Édition du 21 janvier 2002 / Volume 36, numéro 17
 
  Le Département de sciences économiques parmi les meilleurs du monde
Il se classe premier parmi les départements francophones, 2e au Canada et 26e dans le monde.

Si le classement tenait compte du nombre de professeurs et des signatures des HEC, l’Université de Montréal dépasserait l’Université de Toronto, estime Gérard Gaudet, directeur du Département de scjiences économiques.

Le Département de sciences économiques de l’Université de Montréal obtient une excellente cote dans le classement des 200 principaux départements du même genre dans le monde. Il arrive au 26e rang, ce qui en fait le meilleur parmi les départements d’économie du monde francophone. Le deuxième établissement de langue française, l’Université de Toulouse, se classe au 46e rang. Seulement deux universités européennes devancent l’UdeM, soit celle de Tilburg, aux Pays-Bas, et la London School of Economics. Et quelques points seulement distancent le département de l’UdeM des départements prestigieux comme ceux de l’Université de Boston et de l’Université de Tel-Aviv.

«Être parmi les 30 meilleurs du monde est assurément une marque de distinction, se réjouit Gérard Gaudet, directeur du Département. Cette performance est due à l’excellence de la recherche poursuivie par nos professeurs, qui sont reconnus bien au-delà de nos frontières et qui publient dans des journaux à rayonnement international.»

Le classement des départements repose sur une cote attribuée à chacune des 200 plus importantes revues d’économie dans le monde. Un texte publié par exemple dans l’American Economic Review, la plus haute cotée, vaut un point au département d’attache de son signataire. La première université en tête de liste, Harvard, obtient une cote de 2187,42 points. L’UdeM en récolte 439,54, ce qui la classe au deuxième rang sur la scène canadienne derrière l’Université de Toronto, dont la cote est de 475,7.

Mais selon M. Gaudet, l’UdeM rattraperait facilement ou même dépasserait sa rivale torontoise si les travaux des professeurs de l’École des Hautes Études Commerciales étaient tous comptabilisés dans les publications de l’UdeM, comme c’est le cas pour la Rotman School of Management de l’Université de Toronto.

De plus, le classement a été effectué à partir d’articles publiés de 1995 à 1999, alors que l’Université connaissait une période creuse. «En 1995, le Département comptait 36 professeurs. Nous en avons maintenant 26, et ceci, après le recrutement des dernières années. Malgré la perte de très bons professeurs, nous avons réussi à maintenir notre niveau d’excellence.»

Par comparaison, le Département d’économie de l’Université de Toronto compte plus du double de professeurs que celui de l’UdeM, soit 58, ce qui augmente d’autant son nombre de publications, alors que le classement ne tient pas compte du nombre de professeurs.

Quant aux autres universités québécoises, elles suivent loin derrière avec Laval au 109e rang et McGill au 113e.
Gérard Gaudet estime que ce classement pourra aider à recruter de nouveaux professeurs dans un domaine où les États-Unis livrent une concurrence très vive. Le directeur espère également qu’il permettra d’attirer davantage d’étudiants étrangers aux cycles supérieurs, une priorité que s’est fixée son département.

Ce qui fait la marque du Département de sciences économiques de l’Université de Montréal serait notamment sa force en économétrie, en théorie économique et en économie appliquée. En économétrie, il occupait le 1er rang au Canada et le 13e dans le monde, selon un classement de 1998.

Daniel Baril



 
Archives | Communiqués | Pour nous joindre | Calendrier des événements
Université de Montréal, Direction des communications