Édition du 15 octobre 2001 / Volume 36, numéro 7
 
  Actualités
Décès de Roger Gaudry et d'André Aisenstadt - Admissions: 80% de femmes en médecine vétérinaire - Inscriptions dans les universités - Halte-garderie - Site de planification financière - Carte UdeM - Précisions sur l'Académie des sciences - Site Érudit

«Roger Gaudry a apporté la modernité à l’Université de Montréal» - Le recteur Robert Lacroix

Roger Gaudry

L’un des plus illustres recteurs qu’ait connus l’Université de Montréal, Roger Gaudry, est décédé le 7 octobre dernier. À cette occasion, le recteur Robert Lacroix a tenu à souligner le travail incomparable accompli par celui qui fut le premier recteur laïque et qui a su faire de l’UdeM la grande université que nous connaissons aujourd’hui.

«Sous le rectorat de Roger Gaudry, l’Université a connu une expansion extraordinaire, souligne M. Lacroix. Roger Gaudry connaissait les grandes universités du monde, il était un scientifique reconnu par ses pairs, savait ce que signifie faire de la recherche de qualité et c’est sous son administration que l’Université de Montréal a pu devenir une université de calibre international. Il a été un très très grand recteur et c’est lui qui nous a apporté la modernité.»

Ayant lui-même dirigé, au début des années 80, un comité de travail chargé d’évaluer l’Université de Montréal et de la comparer avec les autres grandes universités canadiennes, Robert Lacroix a été à même de constater la richesse de la période Gaudry.

«Son rectorat a été exceptionnel en développement qualitatif et quantitatif; on lui doit la mise sur pied des grands centres de recherche, la division facultaire actuelle, notamment la création de la Faculté des études supérieures, et tous les éléments qui font de l’Université ce qu’elle est présentement.» Environ 80 % du campus d’aujourd’hui a été mis en place sous son administration et il a su porter le recrutement des professeurs sur la scène internationale, une caractéristique qui est demeurée la marque de l’UdeM.

Que les conditions de l’époque aient été favorables à ce développement n’est pas un élément suffisant pour expliquer le rayonnement qu’a connu l’établissement, selon M. Lacroix. «Il faut aussi de l’énergie et de l’imagination. Roger Gaudry était compétent, branché sur le reste du monde, visionnaire, en plus d’être un scientifique d’expérience. Il a su s’entourer de gens compétents, enthousiastes, novateurs et de haut calibre. Il est parvenu à convaincre les subventionnaires de financer le développement universitaire et a su tenir les rênes pour assurer la réussite du projet. L’Université de Montréal a été extrêmement chanceuse de l’avoir eu.»

Toujours selon Robert Lacroix, l’UdeM est ainsi passée, en 10 ans, «de petite université locale, tenant parfois plus du collège dans certains domaines, à une grande université ouverte sur le monde».

Sans présumer de l’avenir, le recteur actuel estime que Roger Gaudry pourrait être «le plus grand recteur de l’histoire de l’Université».

Des funérailles universitaires ont été célébrées le 11 octobre dernier.

Lire le témoignage sur Roger Gaudry.

D.B.

Décès du mécène André Aisenstadt

Le mécène et philanthrope André Aisenstadt est décédé le 4 octobre. M. Aisenstadt était membre du Conseil de l’Université depuis 1973 et du Comité exécutif depuis 1974. Il a aussi été membre du conseil d’administration de l’Institut de recherches cliniques de Montréal.

Docteur en physique et en mathématiques de l’Université de Zurich, où il a été l’assistant d’Albert Einstein, André Aisenstadt a contribué, peu après son arrivée au Canada, à la création de la Société centrale d’hypothèque et de logement. Il a joué un rôle de premier plan à l’Hôpital juif, où il fut président du conseil d’administration pendant 18 ans.

À l’Université de Montréal, dont un des pavillons porte son nom, M. Aisenstadt a été l’instigateur du Centre de recherches mathématiques (CRM), qui jouit d’une réputation internationale. Grâce à une chaire qu’il a financée, le CRM a pu recevoir pendant 25 ans les plus éminents mathématiciens au monde.

Mélomane, il a aussi fondé avec Pablo Casals et Rudolf Serkin l’École de musique Malboro au Vermont. Il était aussi un bienfaiteur de l’Orchestre symphonique de Montréal.

«J’ai connu André Aisenstadt il y a 25 ans, lorsque je suis arrivé au Conseil de l’Université, et nous sommes très rapidement devenus des amis», a déclaré à Forum Gilles Cloutier, qui fut recteur de l’Université de Montréal de 1985 à 1993. «Beaucoup de points nous rapprochaient tant sur le plan de la pensée que pour ce qui est des valeurs, et en premier lieu le fait qu’il aimait beaucoup les sciences et la culture française.»

André Aisenstadt, qui fut un conseiller du premier ministre Mackenzie King, est à l’origine de plusieurs quartiers d’habitations à loyer modique et de la création de la ville de Lorraine, rappelle M. Cloutier. «André Aisenstadt s’est attaché à l’Université de Montréal dès son arrivée au Canada. Il voulait qu’elle soit de calibre international afin qu’elle devienne le phare de la culture française en Amérique du Nord.» C’est ainsi qu’il a encouragé la création du Centre de recherches mathématiques et favorisé son rayonnement. «C’était son œuvre», observe M. Cloutier. Il ajoute: «Comme il était un des leaders de la communauté juive montréalaise, il faisait le pont entre sa communauté et les milieux québécois francophones, dont il était également très près. Ainsi, il encourageait l’Hôpital juif et l’Université de Montréal à s’associer pour la tenue de colloques. Il était un homme réservé et un citoyen sensible à son environnement. André Aisenstadt a fait vraiment beaucoup pour l’Université de Montréal. Et pour moi, c’était un très grand ami.»

Admissions: 80 % de femmes en médecine vétérinaire

Pour l’année 2001-2002, la Faculté a reçu près de 500 demandes d’admission au doctorat en médecine vétérinaire, dont 80 % proviennent d’étudiantes, ce qui reflète également le nombre d’étudiantes admises. De ce nombre, la Faculté a convoqué 100 candidats collégiens et 100 autres issus des universités. On compte présentement 82 étudiants en première année, 79 en deuxième, 77 en troisième et 81 en quatrième année, pour un nombre total de 319 étudiants au D.M.V.

Inscriptions dans les universités québécoises

Si, dans certains établissements, le nombre des étudiants inscrits augmente de façon substantielle par rapport à l’an dernier, notamment à Concordia (7,1 %), l’Université de Montréal (5,9 %) et McGill (4,7 %), il en va différemment pour d’autres. Ainsi, à l’Université Laval, la population étudiante n’a progressé que de 1,1 % tandis qu’elle diminue à Sherbrooke (-0,1 %) et à l’Université du Québec dans son ensemble (-0,7 %). Pour l’UQAM, la baisse est de 2,4 %.

Telles sont les données préliminaires sur les inscriptions dans les universités québécoises qui ont été rendues publiques le 5 octobre par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec. Ainsi, en date du 24 septembre dernier, 228 089 étudiants étaient inscrits à temps plein ou à temps partiel dans une université québécoise, ce qui constitue une augmentation de 2,3 % par rapport à l’an dernier. Les inscrits sont majoritairement des femmes, soit 57,9 %, tous cycles confondus. Au premier cycle, les étudiantes comptent pour 59,4 % des inscrits.

La FAECUM inaugure une halte-garderie

La FAECUM (Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal) célébrait récemment l’ouverture de la halte-garderie Le baluchon, située au 3333, chemin de la Côte-Sainte-Catherine.

Cette halte-garderie a été mise en place par la FAECUM et ses partenaires afin de répondre aux besoins des étudiants-parents de l’Université de Montréal. Ce service permet aux étudiants de poursuivre leurs études, à temps plein ou partiel, sans devoir pour autant laisser leur enfant toute la journée dans une garderie, explique Benoît Riopel, secrétaire général de la Fédération.

Pour la mise en place du projet pilote de halte-garderie, la FAECUM a reçu l’aide de l’Université, de La cigogne (organisme d’aide aux parents-étudiants), du Fonds d’investissement des cycles supérieurs de l’Université de Montréal et du ministère de l’Éducation du Québec.

Près de 900 personnes ont visité le Site de planification financière

En date du 24 septembre, le Site de planification financière, lancé en mars dernier par le Comité de retraite du Régime des rentes, avait été visité plus de 3200 fois par 860 personnes. Ce site permet de planifier financièrement sa retraite. Il comprend aussi une foule de renseignements sur la planification financière.

À son lancement, le Site comportait un court sondage visant à recueillir des commentaires et suggestions afin de permettre à ses concepteurs de l’améliorer. Les répondants à ce sondage étaient admissibles au tirage au sort d’une consultation de planification financière avec un professionnel de la firme Andersen, d’une valeur de 1500$.

Le prix a été attribué à Nicole Lalonde, du Bureau de recherche institutionnelle, qui travaille à l’Université depuis plus de 35 ans.

Carte d’entreprise pour les cadres et les professeurs

La Direction des finances a commencé à distribuer la nouvelle carte VISA Entreprise de la Banque Royale du Canada. Cette carte de paiement sera remise aux professeurs, doyens et administrateurs, qui pourront l’utiliser pour payer leurs frais de déplacement, de réception et de représentation engagés au nom de l’Université, partout dans le monde.

La carte VISA Entreprise facilitera le suivi des dépenses effectuées par le titulaire dans le cadre de ses fonctions. Elle est acceptée par plus de 19 millions d’établissements dans le monde et comporte une limite de crédit mensuelle de 5000 $. Elle permet d’obtenir dans les guichets automatiques de 120 pays des avances de fonds pouvant aller jusqu’à 1000 $ par mois et est assortie d’un programme d’assurance-voyage. Un relevé individuel de facturation détaillé est envoyé à l’adresse choisie par le titulaire, qui bénéficie d’un délai de paiement de 60 jours.

Les personnes admissibles à la carte d’entreprise sont les membres du corps professoral, les directeurs de service et leurs adjoints immédiats ainsi que les directions de faculté. La carte doit servir principalement à payer les frais de déplacement, d’hébergement, de repas et d’inscription engagés au nom de l’Université ainsi que les dépenses relatives à la représentation universitaire.

Vous recevrez, par la poste ou en consultant votre compte VISA sur le site Internet de U.S. Banque Canada, un relevé de compte mensuel faisant état de toutes vos transactions. Vous devrez déclarer vos dépenses professionnelles selon les directives et méthodes actuellement en vigueur et en utilisant les formulaires «Frais de voyage, frais de déplacement» et «Frais de réception et de représentation». Vous serez alors remboursé par dépôt direct ou par chèque. Il sera de votre responsabilité d’effectuer le paiement VISA et de garder à jour votre compte auprès de la U.S. Banque Canada.

Pour obtenir plus de renseignements sur cette carte, on peut communiquer avec Patrice Benoît au poste 1819.

Précisions sur l'Académie des sciences

L'Université de Montréal compte deux lauréats de la prestigieuse médaille Sir-John-William-Dawson, décernée par la société royale du Canada, soit Guy Richer (CRDP) et Maurice Ptito (Optométrie), plutôt qu'un seul, comme le mentionnait l'article publié dans le numéro de Forum du 1er octobre.

L'UdeM compte également un membre au sein de la section des membres de la terre, de l'océan et de l'atmosphère de l'Académie des sciences, soit Pierre Richard (Géographie).

Nouvelle version du site Érudit

La nouvelle version du site Érudit est maintenant en ligne. Elle comporte près de 3000 articles de revues.

Dans les prochains mois, plusieurs autres revues seront accessibles. Un outil de recherche permet d'interroger la collection à travers un corpus composé d'articles récemment parus et de documents ayant fait l'objet d'une numérisation retrospective (http://www.erudit.org).



 
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