Édition du 18 mars 2002 / Volume 36, numéro 24
 
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L’Université devant la Commission parlementaire sur l’éducation - Jean-Paul Brodeur et Serge Lusignan, boursiers Killam - Polytechnique à Laval - Option en théologie juive - L'UdeM recevra plus de 14 M$ pour les coûts indirects de la recherche

L’Université devant la Commission parlementaire sur l’éducation

Le recteur Robert Lacroix présentait le 13 mars à la Commission parlementaire sur l’éducation de l’Assemblée nationale le mémoire de l’Université de Montréal pour l’année 2000-2001. Le document comprend entre autres les grandes réalisations de l’année, un bilan du contrat de performance et les projets majeurs de l’établissement pour les années à venir.

Deux ans après la signature de son contrat de performance avec le ministère de l’Éducation, l’Université a réalisé l’ensemble de ses engagements. De plus, la direction de l’Université présente un budget équilibré, ayant fait le choix de la rationalisation et de l’efficience, plutôt que des déficits. Toutefois, au terme de l’entente de réinvestissement (2002-2003) un écart important d’au moins 154,5 M$ subsistera entre le niveau de dépenses par étudiant de l’Université de Montréal et celui de l’Université de Toronto, dont le profil est comparable. Cet écart est d’autant plus significatif qu’il tend à se creuser davantage. Pour la direction de l’Université, il est impératif d’amorcer la réflexion sur le financement des universités au-delà de la période de l’entente de réinvestissement, qui se termine en 2003.

Avec plus de 50 000 étudiants, une hausse de 9 pour cent en trois ans, l’Université de Montréal, avec ses écoles affiliées (l’École Polytechnique et l’École des Hautes Études Commerciales), est la plus grande université du Québec. Elle joue un rôle de premier plan pour permettre au Québec de s’inscrire résolument dans l’économie du savoir.

On peut lire un résumé du mémoire, intitulé «Des faits et des chiffres», sur le site web de l’Université, à l’adresse suivante : www.umontreal.ca/divers/faits-1-81.pdf.

Jean-Paul Brodeur et Serge Lusignan, boursiers Killam

Serge Lusignan

Jean-Paul Brodeur, professeur à l’École de criminologie, et Serge Lusignan, professeur au Département d’histoire, sont parmi les 17 chercheurs canadiens qui viennent de se voir attribuer des bourses Killam.
 
Les bourses Killam sont accordées chaque année par le Conseil des arts à des chercheurs canadiens qui peuvent ainsi se consacrer pendant un an ou deux à la recherche ou à la rédaction d’un ouvrage.

Avec cette bourse, Jean-Paul Brodeur compte rédiger un traité sur la police. Par cet ouvrage, qu’il intitulera Entre violence et savoir: la police, il veut produire une synthèse des connaissances acquises en plus de 20 ans de recherche sur le sujet. Il compte également élargir le champ des connaissances, en particulier sur la question de l’enquête criminelle et de la relation du savoir expert avec le travail policier. Les thèmes suivants y seront traités: l’histoire et la variété des services policiers dans l’espace international; la représentation de la police dans les médias (journalisme et fiction policière); la nature de l’institution policière et ses fonctions; les types d’organisations policières et les caractéristiques de leurs personnels respectifs; l’activité des policiers en tenue et des enquêteurs; la nature des abus du pouvoir policier et les façons d’y remédier.

«Le français du roi: langue et société civile en France au Moyen Âge», tel sera le thème de la recherche de Serge Lusignan. À travers son projet, il tentera de réaliser une étude synthèse sur le rapport entre le pouvoir royal et la langue française entre le 13e et le 15e siècle.

Pour mener sa recherche, M. Lusignan s’appuiera sur les deux hypothèses suivantes. Le français devint une composante de l’identité du pouvoir royal à partir de la fin du 13e siècle. L’administration royale fut le principal facteur de disparition des traits dialectaux qu’on trouve en abondance dans les chartes du 13e siècle, au profit de la relative uniformité à laquelle tend le français écrit du 14e siècle.

Le comité de sélection Killam, composé d’une quinzaine de spécialistes de différentes disciplines, a attribué 17 bourses après avoir étudié 82 demandes. Il a par ailleurs renouvelé pour une année les bourses de 16 chercheurs, dont celles des professeurs Marcel Fournier (Sociologie) et Pierre L’Écuyer (Informatique et recherche opérationnelle).

Les 33 bourses Killam décernées à la suite de ce 34e concours annuel s’élèvent à 2,5 M$. Considérées comme parmi les plus prestigieuses du Canada, ces bourses sont financées grâce à un legs de Dorothy J. Killam, décédée en 1965, et administrées par le Conseil des arts.
Polytechnique sur le campus de Laval

Le recteur Robert Lacroix, André Boileau, vice-président du comité exécutif de la Ville de Laval, le directeur de Polytechnique, Réjean Plamondon, et Jean-Marc Boudrias, doyen intérimaire de la Faculté de l’éducation permanente.

L’École Polytechnique offre maintenant des activités de formation continue sur le campus de l’Université de Montréal à Laval. L’arrivée de l’École à Laval permet de rejoindre les professionnels des industries situées au nord et à l’ouest de l’île de Montréal, plus particulièrement les entreprises des secteurs de pointe comme l’aéronautique, les technologies de l’information et les industries.
 
Le campus de l’Université de Montréal à Laval double sa superficie moins de deux ans après son ouverture. Il dispose maintenant d’un bâtiment de 14 000 pieds carrés comprenant 9 salles dont un auditorium de 100 places. La population de la région a ainsi accès à des programmes de plusieurs facultés de l’Université ainsi que de ses écoles affiliées, l’École des Hautes Études Commerciales et l’École Polytechnique.

Le directeur général de l’École Polytechnique, Réjean Plamondon, s’est dit fort heureux de l’implantation, à Laval, du Centre de formation continue de l’École Polytechnique (CFCEP). Il a cependant tenu à rappeler les problèmes aigus d’espace auxquels doit faire face Polytechnique. «Nous manquons dramatiquement de place avec un déficit d’au moins 30 000 mètres carrés qu’il s’avère urgent de combler pour permettre la poursuite des activités d’une institution en pleine croissance.»

Le CFCEP dessert une clientèle d’ingénieurs, de gestionnaires et de technologues travaillant dans les différents secteurs économiques des organisations publiques et des entreprises privées. Il offre un éventail de programmes comme des déjeuners-causeries, des conférences et des sessions de formation intensive.

Situé au 2575, boulevard Daniel-Johnson, le Campus Ville de Laval offre plus de 100 cours dans près d’une trentaine de programmes issus des différentes facultés de l’Université ainsi que quatre programmes des HEC. Quelque 3 500 étudiants ont fréquenté le campus cette année par rapport à 800 l’année précédente (1999-2000).
 
Option en théologie juive
La Faculté de théologie et le Grand Rabbinat du Québec ont signé une entente sur l’offre d’une option en théologie juive dans le programme de maîtrise en théologie. L’option vise à permettre aux personnes intéressées d’avoir accès à un enseignement universitaire supérieur en théologie juive. Elle sera offerte par la Faculté en partenariat avec le Grand Rabbinat, dans un esprit de collaboration interreligieuse, en vertu d’un protocole d’entente intervenu entre les deux établissements.

Les objectifs pédagogiques visés sont: l’acquisition de connaissances et de méthodes spécialisées en théologie juive; la formation au jugement critique sur des problèmes théoriques et pratiques en rapport avec la théologie juive; le développement d’une autonomie dans la recherche et d’une habileté à communiquer les résultats de son travail dans ce domaine.
 
Plus de 14 M$ pour les coûts indirects de la recherche
Le ministre de l’Industrie, Allan Rock, a annoncé au cours d’une conférence de presse tenue récemment à l’Université de Montréal, que les établissements d’études supérieures montréalais recevront 38 745 191 $ pour les coûts indirects associés à la recherche commanditée par le gouvernement fédéral. De cette somme, 14 469 759 $ iront à l’Université de Montréal et à ses écoles affiliées, l’École Polytechnique et l’École des Hautes Études Commerciales.

Le ministre Rock a profité de l’occasion pour visiter le laboratoire du Groupe de recherche en transport membranaire en compagnie de son directeur, Rémy Sauvé (à droite), et du vice-recteur à la recherche Alain Caillé.


 
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