aux bibliothèques de reprendre leur part d’initiative dans les communications et à instaurer un équilibre entre les intérêts commerciaux de certains intervenants du milieu et les intérêts universitaires poursuivis par les établissements.

«On ne peut que se féliciter d’en être membre», conclut Jean-Pierre Côté.

On peut trouver plus d’information sur l’ARL et ses programmes en consultant son site Internet (www.arl.org).

D.B.



 
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