Édition du 11 mars 2002 / Volume 36, numéro 23
 
  Communiqués
Dossier de l’équité salariale - Programme de 2e cycle en médecine d’expertise avancée - Doctorat: bourses de 50 000 $ par an pour quatre ans

Dossier de l’équité salariale à l’UdeM

L’Université de Montréal et le Syndicat des employé(e)s de l’Université de Montréal, section locale 1244, ont amorcé la médiation devant la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ). La première séance de médiation a eu lieu le 7 mars dernier. Il est bon de rappeler que la plainte en discrimination salariale a été déposée à la CDPDJ en mai 1996.

Au cours de la première rencontre, les représentants de l’Université de Montréal ont indiqué que l’ensemble des éléments de la plainte seraient examinés. Dans un esprit d’ouverture et d’engagement de bonne foi, les parties ont aussi convenu d’informer conjointement la communauté universitaire du début des travaux de médiation.

La délégation universitaire a aussi réitéré que l’Université, durant le processus de médiation, ne mettrait pas en application la décision de la Commission de l’équité salariale, qui reconnaissait récemment la conformité du programme de relativité salariale réalisé en 1995. L’Université souhaite un règlement avec les représentants syndicaux. Les représentants de la section 1244 ont exprimé leur satisfaction à l’égard des orientations proposées par l’Université et se disent disposés à travailler activement au succès de la médiation.

Ainsi, les parties ont entamé des discussions qui portent sur tous les éléments de la plainte. Paul Durber agit à titre de médiateur; il possède une vaste expérience dans le domaine de l’équité salariale et il était enquêteur dans le cadre de la plainte déposée par la section 1244. M. Durber connaît bien le dossier de l’équité salariale de l’Université de Montréal. Le rôle du médiateur est d’amener les parties à un règlement à l’amiable en tenant compte notamment des allégations de la plainte, des faits révélés par l’enquête, de l’application de la Charte des droits et libertés de la personne et de l’intérêt et des objectifs poursuivis par les parties.

Au début de la première rencontre, Claude Boies, directeur des enquêtes à la CDPDJ, a signalé qu’il était plutôt rare qu’une démarche de médiation débute à la fin de l’enquête, au moment où la Commission est sur le point de produire son rapport définitif. Cependant, cette situation n’est pas un obstacle à la médiation; au contraire, la Commission privilégie toujours une entente à l’amiable entre les parties. La médiation suspend en quelque sorte le processus d’enquête et permet aux parties de travailler dans un climat propice à favoriser la recherche d’un règlement. La Commission souhaite inscrire la médiation dans un calendrier de travail à court terme, mais dont l’échéancier reste à préciser.

Les parties s’engagent de bonne foi et avec espoir dans le processus de médiation, tout en étant conscientes des difficultés et des problèmes nombreux qui demeurent dans la mise en œuvre de l’équité salariale.

Les représentants de l’Université de Montréal sont Panagiota Karitsiotis, Elvio Buono et Normand Côté. La délégation syndicale est formée de Micheline Cohen, Mirlande Félix, Sylvie Goyer, Claudine Pagé, Huguette Simard et Pierre Bédard.

Source: vice-rectorat aux ressources humaines et Syndicat des employé(e)s de l’Université de Montréal.

Programme de 2e cycle en médecine d’expertise avancée

La Faculté des études supérieures offre désormais un programme de formation en médecine d’assurance et d’expertise en deuxième année. Deux options sont offertes: «médecine d’assurance» — telle qu’elle existait auparavant pour les médecins contrôleurs ou les médecins-conseils des compagnies d’assurances — et «expertise».

L’ajout d’un nouveau module en médecine d’expertise avancée permettra aux médecins d’avoir un cursus de 17 crédits échelonnés sur trois ans et de recevoir un enseignement entièrement consacré à leur perfectionnement en expertise médicolégale.

Le cours de médecine d’assurance et d’expertise créé en janvier 2000 vise à former tant les médecins experts que les médecins-conseils des compagnies d’assurances ou les médecins contrôleurs des grands centres québécois. Ce nouveau module de médecine d’expertise avancée traite d’évaluation du poste de travail, des limitations fonctionnelles, des occupations particulières, de liens de causalité (notamment des différences entre la CSST et la SAAQ), de partage des coûts et des lésions psychiques, de la fatigue et de la douleur chronique, d’expertise pour les anciens combattants, des responsabilités professionnelles en milieu hospitalier universitaire, d’euthanasie et d’acharnement thérapeutique, pour ne nommer que quelques-uns des champs d’intervention.

Ces cours donnés sur vidéocassettes sont accompagnés d’ateliers pratiques et de stages (une demi-journée toutes les six à huit semaines) destinés à accroître les habiletés des participants.

Les inscriptions seront acceptées jusqu’au 5 juillet pour le trimestre d’automne, qui débute en septembre.

Renseignements: les Drs Francois Sestier ou Silvie Chadillon, (514) 343-7606; télécopieur: (514) 343-7074; courrier electronique: sylvie.chadillon@umontreal.ca; site Web: www.intelligences.com/assurexpertise.html.

Doctorat: bourses de 50 000 $ par an pour quatre ans

Des bourses de 50 000 $ par année pour quatre ans sont offertes par concours par le centre FERASI à des étudiants de différentes disciplines désireux de poursuivre une carrière de recherche en administration des services infirmiers.

Pour être admissible, il faut être citoyen canadien ou résident permanent et répondre aux critères d’admissibilité dans un des programmes de doctorat suivants:

• Université de Montréal: doctorat en sciences infirmières ou doctorat en santé publique;
• Université McGill: doctorat en sciences infirmières; • Université Laval: doctorat en santé communautaire, sur mesure et programmes reliés.

Il faut également s’engager à poursuivre des études doctorales à temps complet; posséder un excellent dossier scolaire; effectuer un projet de recherche en administration des services infirmiers; et s’orienter vers une carrière de chercheur en administration des services infirmiers.

Si le candidat a déjà une bourse, le centre FERASI complétera celle-ci jusqu’à 50 000 $ par an.

Renseignements: (514) 343-3975; télécopieur: (514) 343-2306; www.ferasi.umontreal.ca.



 
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