Édition du 26 novembre 2001 / Volume 36, numéro 13
 
  Objectif: augmenter la mobilité internationale
«L’Université de Montréal doit occuper la place qui lui revient sur la scène internationale», déclare François Duchesneau.

Le développement du Québec est lié au contexte international et l’Université de Montréal a tout ce qu’il faut pour offrir une formation recherchée et de qualité sur le marché mondial. Il nous faut occuper cette place de façon plus évidente.»

C’est le défi qu’entend relever le vice-recteur à la planification et aux relations internationales, François Duchesneau. Dans cette optique, il a doté son vice-rectorat d’une politique sur l’orientation internationale dont les objectifs sont d’augmenter le contenu international des programmes, d’inciter les facultés à présenter des projets d’échanges internationaux et de hausser la participation étudiante et professorale à ces projets.

«La présence de l’Université sur la scène internationale a surtout été assurée jusqu’ici par ses activités de coopération, souligne le vice-recteur. Sans mettre de côté ce volet, nous entendons élargir le mandat de l’internationalisation en le liant davantage à la mission première de l’Université: offrir des programmes qui comportent des orientations internationales afin d’aller chercher une clientèle internationale.»

Les programmes offerts devraient encourager, par exemple, la connaissance des langues et des cultures étrangères ainsi que la maîtrise des moyens de communication incontournables dans le contexte de la mondialisation.

Favoriser la mobilité

L’une des meilleures façons de développer l’internationalisation, selon M. Duchesneau, est d’établir des ententes de partenariat avec d’autres universités pour favoriser la mobilité étudiante et professorale.

À l’heure actuelle, plus de 200 ententes d’échanges d’étudiants sont en vigueur avec des établissements répartis dans neuf pays. Dans le cadre de ces ententes, l’UdeM accueille cette année 450 étudiants visiteurs qui viennent compléter une partie de leur formation chez nous, alors que 350 de nos étudiants font de même à l’étranger.

L’objectif de François Duchesneau: doubler la mobilité étudiante et le nombre de professeurs étrangers accueillis par l’UdeM.

Aux yeux du vice-recteur, l’Université de Montréal peut et doit faire mieux. Il vise dans l’immédiat à atteindre la parité entre le nombre de nos stagiaires à l’étranger et celui des étudiants visiteurs. Cet objectif pourrait bien se concrétiser si l’augmentation continuelle observée depuis 1998 se maintient. À cette époque, seulement une centaine de nos étudiants poursuivaient une partie de leur formation à l’étranger; mais cette proportion a doublé entre 1999 et 2000.

Par ailleurs, environ 80 % des étudiants de l’UdeM qui participent à ces échanges sont des étudiants de premier cycle, alors que les étudiants visiteurs se répartissent en parts égales entre le premier cycle et les cycles supérieurs.

Aux étudiants d’ici, François Duchesneau rappelle l’existence d’un programme de bourses offert par le gouvernement du Québec spécialement pour soutenir les études à l’étranger. La part de l’UdeM dans ce programme géré par la Direction des relations internationales (ex-Bureau de la coopération internationale) est de 1,6 M$ par année.

Accueil de professeurs étrangers

Outre ses programmes de formation, la principale force d’attraction d’une université est bien entendu le rayonnement de ses chercheurs. «Il faut davantage les faire connaître et les mettre en valeur», déclare le vice-recteur tout en les invitant eux aussi à participer en plus grand nombre aux programmes d’échanges.

Une centaine de projets d’accueil de professeurs étrangers ont déjà été formés avec divers établissements universitaires répartis dans une trentaine de pays. L’Université reçoit, en vertu de ces ententes, autour de 75 professeurs étrangers chaque année. L’objectif du vice-rectorat est de doubler ce nombre d’ici deux ans.

Chaque faculté est ainsi invitée à fournir des efforts en se dotant d’un programme d’échanges ou en réactivant des ententes déjà établies, et en accompagnant ces programmes de mesures de soutien destinées aux professeurs. Le document d’orientation encourage également l’organisation de colloques internationaux.

La Direction des relations internationales travaille actuellement à l’élaboration d’un plan d’action visant la mise en œuvre des orientations adoptées par le vice-rectorat et qui devrait être déposé dans les prochaines semaines. Notons que c’est dans le cadre de cette politique d’internationalisation que le Bureau de la coopération internationale est devenu la Direction des relations internationales et que le vice-rectorat à la planification a vu son appellation être modifiée pour inclure explicitement les relations internationales.

Daniel Baril



 
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