Édition du 8 avril 2002 / Volume 36, numéro 26
 
  Le linguiste Georges Babiniotis honoré par l’Université
L'Université de Montréal lui décerne un doctorat honorifique.

Georges Babiniotis est un des plus illustres spécialistes du grec moderne selon Jacques Bouchard, directeur du Programme d’études néo-helléniques.

Recteur de l’Université d’Athènes et directeur de son département de littérature, le linguiste Georges Babiniotis recevait, le 28 mars, un doctorat honoris causa de l’Université de Montréal. «Il est un des cinq plus illustres spécialistes mondiaux du grec moderne», a déclaré Jacques Bouchard, directeur du Programme d’études néo-helléniques et professeur au Département de littératures et de langues modernes.

Polyglotte, M. Babiniotis a étudié de nombreuses langues, dont des dialectes amérindiens, au cours de ses recherches. Il est parmi les premiers à avoir introduit la linguistique moderne en Grèce et à avoir enseigné les méthodes contemporaines d’analyse de la langue, qu’il a appliquées à la structure du grec ancien et du grec moderne. Ces dernières années, il s’est tourné vers la linguistique du texte, la linguistique du style, la sémiologie et l’analyse de la langue par ordinateur.

Professeur de linguistique théorique, historique et comparée, le professeur Babiniotis a publié de nombreux articles scientifiques et volumes sur la théorie linguistique, la langue grecque, l’enseignement du grec comme langue maternelle ou langue seconde, et sur des questions générales relatives à l’éducation. Il rédige actuellement une Grammaire communicative et structurale du grec moderne, en plusieurs volumes, et un grand dictionnaire descriptif et normatif du grec moderne. Il est éditeur de la revue Glossologia et préside la Société linguistique d’Athènes. Parallèlement à ses activités de chercheur universitaire, il anime une émission sur la langue grecque à la télévision d’État.

Selon M. Bouchard, le doctorat honorifique décerné par l’Université de Montréal scelle une relation cordiale de longue date avec l’Université d’Athènes. C’est avec M. Babiniotis que le fondateur du Programme d’études néo-helléniques a appris le grec il y a plus de 35 ans. Depuis, les deux chercheurs sont restés en contact. «J’ai pu suivre de près sa carrière fulgurante», a observé M. Bouchard.

M.-R.S.



 
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