Édition du 6 mai 2002 / Volume 36, numéro 28
 
  Assemblée universitaire
Équilibre budgétaire maintenu malgré certaines fluctuations…

Les états financiers pour l’année budgétaire 2000-2001 présentés le 29 avril dernier devant les membres de l’Assemblée universitaire indiquent que l’équilibre a pu être maintenu au cours de cet exercice tandis que les perspectives s’annoncent encore meilleures pour 2001-2002.

Il faudrait en fait parler d’un «équilibre relatif» puisque l’exercice 2000-2001 se termine avec un déficit de 655 000 $. Le total des revenus est de 324 144 000 $ alors que celui des dépenses est de 324 799 000 $. Selon le professeur Jean McNeil, président du Comité du budget de l’Assemblée universitaire, un budget de cette ampleur avec «un ou deux pour cent en plus ou en moins peut être considéré comme équilibré car on ne peut jamais arriver à zéro».

Malgré cet équilibre, la dette de l’Université a tout de même augmenté de 1,94 M$ au cours de cet exercice: en effet, il faut ajouter au déficit les dépenses de fermeture du Département de géologie (400 000 $) et des dépenses de «rajustement» au programme de départs volontaires de près de un million de dollars occasionnées par des changements dans les projets de départs annoncés. Au 31 mai 2001, la dette s’établissait à 47 M$. Les états financiers de cet exercice se caractérisent également par une augmentation des revenus de 36,5 M$ par rapport à l’année précédente. Cette hausse provient presque totalement (94 %) de l’accroissement de la subvention gouvernementale tel qu’il est prévu dans le plan de réinvestissement annoncé il y a deux ans. Les revenus issus des droits de scolarité sont passés de 48 à 51 M$ à la suite de l’augmentation de la clientèle étudiante. Les dépenses ont par ailleurs grimpé de plus de 31 M$.

Pour l’exercice 2001-2002, la subvention gouvernementale a également été majorée de 26,4 M$, ce qui assure le maintien de l’équilibre et même son amélioration de 815 000 $. Les revenus projetés pour cet exercice sont en effet de 355,8 M$, alors que les dépenses devraient s’élever à 355 M$. Les revenus tirés des droits de scolarité indiquent une augmentation de 3 M$ attribuable à une nouvelle hausse de la clientèle. En deux ans, celle-ci a crû de 9,2 %.

Le surplus de l’exercice qui se termine ce mois-ci ne sera pas versé au paiement de la dette mais conservé comme provision pour d’éventuels investissements jugés prioritaires. Cette décision, que le Comité du budget de l’Assemblée appuie, a été prise en tenant compte du fait que l’exercice 2002-2003 constituera la dernière année du plan de réinvestissement gouvernemental, qui insufflera alors 31,6 M$ supplémentaires. Après cet exercice, les revenus auront atteint un plafond. Le budget pour 2002-2003 prévoit un équilibre égal à 0 $.

Le Comité estime que le maintien de l’équilibre sert à moyen terme les intérêts de l’Université en lui permettant de consolider ses avantages concurrentiels et de préserver son potentiel de développement. L’équilibre budgétaire est d’ailleurs un des enjeux majeurs du contrat de performance signé avec le ministère de l’Éducation.

D.B.



 
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