Édition du 24 septembre 2001 / Volume 36, numéro 5
 
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Professeurs et étudiants ne font pas toujours leurs devoirs - Mathieu Pelletier rafle six prix en médecine - Hausse des inscriptions - Bourse John-G.-Diefenbaker - Chaire en distributique - Nouvelle titulaire à la chaire Jean-Monnet

Professeurs et étudiants ne font pas toujours leurs devoirs

Le nouveau secrétaire général de la FAECUM, Benoît Riopel, est prêt à retrousser ses manches pour défendre les intérêts des étudiants.

Benoît Riopel, nouveau secrétaire général de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM), rappelle aux professeurs et aux étudiants qu’ils doivent faire leurs devoirs. Selon lui, les professeurs sont encore trop nombreux à négliger la présentation des plans de cours. Quant aux étudiants, il déplore leur manque d’engagement quant aux enjeux de la démocratie et de la citoyenneté.

Certains professeurs se contentent d’écrire au tableau leur plan de cours ou de le présenter oralement. «Cela est insuffisant pour permettre à l’étudiant d’avoir une idée claire du contenu du cours, s’indigne Benoît Riopel. Cette pratique est marginale, mais il n’en demeure pas moins que des plans de cours incomplets continuent d’être présentés aux étudiants, souvent dans des conditions inacceptables.»

L’année dernière, des irrégularités auraient amené 56 étudiants à se plaindre à la conseillère en règlements de la Fédération, Anne-Marie Tassé. «Cette situation nuit à la planification du trimestre de l’étudiant et risque de ruiner les efforts de formation de ce dernier», souligne-t-elle. De son côté, le secrétaire général, qui étudie à la maîtrise en criminologie, signale que «présenter un plan de cours complet dans le respect des règles ne suffit pas. Celui-ci doit aussi être respecté par l’enseignant tout au long du trimestre.»

L’ancien coordonnateur des affaires internes de la Fédération, élu en mars dernier au poste de secrétaire général au cours du 25e congrès annuel de la FAECUM, entend bien par ailleurs dynamiser le mouvement étudiant. La FAECUM sera donc davantage présente sur le campus. «Jusqu’à maintenant, il y avait des préoccupations plus urgentes. Nous voulons désormais nous rapprocher des étudiants, dit-il, afin de susciter leur confiance envers l’idée d’un projet de société.»

Dès cet automne, une semaine d’activités sur la citoyenneté sera organisée pour sensibiliser les étudiants aux enjeux sociaux et à leur rôle de citoyen. «Les jeunes d’aujourd’hui sont la relève de demain. Il est important de s’engager dès son passage à l’université», fait remarquer M. Riopel.

La FAECUM, qui compte plus de 27 000 membres, veut aussi faire bouger les choses en ce qui concerne l’évaluation de la qualité de l’enseignement. Cela n’est pas nouveau. Depuis sa fondation en 1976, la Fédération tente de donner plus de vigueur au processus d’évaluation des professeurs. «Pour l’instant, cette appréciation ne porte à aucune conséquence et ne permet pas aux professeurs de s’améliorer », allègue le secrétaire général. Il considère qu’un encadrement réglementaire est nécessaire.

«Actuellement, seulement le professeur concerné et le directeur du département reçoivent les résultats des évaluations. Il revient uniquement au professeur de faire appel ou non à un soutien pour l’aider à améliorer la qualité de son enseignement. Les étudiants ne sont donc pas assurés de leur impact sur la qualité de la formation», peut-on lire dans un rapport préparé par la FAECUM. Fort de l’appui des étudiants, qui ont affirmé au dernier référendum leur intérêt pour l’amélioration du système d’appréciation, Benoît Riopel se dit confiant de voir l’administration de l’Université prendre les demandes de la FAECUM au sérieux.

Sur la scène sociopolitique, il est également prêt à retrousser ses manches pour défendre les intérêts des étudiants. «Compte tenu de la perspective d’élections provinciales prochaines, nous allons préparer une stratégie de revendications», indique le jeune homme âgé de 28 ans. La FAECUM veut profiter de l’occasion pour obtenir des promesses du gouvernementquant au maintien du gel des droits de scolarité et à l’augmentation de l’aide financière aux étudiants.

Bref, il y a beaucoup de pain sur la planche pour la Fédération. Parmi les membres de son bureau s’est ajouté un coordonnateur à la recherche universitaire. «La FAECUM n’a pas encore de discours très articulé en matière d’actions reliées au domaine de la recherche, confie M. Riopel. Grâce à ce nouveau poste, la Fédération entend s’affirmer dans les dossiers reliés à la propriété intellectuelle, l’intrusion du secteur privé dans la recherche universitaire et la sécurité dans les laboratoires», conclut-il.

D.N.

Mathieu Pelletier rafle six prix en médecine

Mathieu Pelletier reçoit la médaille William-Hales-Hingston des mains du doyen Patrick Vinay. «Que ce prix lui permette de déployer ses ailes», dit le Dr Vinay.

Lauréat de six prix au terme de ses études, le jeune médecin Mathieu Pelletier est si «excellent» que cela l’étonne lui-même. «Je ne m’attendais pas à être à ce point honoré, dit-il, presque gêné. Oui, j’ai eu l’impression que cela avait bien fonctionné durant mes études, mais tout le monde sait que la compétition est très forte en médecine…»

Actuellement externe en chirurgie générale à l’hôpital Notre-Dame, le jeune homme a marqué une pause pour venir recevoir des mains du doyen Patrick Vinay deux médailles particulièrement prestigieuses: la médaille William-Hales-Hingston, du nom d’un ancien doyen de la Faculté de médecine (1829-1907), remise au sortant qui a obtenu la meilleure note en quatrième année, et la médaille Charles-E.-Frosst, décernée à l’étudiant qui obtient la note la plus élevée pour l’ensemble de ses études. «Des prix, ce sont des tremplins pour les jeunes carrières, dit le Dr Vinay, qui a tenu à féliciter personnellement le jeune homme. Qu’il fasse de la recherche, qu’il pratique maintenant ou qu’il se spécialise, nous l’encouragerons de toute façon. Nous souhaitons seulement que ces récompenses lui permettent de déployer ses ailes.»

Comme on pouvait s’y attendre, les A se succèdent sur presque toutes les lignes du relevé de notes de M. Pelletier. Selon l’adjoint au vice-doyen des études de premier cycle, André Ferron, on ne trouve que cinq B dans tout son bulletin. Ce qui représente une moyenne cumulative de 3,7. «En médecine, c’est franchement remarquable», signale-t-il.

Ce qui rend la performance de M. Pelletier encore plus exceptionnelle, c’est qu’il a obtenu les meilleurs résultats de sa promotion dans plusieurs disciplines. En médecine interne, par exemple, il a reçu le prix Rodolphe-Boulet; en obstétrique-gynécologie, le prix Charles-Weisberg; et il avait reçu en 1999 le prix Mgr-Deschamps pour l’excellence de ses études en médecine respiratoire. L’Association des médecins de langue française lui a également attribué un prix.

Histoire de passion

Mathieu Pelletier explique son succès par un simple mot: la passion. «Le métier que j’exerce est affaire de passion, d’abord. Nous travaillons avec des hommes et des femmes qui sont confrontés à des maladies, des accidents. Nous savons tous que nous allons travailler comme des fous dans notre carrière. Mais nous acceptons cela de bon cœur. La médecine touche tous les plans de l’être humain: la psychologie, les sciences humaines, la biologie, même la politique. On ne s’y embarque pas sans passion.»

L’externat qu’il vient d’entamer pour les cinq prochaines années lui montre déjà à quoi la vie de spécialiste peut ressembler. «Il existe une grosse différence entre la quatrième année de médecine et l’externat, reconnaît-il. Nous sommes en grande partie seuls avec les patients. Certes, notre patron est disponible au bout du fil, même en pleine nuit, mais nous nous sentons tout de même grandement responsables de nos patients. Il nous faut apprendre à nous débrouiller.»

Originaire de Joliette, Mathieu Pelletier connaît bien les problèmes des services hospitaliers en région. Reviendra-t-il vivre dans Lanaudière à l’issue de sa formation spécialisée? Le jeune médecin contourne la question. «Pour l’instant, je ne sais pas. Mais qu’on pratique en milieu rural ou en milieu urbain, l’avenir du système de santé nous préoccupe tous», dit-il.

M.-R.S.

Inscriptions : augmentation de 4,2%

Les inscriptions à l’Université se maintiennent à la hausse depuis le trimestre d’hiver 1999. C’est ce qu’a révélé Claire McNicoll, vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue, a l’Assemblée universitaire le 11 septembre dernier.

Ainsi, non seulement les inscriptions ont-elles augmenté de 5 % au trimestre d’été par rapport à la même période l’an dernier, mais la rentrée de septembre a permis d’accueillir 500 étudiants de plus en équivalents temps complet. Cette augmentation des inscriptions, en date du 15 septembre, signifie une hausse de 4,2 % comparativement aux résultats du trimestre de l’automne 2000.

La vice-rectrice attribue cette progression continue des inscriptions à l’augmentation des contingents dans plusieurs programmes, mesure prise il y a trois ans et dont les effets sont particulièrement tangibles cette année. Elle l’explique aussi par l’ouverture, chaque année, de nouveaux programmes, et ce, également depuis trois ans. D’autant plus, a-t-elle ajouté, que l’attrait pour la nouveauté ne semble pas se traduire par une diminution des inscriptions dans les programmes qui existent depuis plusieurs années.

«Si les efforts pour augmenter le recrutement portent leurs fruits, leurs effets se font également sentir quant à la disponibilité des salles de classe», a constaté Claire McNicoll. Elle a parlé de prime time pour les mardis et les mercredis.

Pour ce qui est des activités de la rentrée, elles se sont bien déroulées et la consommation d’alcool est demeurée dans les limites de la modération, a-t-elle souligné.

Hans-Jürgen Lüsebrink, boursier John-G.-Diefenbaker

Hans-Jürgen Lüsebrink, professeur à l’Université de Sarrebruck, en Allemagne, et chercheur de renommée internationale en histoire culturelle et en communication interculturelle, est le lauréat de la bourse John-G.-Diefenbaker pour l’année 2001. Cette bourse est décernée par le Conseil des arts du Canada.

En vertu des conditions d’attribution de la bourse, M. Lüsebrink sera en poste à l’Université de Montréal au cours de l’année 2001-2002. Au cours de cette année, il étudiera les rapports entre les médias et l’expression littéraire au Québec de 1780 à nos jours. Le projet de recherche de M. Lüsebrink couvre ainsi la période allant de la fondation des premiers journaux de langue française du Canada, c’est-à-dire le 18e siècle, à l’ère de la télévision, soit la fin du 20e siècle. En plus de se consacrer à son projet de recherche, M. Lüsebrink animera des séminaires et des ateliers et donnera des conférences sur des questions liées à l’histoire culturelle. La candidature de Hans-Jürgen Lüsebrink a été présentée par le Département de littérature comparée.

À l’Université de Sarrebruck, Hans-Jürgen Lüsebrink préside, depuis 1993, la Chaire d’études culturelles romanes et de communication interculturelle. Il a auparavant enseigné à l’Université de Bayreuth et à l’Université de Passau, en plus d’occuper le poste de professeur invité dans de nombreux établissements étrangers, dont l’Université Laval (à Québec), l’EHESS (à Paris), l’Université de Tours, l’Université d’Innsbruck ainsi que la Northwestern University (aux États-Unis). Ses recherches et ses publications portent sur les littératures francophones d’Afrique, du Québec et des Caraïbes, sur les relations franco-germaniques, sur l’étude de la civilisation française ainsi que sur l’histoire conceptuelle. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Schrift, Buch und Lektüre in der französisch-sprachigen Literatur Afrikas (1990); Colportage et lecture populaire: imprimés de large circulation et littératures de colportage en Europe, XVIe-XIXe siècles (1996), écrit en collaboration avec R. Chartier; et The «Bastille», A History of a Symbol of Despotism and Freedom (1997), écrit en collaboration avec R. Reichardt.

Instituée en 1991, la bourse John-G.-Diefenbaker est remise annuellement en mémoire de l’ancien premier ministre du Canada. Elle permet à un chercheur allemand de passer jusqu’à 12 mois au Canada afin d’y poursuivre des recherches dans l’une des disciplines des sciences humaines ou des sciences sociales. Les candidats ne peuvent poser leurs candidatures: celles-ci doivent être soumises par des départements universitaires ou des instituts de recherche canadiens. Le montant de la bourse versée par le Conseil des arts s’élève à 75 000 $ et une allocation de déplacement de 20 000 $, offerte par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, s’ajoute à ce montant.

Financée par une caisse de dotation d’environ 1,7 M$ créée par le gouvernement du Canada, la bourse est administrée par le Conseil des arts, en collaboration avec la fondation Alexander von Humboldt, d’Allemagne. Elle est le pendant de la bourse Konrad-Adenauer, instituée en 1988 par l’Allemagne à l’intention des chercheurs canadiens et administrée par la fondation Alexander von Humboldt en collaboration avec la Société royale du Canada et l’Université de Toronto.

La distributique se fait chaire

Gilbert Laporte est un spécialiste mondial de la distributique. «Parmi les top 10», estime le directeur des HEC, Jean-Marie Toulouse.

Horaires des trains, utilisation optimale des véhicules dans une entreprise de camionnage, itinéraires des avions, distribution du courrier dans un quartier, rien n’échappe à la distributique, un terme qui a fait son chemin, sinon dans les dictionnaires, du moins jusqu’au Programme des chaires de recherche du Canada. Gilbert Laporte est le premier professeur de l’École des Hautes Études Commerciales à se voir accorder le titre de titulaire d’une de ces chaires, pourvue d’un budget de 1,4 M$ sur sept ans. La chaire recevra également une subvention de 118 457 $ de la Fondation canadienne pour l’innovation et une subvention, encore indéterminée, du gouvernement du Québec.

«On me demande souvent ce que cela veut dire, la distributique, concède M. Laporte. Disons, pour faire simple, que c’est l’art de livrer la marchandise, que ce soit de la bière, du courrier ou des ordures ou qu’il s’agisse du transport de passagers.»

En termes plus savants, la distributique comprend l’ensemble des activités de transport et de localisation dans les organisations. Dans le secteur manufacturier, elle inclut les opérations de transport liées à la chaîne d’approvisionnement, soit l’acheminement des matières premières et la distribution des produits finis. Dans le secteur public, elle englobe les opérations associées, par exemple, à la collecte des ordures, à la distribution du courrier et au nettoyage des rues.

Un mot inventé à table

Au lancement de la chaire, le 11 septembre dernier à l’École des HEC, M. Laporte a relaté que le néologisme a été inventé en 1989 autour d’un bon repas entre quelques spécialistes, en Suisse, mais il n’en revendique pas la paternité. Quoi qu’il en soit, la chaire en distributique s’appuie sur des axes de recherche très précieux pour les entreprises canadiennes, qui allouent 10 % de leurs revenus à la manutention et au transport des marchandises.

Pour le directeur des HEC, Jean-Marie Toulouse, la création de cette chaire en distributique témoigne du leadership et des compétences uniques de l’École dans ce domaine de pointe. «Par exemple, dit-il, les chercheurs de l’École sont depuis longtemps à l’avant-garde de la recherche en transport et en distributique, entre autres par le biais de deux centres universitaires mixtes de renommée internationale: le Centre de recherche sur les transports, dirigé par le professeur Laporte de 1987 à 1991, et le Groupe d’études et de recherche en analyse des décisions. De plus, l’École est la seule au Canada à donner, depuis 1995, un cours de distributique à la maîtrise.»

Pour le professeur Laporte, il importe que les travaux de la chaire s’articulent autour de problématiques jugées à la fois prometteuses par la communauté scientifique internationale et pertinentes par le milieu industriel. Ainsi, l’un des deux principaux objectifs de la chaire sera l’élaboration de méthodes novatrices en recherche opérationnelle afin de concevoir des modèles et des méthodes efficaces pour la résolution de problèmes complexes, notamment en planification des transports.

En 25 ans de carrière, Gilbert Laporte a mis au point des méthodes originales d’optimisation pouvant s’appliquer à l’élaboration d’horaires de travail, à la maximisation des circuits de distribution pour le transport des marchandises, à la localisation de franchises dans des contextes hautement concurrentiels, au positionnement d’ambulances en milieux urbains, à la planification de tournées d’équipes médicales volantes et à la conception automatique de cartes électorales et d’horaires de cours et d’examens. Il a de plus conçu des logiciels dont certains sont distribués partout dans le monde. Il a reçu, pour l’ensemble de sa production scientifique, la plus haute distinction de la Société canadienne de recherche opérationnelle, le Prix du mérite.

M.-R.S.

Nouvelle titulaire à la chaire Jean-Monnet

La Commission européenne a procédé, il y a deux semaines, à la nomination de la nouvelle titulaire de la chaire Jean-Monnet en intégration européenne. Il s’agit de Nanette Neuwahl, qui doit entrer en fonction le 1er octobre prochain à la Faculté de droit, où elle enseignera le droit européen.

Au cours des six dernières années, Mme Neuwahl a été professeure à la Faculté de droit de l’Université de Liverpool, où elle était également titulaire de la chaire Jean-Monnet en droit de l’Union européenne.

Plusieurs chaires Jean-Monnet existent en Europe et sont spécialisées dans les divers aspects de l’intégration, soit le droit, la politique, l’économie ou l’histoire. Celle de l’Université de Montréal, cofinancée par la Commission européenne et l’Université, est l’une des trois seules à l’extérieur de l’Europe, avec celles de Harvard et de Tokyo.

La chaire de Montréal a surtout cherché à faire connaître le processus de l’intégration économique aux juristes et aux grands décideurs financiers et industriels extérieurs au milieu universitaire. L’objectif de la nouvelle titulaire sera de mettre sur pied des activités couvrant les aspects politiques et sociaux de l’intégration, en plus de la problématique de l’élargissement de l’Union vers l’Est.

«Le Canada et le Québec démontrent un intérêt accru pour les investissements en Europe et les décideurs doivent connaître les conséquences de l’élargissement», souligne Nanette Neuwahl.

En lien avec les intérêts du Québec et du Canada, les activités de la chaire devraient aborder des thèmes comme le commerce extérieur, la sécurité et la défense, les libertés sociales, la justice et l’immigration, ainsi que les processus de réforme constitutionnelle. Ce dernier thème comprend entre autres la problématique de l’établissement d’une constitution supranationale.

Notons que le colloque de la chaire Jean-Monnet sur la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, initialement prévu pour le 17 septembre, a été reporté au 29 octobre conséquemment à la paralysie du transport aérien qui a suivi les attentats du 11 septembre.

D.B.



 
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