Édition du 8 avril 2002 / Volume 36, numéro 26
 
  Commission des études
Baccalauréat en animation spirituelle et engagement communautaire

À la suite de l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi 118, mettant fin à la confessionnalité dans les écoles publiques, les facultés de théologie du Québec ont dû mettre sur pied des programmes de formation des enseignants du primaire et du secondaire appelés à enseigner dans le nouveau contexte. L’Université de Montréal a procédé à cet exercice et a créé un programme d’études qui a été approuvé par la Commission des études le 19 mars dernier. Moins de deux ans après l’adoption de la Loi modifiant diverses dispositions législatives dans le secteur de l’éducation concernant la confessionnalité, le 14 juin 2000, les étudiants de l’Université de Montréal pourront donc s’inscrire à un programme de baccalauréat en animation spirituelle et engagement communautaire.

À Québec, le Secrétariat aux affaires religieuses a remplacé les sous-ministres associés de foi catholique et de foi protestante, et les services d’animation pastorale catholique et protestante seront remplacés d’ici septembre prochain, tant au primaire qu’au secondaire, par les services d’animation spirituelle et communautaire. Ces nouvelles unités auront pour mandat de proposer aux élèves des activités visant à favoriser leur insertion active et harmonieuse dans la société.

Le ministère a précisé que les animateurs de ces services devront être titulaires d’un «diplôme universitaire de premier cycle comprenant des cours dans chacun des quatre domaines suivants: spirituel, social, psychopédagogique et pratique». En collaboration avec les facultés des arts et des sciences et de l’éducation permanente, ce nouveau programme prévoit la création de quatre cours, dont un stage en milieu scolaire.

On estime que 1000 personnes, dans la seule région de Montréal, pourraient être désireuses de s’inscrire à un tel programme. Celui-ci sera certainement concentré au niveau primaire, car la loi 118 prévoit que les animateurs du secondaire en poste ne seront pas soumis à la formation initiale. Ils devront suivre une formation d’appoint, selon des critères définis par le ministère. Les animateurs du primaire qui possèdent déjà un diplôme universitaire pourront suivre cette formation d’appoint mais la plupart (plus de 60 %) devront se recycler à l’université.

Le programme d’études doit encore subir le processus d’approbation par le ministère de l’Éducation, mais il semble que les cours pourraient commencer dès la rentrée de l’automne.

Microprogrammes en génie

De son côté, l’École Polytechnique offrira l’automne prochain un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en technologie dans lequel s’inséreront sept microprogrammes destinés à une clientèle professionnelle, des ingénieurs pour la plupart. Ces microprogrammes mettent en valeur les expertises des professeurs et s’inscrivent dans la volonté exprimée par la Faculté des études supérieures d’offrir un programme-cadre de formation continue aux cycles supérieurs.

Les thèmes de ces microprogrammes sont les suivants: céramiques industrielles, systèmes électrochimiques industriels, électronique de puissance, réseau de distribution d’énergie, fiabilité des réseaux électriques, ingénierie des systèmes logistiques et modélisation des systèmes logistiques. Les étudiants qui s’inscrivent au D.E.S.S. en technologie pourront, dès l’automne, choisir un de ces microprogrammes. Ils obtiendront leur diplôme lorsqu’ils auront terminé trois d’entre eux et fait un projet ou suivi un cours de trois crédits. Ce D.E.S.S. se caractérise donc par une grande souplesse afin de répondre le mieux possible aux besoins des ingénieurs et des professionnels.

Enfin, des programmes d’études en vieillissement, santé et société (maîtrise, D.E.S.S. et microprogramme) ont été approuvés sous condition par la Commission des études, plusieurs membres exprimant des réserves quant à l’augmentation de la charge de travail que ce programme pourrait représenter et à son contenu éthique. La représentante de la FAECUM, Geneviève Lanoue-Larue, a exprimé quant à elle sa préoccupation au regard de l’encadrement des étudiants aux cycles supérieurs, qui fait l’objet de plusieurs plaintes à la Fédération.

M.-R.S.



 
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