Édition du 11 février 2002 / Volume 36, numéro 20
 
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Deux options pour le D.E.S.S. en gestion d’organismes culturels - FCI: 34,7 M$ pour l’UdeM et Poly - HEC: nouveau programme en leadership + première place aux Jeux du commerce - Service de santé: accès gratuit aux analyses de laboratoire.

Deux options pour le D.E.S.S. en gestion d’organismes culturels

Le programme de diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion d’organismes culturels offrira, dès l’automne 2002, deux options. «Arts et patrimoine» s’adresse aux personnes qui travaillent dans les entreprises des arts d’interprétation et du patrimoine, tandis que l’option «Industries culturelles» concerne particulièrement les gens des secteurs de l’audiovisuel (radio, télévision et production de films), de l’édition, du disque, des métiers d’art, des grands festivals et des nouveaux médias.

La création de ces nouvelles options comble un besoin. Selon François Colbert, titulaire de la Chaire de gestion des arts, le D.E.S.S. en gestion d’organismes culturels attire de plus en plus de candidats du secteur de l’audiovisuel, ces étudiants ayant manifesté le désir d’avoir des cours relatifs à leur domaine.

Les industries culturelles suscitent en outre un intérêt croissant auprès des chercheurs, comme en témoigne leur participation à la Conférence internationale sur le management des arts et de la culture. M. Colbert note également une hausse du nombre d’articles abordant les problématiques liées à ce secteur qui sont proposés à la revue International Journal of Arts Management, revue dont il est directeur.

L’instauration de ces options a nécessité la création de cinq cours: Management et industries culturelles, Économie des industries culturelles, Industries culturelles et marché mondial, Gestion comptable, financière et fiscale des industries culturelles et Séminaire en gestion d’organismes culturels.

FCI: 34,7 M$ pour l’UdeM et Poly en financement d’infrastructures

L’Université de Montréal et l’École Polytechnique recevront respectivement 21,2 M$ et 13,5 M$ de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). Cette dernière tranche de subventions destinée à financer des installations de recherche sera combinée avec les contributions du gouvernement du Québec et d’autres partenaires. En résulteront des projets de recherche de l’ordre de 86 M$ d’ici l’été 2003.

À l’Université de Montréal, ces nouveaux investissements de la FCI permettront de créer un réseau québécois de calcul de haute performance (10 543 212 $), un laboratoire d’étude de produits nanopharmaceutiques (3 956 007 $) et un regroupement de chercheurs en neuro-imagerie à l’échelle du Québec (3 800 000 $). Ils permettront également d’établir un réseau québécois d’études multicentriques en cardiologie (1 287 974 $), de fonder un centre de recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes (589 680 $), d’étudier les mécanismes de clonage transgénique chez les animaux domestiques (489 870 $) de constituer une banque de cellules leucémiques et d’analyse de caryotypes murins (307 863 $). Enfin, on mettra sur pied un système de détection subaquatique pour le développement de l’archéologie subaquatique et de l’archéodendrochronologie (230 721 $).

L’École Polytechnique pourra quant à elle créer un laboratoire de recherche sur le comportement structural des grands ouvrages de génie civil (6 742 000 $), un laboratoire de mise en forme des matériaux polymères multiphases à haute performance (3 661 703 $), un système de commande et d’optimisation des réseaux de transport et de distribution d’énergie électrique (1 584 335 $) et, enfin, un laboratoire d’imagerie médicale par élastographie, tomographie d’impédance électrique et tomographie optique (1 480 000 $).

Ces sommes accordées par la FCI à l’Université de Montréal et à l’École Polytechnique représentent 40 % du coût des infrastructures; le gouvernement du Québec et d’autres partenaires financent 60 % de ces projets.

À la séance de l’Assemblée universitaire du 4 février, le recteur Robert Lacroix a indiqué que les résultats obtenus par l’Université dans l’attribution de cette dernière tranche de subventions étaient inférieurs à son poids relatif parmi les universités canadiennes alors que, par le passé, ils avaient toujours été supérieurs.
Depuis août 1998, la Fondation canadienne pour l’innovation, le gouvernement du Québec et des partenaires ont investi plus de 213 M$ dans le financement des infrastructures de recherche à l’UdeM, à l’École Polytechnique et à l’École des Hautes Études Commerciales.

École des HEC
Nouveau certificat en leadership

«Le leadership n’est pas inné. Devenir un bon leader, cela s’apprend», déclare Gérard Ouimet, directeur des programmes de certificat à l’École des Hautes Études Commerciales. L’objectif de ce nouveau programme est d’amener les étudiants à exploiter de façon judicieuse les diverses sources de pouvoir, officielles ou officieuses, présentes à tous les paliers de l’entreprise, comme l’explique M. Ouimet. Le pouvoir ne s’exerce pas qu’à la verticale, ajoute-t-il. Ainsi, une personne qui a du charisme ou une forte personnalité peut exercer une forme de pouvoir à l’endroit de ses collègues et même avoir de l’influence sur son supérieur. «Le leader, c’est quelqu’un qui prend des risques, qui conçoit l’avenir», observe M. Ouimet.

Le programme comprend quatre nouveaux cours: Habiletés politiques, Psychopathologies dans les organisations, Gérer en contexte interculturel et Les habiletés de négociation.

Renseignements: hec.ca/programmes/certificats.

Première place aux Jeux du commerce

L’équipe de l’École des HEC a raflé la première place aux 14es Jeux du commerce, qui réunissaient les étudiants de 12 universités de l’est du Canada à Ottawa du 11 au 14 janvier. Les 85 étudiants au B.A.A. des HEC se sont mesurés à leurs condisciples dans une série d’épreuves scolaires, sociales et sportives. Dans les épreuves scolaires, l’équipe des HEC a remporté la première place dans les compétitions de cas en technologies de l’information et en marketing. Elle a récolté une deuxième place pour le cas en gestion des ressources humaines et une troisième place pour les cas en finance et en entrepreneurship.

Dans les épreuves sociales, l’équipe des HEC s’est classée première à deux activités et deuxième au «hockey bottine». L’équipe des HEC a reçu le trophée de la contribution communautaire pour son soutien à une cause humanitaire. En effet, à l’automne, les étudiants ont participé au Kiwi Open, une soirée de bingo, et à une collecte de sang au profit d’Héma-Québec.

C’est la septième fois en 14 ans qu’une équipe des HEC remporte la première place aux Jeux du commerce, jeux qui ont été créés par des étudiants de l’École.

Le Service de santé: pour se faciliter la vie
Le Service de santé offre maintenant aux étudiants qui ont adhéré au Régime de soins de santé et dentaires de la FAECUM la possibilité d’avoir accès gratuitement à la plupart des analyses de laboratoire prescrites par leur médecin.

Ces services ont toujours été couverts, cependant les étudiants devaient débourser une somme parfois élevée pour passer leurs tests dans un laboratoire privé comme celui du Service de santé. Leur assureur les remboursait tout simplement plus tard, mais pas toujours à temps pour le paiement du loyer. Plus d’un, découragé, décidait alors de ne pas se prévaloir de ce service.

Avec l’aide de la FAECUM, le Service de santé a conclu une entente avec l’Alliance pour la santé étudiante au Québec. Dorénavant, les étudiants couverts par le Régime n’auront pas un dollar à verser pour leurs tests. Le Service de santé devra toutefois vérifier s’ils ont ou non adhéré au Régime.

Le Service de santé, qui est situé au 2101, boulevard Édouard-Montpetit (en face du CEPSUM), transmettra rapidement les résultats au médecin traitant.


 
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