Édition du 18 février 2002 / Volume 36, numéro 21
 
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Nomination d’un vice-recteur adjoint et chef de cabinet du recteur - Robert Normandeau remporte le Masque de la conception sonore - Une dernière cigarette? - Le M.B.A. des HEC reçoit l’agrément de l’AMBA

Nomination d’un vice-recteur adjoint et chef de cabinet du recteur

Guy Berthiaume

Dans le cadre de la réorganisation du bureau du recteur (Forum, 26 novembre 2001), Guy Berthiaume occupe le nouveau poste de vice-recteur adjoint et chef de cabinet du recteur depuis le début de janvier. À ce titre, il assure la bonne marche du cabinet du recteur et assiste ce dernier dans la gestion des projets stratégiques qui incombent au rectorat. Outre ces responsabilités, le vice-recteur adjoint est chargé des relations avec l’Association des diplômés de l’Université de Montréal.

M. Berthiaume possède une expérience de 25 ans dans le milieu universitaire. Il a amorcé sa carrière au Service de la recherche de l’UdeMl, en 1976, pour ensuite passer au fonds FCAR (aujourd’hui le Fonds de l’aide aux chercheurs), où il fut directeur du Service des bourses (1981-1982), puis directeur du Service du soutien à la recherche. En 1983, il a poursuivi sa carrière à l’Université du Québec à Montréal, où il travailla pendant plus de 16 ans à titre de directeur adjoint du Service de la recherche, adjoint à la vice-rectrice à l’enseignement et à la recherche, vice-président et directeur général de la Fondation de l’UQAM, professeur au Département d’histoire et directeur du Bureau de développement des partenariats.

En décembre 1999, M. Berthiaume est devenu directeur de la Maison des étudiants à Paris, un poste qu’il a occupé jusqu’à son retour à l’Université de Montréal. À ce titre, il a organisé les manifestations qui ont marqué le 75e anniversaire de la Maison, dont notamment un colloque coprésidé par le recteur Robert Lacroix et une visite de la gouverneure générale du Canada, Adrienne Clarkson.

Titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université de Paris-VIII, M. Berthiaume est l’auteur de nombreuses publications en histoire de la religion grecque et est un conférencier recherché sur le thème de la mythologie gréco-romaine.
Robert Normandeau remporte le Masque de la conception sonore

C’est à l’occasion de la 8e Soirée des Masques, présentée par l’Académie québécoise du théâtre, que Robert Normandeau s’est vu remettre le prix de la meilleure conception sonore pour la pièce Malina, d’Ingeborg Bachmann, adaptation et mise en scène de Brigitte Haentjens, présentée à l’Espace Go en septembre 2000. Rappelons que la pièce, coproduite par Sybillines et le Festival de théâtre des Amériques, devait être créée en mai 1999, mais qu’elle avait été retirée de l’affiche à cause d’un problème relié aux droits d’auteur.

La musique composée pour la pièce de théâtre a ensuite été remodelée pour le concert grâce à une commande de l’IMEB, qui a accueilli le compositeur en juin 2000. C’est au festival Synthèse de juin 2001 que la version concert a été créée à Bourges. Malina est enregistrée sur le dernier disque du compositeur, Clair de terre, paru chez Empreintes digitales en mai 2001. Elle sera jouée en concert le 14 mars prochain à l’occasion de l’événement Voyage Montréal-Dublin, coproduit par Concerts M et Réseaux.

Enfin, la production Mlle Julie, d’August Strindberg, mise en scène par Brigitte Haentjens à l’Espace Go en mai 2001 et dont Robert Normandeau a également signé la musique, a remporté le Masque de la meilleure production à Montréal.

Une dernière cigarette?
L’Université se dote d’une politique sur l’usage du tabac.
Au cours de sa réunion de mardi dernier, le Comité exécutif de l’Université a adopté la Politique universitaire concernant l’usage du tabac, en vertu de laquelle il est désormais interdit de fumer partout sur le campus de l’UdeM, à l’exception des chambres des résidences et du café-bar La brunante.

En pratique, cela signifie entre autres que les agents du Bureau de la sûreté recommenceront à donner des billets d’infraction à ceux et celles qui enfreindront ce règlement. «Cela débutera d’un jour à l’autre, précise le directeur du Bureau, Marcel Descart, aussitôt que la population qui fréquente le campus aura été informée des nouvelles régles.»

Toutefois, il sera temporairement permis de fumer dans la section réservée à cette fin à la cafétéria du Pavillon 3200 Jean- Brillant, jusqu’au moment où seront entrepris les travaux de réaménagement, dont le début est prévu le 20 avril. La future cafétéria sera un milieu sans fumée.

L’interdiction de fumer s’applique également dès à présent au foyer de la salle Claude-Champagne et à celui du Centre d’essai. Ainsi l’Université fait sienne une pratique qui se répand depuis quelque temps dans les salles de spectacle à Montréal.

En adoptant le règlement en question, l’UdeM se conforme à la Loi sur le tabac, promulguée par l’Assemblée nationale, qui interdit entre autres de fumer dans «les locaux utilisés par un collège d’enseignement général et professionnel ou une université».

La loi prévoit que quiconque fume dans un lieu où il est interdit de le faire est passible d’une amende de 50 à 300 $ et, en cas de récidive, d’une amende de 100 à 600 $. Soulignons que, si les billets d’infraction sont donnés par les agents du Bureau de la sûreté, les amendes ne sont pas perçues par l’Université mais par le ministère de la Justice du Québec et qu’elles doivent être acquittées dans les 30 jours.

Pourquoi l’Université adopte-t-elle maintenant un règlement sur le tabac alors qu’elle en avait déjà un depuis le début des années 90? En raison de l’entrée en vigueur, le 17 décembre 1999, de la nouvelle Loi sur le tabac. Celle-ci était assortie d’une période de transition sans amende et rendait caducs les règlements adoptés préalablement par les établissements tels que l’Université de Montréal.
Le M.B.A. des HEC reçoit l’agrément de l’AMBA
Le programme de M.B.A. de l’École des Hautes Études Commerciales a obtenu le prestigieux agrément de l’Association of MBAs (AMBA), un organisme du Royaume-Uni reconnu pour la rigueur de son processus d’agrément des programmes de M.B.A.

À ce jour, seulement une soixantaine de programmes dans le monde ont ainsi été reconnus par l’AMBA. L’accession des HEC à ce groupe d’élite constitue pour l’étudiant de l’École un gage additionnel que son diplôme sera de calibre international.

«L’École des Hautes Études Commerciales de Montréal est un établissement qui offre des ressources exceptionnelles à qui veut poursuivre des études supérieures en gestion, confirme Robert Owen, directeur des Services d’agrément de l’AMBA. Les HEC proposent une stratégie claire de croissance et d’internationalisation, implantée avec succès par un corps professoral et un personnel dévoués à la réussite de l’établissement et de ses programmes, ajoute-t-il. Sur le plan de la formation, le M.B.A. de l’École se compare très bien aux autres programmes ayant reçu l’agrément de notre association et comprend même plusieurs innovations. Les liens avec le monde des affaires y sont très importants tout comme la contribution des employeurs à la structure du programme.»

Le directeur des HEC, Jean-Marie Toulouse, se dit très heureux de cette reconnaissance. «Nos professeurs, nos étudiants et nos diplômés font la force et la réputation de notre M.B.A. L’agrément de l’AMBA couronne leur engagement et confirme notre statut de grande école de gestion internationale.»

Le programme de M.B.A. est offert à temps plein (M.B.A. intensif), sur une année, en anglais ou en français. Il accueille présentement 150 étudiants à temps complet, dont 55 % proviennent de l’étranger. Aussi offert à temps partiel en français (M.B.A. en action), le programme peut être terminé en trois ans.

On peut consulter le site Web du programme à l’adresse www.hec.ca/programmes/mba et celui de l’AMBA à www.mba.org.uk.


 
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