Édition du 29 octobre 2001 / Volume 36, numéro 9
 
  Actualités


Centraide: objectif de 200 000 $

La présidente de la campagne du Grand Montréal, Diane Bergeron, le vice-recteur Patrick C. Robert et la présidente de la campagne à l'Université de Montréal, Louise Joubert, étaient présents au lancement de la campagne le 17 octobre dernier.

Au lancement sur le campus de la campagne Centraide du Grand Montréal, le 17 octobre, le vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Patrick C. Robert, a souligné qu’après une année difficile, en 1999, la générosité des professeurs, cadres et membres du personnel non enseignant a connu une hausse en l’an 2000. Plus de 18 % des employés ont alors contribué à la campagne. C’est «l’un des taux les plus élevés des établissements d’enseignement», selon M. Robert.

Cette année, l’objectif est fixé à 200 000 $. «Quand vient le temps de donner à une campagne comme celle de Centraide, il n’y a plus de différends d’ordre politique ou syndical entre les donateurs. Tout le monde s’unit pour la cause», a dit la présidente de la campagne, Diane Bergeron.

De retour à l’Université de Montréal après y avoir obtenu une maîtrise en 1988, Mme Bergeron a expliqué que les établissements d’enseignement supérieur sont essentiels dans une société moderne. «Centraide est aussi indispensable pour permettre à des gens qui souffrent de la pauvreté de s’en sortir.»

Selon Céline Bourque, travailleuse communautaire au Bureau de consultation jeunesse (BCJ), des organismes comme le sien font en sorte que de nombreux «diplômés en échec» rompent le cycle qui les maintient en marge de la société. «Ces jeunes connaissent très bien l’échec et très peu la réussite. Il faut donc leur apprendre comment s’adapter aux succès, petits et grands.»

Le BCJ reçoit plus de 400 000 $ par année de Centraide, ce qui représente de 35 à 40 % de son budget. Les 18 employés (psychologues, travailleurs sociaux, sociologues, etc.) offrent plusieurs programmes d’intervention, notamment auprès des jeunes mères et des décrocheurs. «Le BCJ répond aux besoins des jeunes qui ont échappé aux autres ressources», dit Mme Bourque.

M.-R.S.

Des chercheurs québécois s’associent
au Regroupement européen de neuroimagerie

Les chercheurs du regroupement Neuroimagerie/ Québec, piloté par les Drs Yves Joanette et Julien Doyon, de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, viennent de recevoir 200 000 $ du ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec afin de participer aux travaux d’un groupe de chercheurs européens. Il s’agit là d’une première au pays dans le domaine de la neuroimagerie fonctionnelle. Le regroupement européen rassemble des chercheurs de 11 pays sous la direction scientifique du professeur Weiller, de Hambourg, en Allemagne.

Le projet vise à mieux comprendre comment le cerveau se réorganise après une lésion cérébrale causant l’aphasie, une condition qui touche particulièrement les personnes âgées.

Cette collaboration permettra aux chercheurs du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal et à ceux du Centre d’imagerie par résonance magnétique du CHUM d’établir de nouveaux liens avec des collègues européens, qui sont à l’avant-garde dans le domaine de la neuroimagerie fonctionnelle.

Partenariat de recherche entre
Louis-H.-LaFontaine et Rivière-des-Prairies
Les hôpitaux Louis-Hippolyte-LaFontaine
et Rivière-des-Prairiesont signé, le 20 septembre,
une entente de partenariat de recherche.

Le Centre de recherche Fernand-Seguin de l’hôpital Louis-Hippolyte-LaFontaine est l’un des plus importants centres de recherche en santé mentale. Il regroupe actuellement plus de 30 chercheurs ainsi que 115 étudiants et stagiaires de recherche et est financé par le Fonds de recherche en santé du Québec. Les travaux qui y sont effectués portent principalement sur les bases neurobiologiques des troubles mentaux, les thérapies cognitivo-comportementales, le suicide, les soins de santé et l’épidémiologie psychiatrique.

De leur côté, les chercheurs de l’hôpital Rivière-des-Prairies (HRDP) ont acquis une expertise reconnue dans le domaine de l’épidémiologie des populations et pour ce qui est des instruments de mesure de l’incidence des troubles mentaux durant l’enfance et à l’adolescence ainsi que des troubles envahissants du développement. Ces thématiques de recherche et le savoir-faire des chercheurs du HRDP s’arriment en complémentarité avec les axes de recherche du Centre de recherche Fernand-Seguin.

L’entente permettra d’intégrer les activités de recherche et les activités d’enseignement et de supervision des étudiants diplômés et des résidents en médecine. Elle favorisera le développement de la recherche par la mise en place de nouvelles collaborations, le recrutement de nouveaux chercheurs, et cela, dans le respect de l’autonomie de chacun des milieux.

CHUM: le Laboratoire de recherche
en auto-immunité acquiert un cytomètre de flux

Le Dr Pierre Bertrand, du fonds Sainte-Jeanne-d’Arc de la fondation Dollard-Cormier, en compagnie de Jean-Luc Sénécal et d’Yves Raymond

Grâce à un don de 50 000 $ du fonds Sainte-Jeanne-d’Arc de la fondation Dollard-Cormier, le Laboratoire de recherche en auto-immunité du CHUM (hôpital Notre-Dame) est maintenant équipé d’un cytomètre de flux à la fine pointe de la technologie.

Les travaux de recherche du Laboratoire portent sur des maladies du système immunitaire telles que le lupus, la sclérodermie et la polymyosite. La recherche a pour but de trouver la cause de ces maladies et de mettre au point de nouveaux traitements. Ces maladies sont caractérisées par un dérèglement du système immunitaire qui attaque de nombreux organes des malades, tels que les reins, les poumons, le cœur, la peau et les articulations. Ce dérèglement est lié à la production d’autoanticorps, qui se retournent contre les cellules mêmes des patients, entraînant de l’inflammation et des dommages potentiellement graves.

Le cytomètre de flux permettra d’étudier les cellules attaquées par ces maladies et de découvrir les mécanismes précis des dérèglements causés par les autoanticorps. Une fois ces mécanismes connus, on tentera de mettre au point un traitement qui bloquera ces dérèglements. Le cytomètre va aussi permettre d’explorer de nouveaux mécanismes tels que le dérèglement de l’apoptose (mort cellulaire programmée).

L’équipe de chercheurs du Laboratoire de recherche en auto-immunité du CHUM est composée des rhumatologues Jean-Luc Sénécal et Tamara Grodzicky ainsi que du biologiste Yves Raymond, qui sont également professeurs à la Faculté de médecine. Le Laboratoire bénéficie de subventions de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada. Grâce à l’acquisition du cytomètre, les travaux de recherche pourront être accélérés.

Poly: plus de un million en subventions

Le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies, anciennement connu sous le nom de fonds FCAR, verse pour l’année 2001-2002 plus de un million de dollars à 21 équipes de recherche pilotées par des professeurs de Polytechnique dans le cadre du programme Soutien aux équipes de recherche. Les subventions varient de 30 000 à 100 000 $ par année et sont accordées pour trois ans.

Ces subventions sont principalement utilisées pour la rémunération d’étudiants, de stagiaires en recherche postdoctorale, de professionnels de la recherche et de techniciens.

Cette année, le programme Soutien aux équipes de recherche a attribué cinq nouvelles subventions aux équipes dirigées par les professeurs Jean Dansereau, Jozée Lapierre, René Mayer, Réjean Samson et François Trochu. Les 16 autres équipes de recherche présentement subventionnées à Polytechnique en sont pour leur part à leur deuxième ou troisième année de participation au programme. Par ailleurs, 10 demandes de subvention ont été acheminées le 1er octobre dernier. Les montants accordés seront connus en avril 2002.

Cinq autres professeurs de Polytechnique, soit Brunilde Sanso, Yves Comeau, Gilles Pesant ainsi que Gilles Savard et Charles Audet obtiennent également cette année des fonds du programme en raison de leur participation à une équipe de recherche menée par un chercheur d’un autre établissement.

Le programme Soutien aux équipes de recherche vise à promouvoir les regroupements de chercheurs possédant des expertises ou des formations complémentaires afin de contribuer à l’avancement des connaissances ou à la résolution de problèmes. Il a aussi pour objectif d’offrir un milieu de qualité pour la formation et l’encadrement des étudiants.

HEC: création d’un centre d’études Desjardins

Dans l’odre habituel, Alban D’Amours, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins; André Tanguay, directeur du Service des ressources financières et matérielles de l’École Polytechnique; Daniel Côté, codirecteur du Centre; Jean-Marie Toulouse, directeur de l’École des HEC; et Patrick C. Robert, vice-recteur aux affaires publiques et au développement.

Grâce à un don de un million de dollars du Mouvement des caisses Desjardins, le Centre de gestion des coopératives de l’École des Hautes Études Commerciales deviendra le Centre d’études Desjardins en gestion des coopératives de services financiers. Dans une perspective internationale, les travaux du Centre tiendront compte du contexte de concurrence accrue et de la mondialisation des marchés. Ils porteront notamment sur l’importance, pour les coopératives financières au Québec et dans le monde, de redéfinir et de moderniser leur nature coopérative, de revoir leurs pratiques de capitalisation ainsi que leurs critères de performance et, enfin, de relever les défis liés aux enjeux de la formation.

C’est ce qu’ont annoncé récemment Alban D’Amours, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Jean-Marie Toulouse, directeur des HEC, ainsi que le professeur Daniel Côté, l’un des codirecteurs du Centre avec le professeur Benoît Tremblay, au cours d’une cérémonie organisée en marge de la Semaine de la coopération et de la Semaine Desjardins.

«Les responsables du Centre nous aideront à trouver des avenues de solution aux défis auxquels nous sommes confrontés, dans un marché et dans un contexte où la performance financière est souvent le seul impératif auquel doivent se soumettre les entreprises», a déclaré M. D’Amours.

«Depuis 25 ans, le Centre de gestion des coopératives a acquis une vaste expertise autour de la spécificité coopérative et des pratiques de gestion qui lui sont propres, a observé M. Toulouse. Des partenariats ont été noués au pays et à l’étranger. Des projets d’expérimentation ont été menés et des programmes de formation sur mesure ont été conçus. Ce sont des bases solides qui permettront au nouveau centre d’être un acteur de premier plan à l’échelle internationale auprès des institutions financières coopératives, tant en recherche qu’en intervention et en formation.»

FAS: bourses de la doyenne

La doyenne Maryse Rinfret-Raynor a remis, le 26 septembre dernier, une dizaine de bourses à des étudiants de la Faculté des arts et des sciences. Ces bourses, de 2000 $ chacune, sont décernées aux étudiants de premier cycle les plus méritants.

De gauche à droite, à l’avant-plan,Catherine Guindon (philosophie), André Séguin (histoire), Catherine Girard (histoire de l’art), la doyenne Maryse Rinfret-Raynor, Annie Lemoyne (service social), Maxime Bériault (psychoéducation) et Maxime Beaupré (sciences politiques); et à l’arrière-plan Laurent Nepveu (informatique et recherche opérationnelle), Raphaëlle Derome (géographie), Jean-Christophe Trembla (chimie) et Dominic Gélinas (psychologie).



 
Archives | Communiqués | Pour nous joindre | Calendrier des événements
Université de Montréal, Direction des communications