Édition du 3 décembre 2001 / Volume 36, numéro 14
 
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Réseau canadien des centres de données - Meilleures thèses de la FES - Carrefour des TIC - L'UdeM dans Le Point - Évaluer les impacts environnementaux - Politique linguistique

Inauguration du réseau canadien des centres de données

Le secrétaire d’État Gilbert Normand s’est installé au poste de commande pour inaugurer le réseau canadien des centres de données de recherche. Il est ici entouré (de gauche à droite) de Yvan Fellegi (Statistique Canada), Carmen Charette (Fondation canadienne pour l’innovation), Pierre Lapointe (INRS), Paul Bernard, Céline Le Bourdais, Marc Renaud et Robert Lacroix.

Le secrétaire d’État aux Sciences, à la Recherche et au Développement, Gilbert Normand, était de passage à l’Université de Montréal le 26 novembre dernier pour procéder à l’inauguration du réseau canadien des centres de données de recherche. L’Université est l’hôte de l’un de ces centres, soit le Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales, dirigé par Céline Le Bourdais.

Rappelons que l’objectif de ce réseau, qui comprend neuf centres au pays, est de rendre les données d’enquêtes longitudinales de Statistique Canada plus facilement accessibles aux chercheurs universitaires tout en préservant la confidentialité des données. «Le Canada a la réputation d’avoir les meilleures statistiques au monde, a déclaré Gilbert Normand. Il importe de faire parler ces statistiques afin d’éclairer les décideurs. Les recherches à partir de ces données permettront aussi de faire des découvertes insoupçonnées.»

Le secrétaire d’État a également souligné l’importance des sciences humaines et sociales pour comprendre les relations humaines dans le contexte technologique actuel. «Si les contacts sociaux ne vont nulle part, la technologie n’ira nulle part.»

Prenant la parole au cours de l’inauguration, le président du Conseil de recherches en sciences humaines, Marc Renaud, a rappelé la nécessité des recherches en sciences sociales afin de disposer de meilleurs marqueurs dans des domaines interdisciplinaires comme la santé et l’espérance de vie, l’influence de l’école ou l’évolution du marché du travail. «Les sciences sociales sont notre “grosse science”, a-t-il déclaré. Montréal va devenir la capitale nationale des sciences sociales.»

Les responsables du réseau canadien ont d’ailleurs choisi le centre de l’UdeM pour inaugurer le réseau parce que c’est à l’initiative de chercheurs d’ici, notamment Paul Bernard et Céline Le Bourdais, que ces centres ont été mis sur pied.

D.B.

Les quatre meilleures thèses de la FES

Le chancelier André Bisson (à gauche) accompagné des quatre lauréats des prix de la FES: Derek Boerboom, Hugo Théoret, Stéphane Roy et Marcelo Otero, et du doyen de la FES, Louis Maheu.

La Faculté des études supérieures (FES) a récompensé quatre nouveaux diplômés de doctorat en leur décernant des prix d’excellence de 1500 $. Ces prix, qui constituent une nouvelle initiative prise par la FES cette année, ont été remis par le chancelier de l’Université, André Bisson, au cours de l’assemblée annuelle de la Faculté, tenue le 15 novembre dernier.

Ils couvrent l’ensemble des secteurs d’études, soit les sciences humaines, les sciences sociales, les sciences de la santé et les sciences naturelles et fondamentales. Dix-sept finalistes répondaient aux critères, c’est-à-dire une moyenne de quatre ou plus pour la scolarité, la mention «excellence» pour la thèse et une recommandation du directeur du programme.

En sciences humaines, le prix est allé à Stéphane Roy (Faculté de musique) pour ses travaux sur la transcription et l’analyse de la musique acousmatique, une musique faite de sons naturels qui n’avait jusqu’ici aucune forme de représentation visuelle.

Le prix des sciences sociales a été décerné à Marcelo Otero (Département de sociologie), qui a analysé les rapports entre les pratiques psychothérapeutiques et psychosociales et le mode de régulation des conduites des individus en prenant comme matériel le contenu de trois publications scientifiques québécoises.

Derek Boerboom (Faculté de médecine vétérinaire) a pour sa part remporté le prix des sciences de la santé. Il a étudié le processus moléculaire de la transformation du follicule ovarien en corps jaune, des connaissances qui pourront être mises à profit en contraception humaine.

Finalement, Hugo Théoret (Département de psychologie) a mérité le prix des sciences naturelles et fondamentales. À l’aide d’un modèle animal, il a étudié le mécanisme de récupération fonctionnelle du système visuel sous-cortical sur des sujets hémisphérectomisés.

À cette assemblée annuelle de la Faculté des études supérieures, le doyen Louis Maheu a rappelé les deux grands objectifs qu’il s’est fixés pour la présente année: la réduction de l’attrition et l’augmentation de la diplomation.

L’une des mesures destinées à l’atteinte de ces objectifs est l’augmentation du soutien financier accordé aux étudiants. Le doyen compte faire passer ce budget de 2,6 à 6 M$ l’an prochain malgré les perspectives sombres à l’horizon.

D.B.

Inauguration du premier Carrefour des TIC

De gauche à droite, Pierre Bordeleau, vice-recteur adjoint aux TIC; Johane Haineault, directrice de la division Intégration des TIC à l’enseignement; Yannick Roy, coordonnateur des laboratoires informatisés d’enseignement et d’apprentissage des langues; et Jean Roberge, directeur de la division Services techniques, tous de la Direction générale des technologies de l’information et de la communication.

La Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) inaugurait récemment le premier Carrefour des TIC, consacré principalement à l’apprentissage des langues et des sciences humaines.

Installé au rez-de-chaussée du Pavillon 3200 Jean-Brillant, le Carrefour des TIC abrite trois laboratoires informatisés dotés des plus récentes technologies d’enseignement et d’apprentissage des langues pour le personnel enseignant et les étudiants des facultés et départements offrant des cours de langues (FAS et FEP). Il comprend aussi un laboratoire informatique destiné principalement aux étudiants en lettres et en sciences humaines et sociales. Enfin, un point de services techniques met de l’équipement audiovisuel et informatique à la disposition du personnel enseignant et des étudiants, et leur donne accès aux salles de vidéoconférences et de traitement de l’image et du son.

Près de 15 000 étudiants sont inscrits aux différents cours de langues et le Carrefour leur permettra d’utiliser l’un des quelque 120 postes de travail pourvus d’un logiciel multimédia pour l’enseignement des langues.

Le Carrefour des TIC est sous la responsabilité partagée de Johane Haineault, directrice de la division Intégration des TIC à l’enseignement de la DGTIC, et de Jean Roberge, directeur de la division Services techniques de la DGTIC également. Les laboratoires informatisés d’enseignement et d’apprentissage des langues sont placés sous la responsabilité de Yannick Roy, coordonnateur de la division Intégration des TIC à l’enseignement.

L’Université de Montréal dans Le Point

Le magazine hebdomadaire Le Point tient des propos élogieux sur l’Université de Montréal dans sa livraison du 16 novembre. Dans ce numéro spécial sur les grandes écoles et universités, Le Point écrit que l’Université de Montréal est devenue «un symbole de modernité, de prestige et d’expertise», notamment auprès des étudiants de la Francophonie.

«Deux hommes ont changé sa vie, ajoute-t-on. Roger Gaudry, dans les années 60, lui a insufflé la culture de la recherche. Robert Lacroix, l’actuel recteur, l’a ouverte sur le monde des affaires et de la communication. Dans son écrin de verdure sur le mont Royal, l’UdeM est le deuxième pôle de recherche universitaire au Canada, après l’Université de Toronto.»

Le Point, qui tire à près de 400 000 exemplaires, précise que l’Université de Montréal obtient une notoriété croissante dans le monde: «Ses quelque 3000 étudiants étrangers en font la première université internationale de langue française du Canada.»

On mentionne également que l’UdeM réalise 30 % de la recherche médicale au Canada et qu’elle est à la fine pointe des connaissances en sciences neurologiques, en droit, en sociologie et en nanotechnologies.

Enfin, l’accès direct aux bibliothèques, les salles d’ordinateurs en libre-service, l’abonnement systématique à Internet lors de l’inscription et la disponibilité des professeurs sont bien appréciés par les étudiants européens, rapporte Le Point.

Projet d’élaboration d’outils d’évaluation des impacts environnementaux

Le recyclage en produits d’épandage de matières résiduelles reconnues pour leurs propriétés fertilisantes, mais contenant des métaux lourds, des contaminants organiques ou des substances toxiques, peut-il nuire à la santé? Ces métaux lourds ou ces contaminants risquent-ils de se retrouver dans la viande ou dans les légumes destinés à la consommation humaine?

La question en préoccupe plusieurs, en France comme au Québec, où l’emploi des résidus aux propriétés fertilisantes est en pleine croissance. Pourtant, on connaît peu l’impact sur l’environnement du recyclage de ces matières (par exemple des boues de stations d’épuration municipales ou industrielles, des sédiments de dragage ou encore des déchets produits par des usines de pâtes et papiers) et encore moins les conséquences potentielles sur la santé humaine.

Un Projet d’élaboration d’outils d’évaluation des impacts environnementaux, soutenu par la Commission permanente de coopération franco-québécoise (CPCFQ) et auquel collabore la Chaire industrielle en assainissement et gestion des sites de l’École Polytechnique, vise à concevoir des outils pour étudier et estimer l’exposition aux contaminants susceptibles d’être présents dans les résidus ainsi que leurs effets (biodisponibilité).

«La prise en compte des substances chimiques contenues dans les différents types de matières résiduelles permettrait d’évaluer de manière plus précise l’exposition des composantes de l’écosystème et l’impact qui peut en résulter, précise le rapport de la CPCFQ. Par conséquent, elle pourrait guider le choix des mesures de gestion encadrant l’utilisation de ces matières résiduelles. L’objectif général est de mettre au point des méthodes et techniques pour l’évaluation des impacts environnementaux à long terme associés à la valorisation des matières résiduelles.»

Outre l’École Polytechnique, deux autres partenaires québécois sont engagés dans le projet: le Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec et l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Du côté français, on note la participation de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques, le CEMAGREF et, enfin, l’Institut national des sciences appliquées.

Adoption de la politique linguistique

Le Conseil de l’Université a adopté, le 26 novembre dernier, le projet de politique linguistique précédemment débattu par l’Assemblée universitaire. L’Université de Montréal devient ainsi la première université québécoise à se doter d’une politique sur la place et la qualité du français dans ses activités de communication, de formation et de recherche.

Rappelons que cette politique affirme le caractère résolument francophone de l’UdeM et vise à responsabiliser l’ensemble des membres de la communauté quant à la qualité du français. La connaissance et la maîtrise du français par les étudiants deviennent des objectifs prioritaires sans que la connaissance d’autres langues soit pour autant délaissée.

Un comité permanent sur la politique linguistique doit élaborer un plan d’action visant à assurer l’application de cette politique.



 
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