Édition du 10 juin 2002
 
  Collation des grades
Docteurs honoris causa et professeurs émérites

Docteurs honoris causa
Le doctorat honoris causa est attribué à des personnalités de renommée nationale ou internationale. Il souligne leur contribution exceptionnelle à un domaine particulier, qu’il soit scientifique ou artistique, culturel ou économique, littéraire ou politique

Robert E. Brown

Président et chef de l’exploitation d’un fleuron de l’économie canadienne, Bombardier inc. — 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 80 000 employés —, Robert E. Brown est né en Angleterre l’année de l’Armistice. Son père était un militaire canadien en poste à Croydon. Au retour de la famille au Canada, le jeune homme a étudié au collège militaire de Kingston, où il a obtenu un baccalauréat ès sciences. Par la suite, il a suivi un programme d’études supérieures en administration à la Harvard Business School.

Après avoir travaillé brièvement au sein des forces armées canadiennes, M. Brown a occupé divers postes dans la fonction publique fédérale. À ce titre, il a négocié l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz naturel au large des côtes de Terre-Neuve et la participation fédérale à l’Expo 86, qui s’est tenue à Vancouver. Il a siégé ou siège encore aux conseils d’administration de Bell Canada international, Nortel Networks et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

En 1987, il se joint à Bombardier à titre de vice-président au développement corporatif. Cinq ans plus tard, on le nomme à la direction de Canadair, Learjet et De Haviland. En 1996, il devient président et chef de l’exploitation de Bombardier Aéronautique et est nommé à la tête de la compagnie en février 1999.

Actif dans la communauté, il a présidé à titre honorifique diverses activités de financement comme le Bal de la jonquille 2002, au profit de la Société canadienne du cancer, et la campagne Centraide de l’an 2000 (coprésidée par Charles Sirois). Il est actuellement coprésident de la grande campagne de financement de l’Université de Montréal.

André Caillé

André Caillé s’est rendu célèbre alors qu’Hydro-Québec, troisième producteur d’hydroélectricité au monde, subissait la pire crise de son histoire en janvier 1998, moins de deux ans après sa nomination au poste de président-directeur général. Le verglas avait fait s’effondrer des dizaines de pylônes et les pannes d’électricité plongeaient le Québec dans le noir, en plein hiver. Pendant les 28 jours de crise, le patron s’est montré disponible et rassurant, et n’a jamais cherché à esquiver les questions difficiles. Les Québécois ont semblé apprécier le PDG de leur entreprise nationale d’électricité. En matière de relations publiques, il n’aurait pas pu faire mieux. «Le verglas, ce n’était pas mon idée», a-t-il tenu à préciser par la suite. En mai 1998, André Caillé recevait l’Ordre du mérite, décerné par l’Association des diplômés de l’Université de Montréal.

Le milieu des affaires connaissait depuis longtemps cette étoile montante du secteur énergétique, ancien sous-ministre de l’Environnement passé à Gaz Métropolitain (1982) comme vice-président aux affaires publiques. Trois ans plus tard, il était vice-président exécutif et chef des opérations, puis était nommé président et chef de la direction en 1987. Ses neuf années à la direction de Gaz Métropolitain ont été marquantes pour l’entreprise: hausse de 34 % du bénéfice net, augmentation de 65 milliards de pieds cubes et acquisitions d’entreprises.

Titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en physicochimie de l’Université de Montréal, M. Caillé n’a jamais caché son attachement à son alma mater. Il copréside actuellement la campagne Un monde de projets menée conjointement par l’Université de Montréal et les écoles affiliées.

Bernard Lassus

Pionnier d’une approche aménagiste respectueuse de l’homme et de sa culture qui a fait école, Bernard Lassus a consacré toute sa carrière à l’architecture de paysage, devenue, grâce à lui, une discipline d’avant-garde où les praticiens et les théoriciens se côtoient.

Depuis ses premiers travaux comme plasticien aux côtés du peintre Fernand Léger en 1949 jusqu’à ses cours sur les paysages en France qu’il donnait encore il y a deux ans à peine, il a contribué à l’émergence d’une modernité en architecture de paysage. En témoigne son aménagement du parc de la Corderie royale, en France. Cette œuvre a mérité en 1995 le Grand Prix du patrimoine du ministère de la Culture et le Premio Cervia Ambiente en Italie, en 1998.

Auteur et maître d’œuvre prolifique (il compte à son actif une quinzaine d’ouvrages, plus de 150 articles scientifiques et 114 expositions), Bernard Lassus a marqué la formation de plusieurs générations d’architectes et d’architectes paysagistes. Professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de 1967 à 1998, il a dirigé pendant une décennie le Laboratoire de formation doctorale, qu’il a fondé en 1990 à l’École d’architecture de Paris-la-Villette et à l’École des hautes études en sciences sociales. De 1995 à 2000, il a également enseigné à l’Université de Pennsylvanie.

À l’Université de Montréal, son apport a été particulièrement important durant les années 90 lors des réflexions préalables sur la refonte des programmes de premier et de deuxième cycle de l’École d’architecture de paysage. Le professeur Lassus a aussi contribué à la mise sur pied des programmes d’échanges interuniversitaires entre l’École d’architecture de Paris-la-Villette et l’École d’architecture de paysage. En 1995, il a été coresponsable d’un séminaire international de recherche sur le paysage à Montréal.

Chevalier de la Légion d’honneur et des Arts et des lettres, Bernard Lassus a remporté le Grand Prix national du paysage en France en 1996.

Bernard Quemada

Le professeur Bernard Quemada a contribué de façon remarquable au développement de la lexicologie et de la linguistique appliquée à la didactique du français, domaines qu’il a profondément marqués de son esprit novateur.

Son œuvre majeure est d’avoir dirigé la publication de sept volumes du Trésor de la langue française (TLF), qui représentent une somme exceptionnelle de connaissances sur l’emploi du français et s’avèrent indispensables à tout chercheur désirant poursuivre des travaux en linguistique française. Les travaux entourant la publication du TLF nécessitaient l’informatisation du corpus de données textuelles; cette entreprise, en soi colossale, a permis de poser les bases de la lexicologie informatisée, un domaine aujourd’hui en plein essor.

Bernard Quemada a principalement fait carrière à la Sorbonne (Paris-III) et au CNRS, où il est directeur de recherche depuis 1977. Il a fondé et dirigé de nombreux centres de recherche qui jouent un rôle de premier plan dans le rayonnement de la linguistique française européenne et nord-américaine. On lui doit également la création de trois revues scientifiques — Les cahiers de lexicologie, Études de linguistique appliquée et Langages — qui sont des lieux de diffusion de haut niveau.

Nommé par le premier ministre de France à la tête du Conseil supérieur de la langue française en 1989, Bernard Quemada a pour responsabilité de recommander toutes mesures visant l’aménagement, la promotion et la diffusion de la langue française. Il est à l’origine de la dernière réforme de l’orthographe française.

Le professeur Quemada agit également comme consultant auprès de plusieurs pays et organismes internationaux. Chez nous, il a collaboré à diverses études du Bureau de la traduction du Canada et de l’Office de la langue française ainsi qu’à des travaux de lexicographie et d’informatisation au Département de linguistique et de traduction. Pour les chercheurs de ce département, la carrière de Bernard Quemada constitue le modèle exemplaire et achevé de l’excellence.

Professeurs émérites

L’éméritat est décerné à un professeur ou à un chercheur au moment de la retraite. Chaque dossier est considéré dans son ensemble. La contribution de la personne doit être exceptionnelle tant sur les plans de l’enseignement, de la recherche et de sa participation au développement de l’Université que pour ce qui est de son leadership et de ses réalisations.

Claude Parisel

Claude Parisel a mené une brillante carrière à l’École d’architecture de la Faculté de l’aménagement, dont il a favorisé le rayonnement. Il a fait œuvre de pionnier dans le domaine de l’informatique appliquée à la formation des futurs architectes ainsi qu’à celle des étudiantsen architecture de paysage et en design industriel. Ce visionnaire, passionné par la communication graphique, a conçu plusieurs applications pédagogiques novatrices dans le secteur des méthodes de construction pratique des perspectives. Il a contribué par ses recherches à l’émergence des applications de la modélisation assistée par ordinateur en architecture. Il a été, par ailleurs, l’instigateur des premiers cours où l’on enseignait les liens entre la thermodynamique, la mécanique du climat et les notions de confort et de physique du bâtiment. Ses nombreux écrits, les logiciels qu’il a mis au point et ses efforts pour numériser plusieurs recueils de notes témoignent de son esprit inventif, de sa vivacité et de son engagement à diffuser le fruit de ses travaux. Ses initiatives récentes visent à développer la formation en ligne destinée à des étudiants à l’échelle internationale et à collaborer en tant qu’expert aux travaux de recherche du Groupe de recherche en conception assistée par ordinateur, dont les activités s’exercent sur les plans local et international.

Raymond McNeil

Efficace, curieux et d’un dynamisme infatigable, le professeur McNeil est un passionné de recherche. Il a étudié tous les aspects de l’écologie des oiseaux migrateurs, de rivage et aquatiques. Son approche multidisciplinaire a influencé le travail de générations de biologistes et de gestionnaires de la faune en Amérique et permis d’instaurer des mesures de conservation du patrimoine écologique international au Canada comme au Venezuela. Le rayonnement de ses activités sur les deux hémisphères du continent américain a aussi permis d’établir des ententes de coopération entre l’Universidad Oriente (Venezuela) et l’Université de Montréal s’étendant à tous les départements de science. M. McNeil a créé un cours sur l’écologie sensorielle dont la réputation a dépassé la sphère strictement réservée aux biologistes. Il est aussi réputé pour l’encadrement hors pair de ses étudiants aux cycles supérieurs, qu’il continue de diriger, même à la retraite. Son leadership à la direction du Département de sciences biologiques, de 1989 à 1997, a été souligné par la plupart de ses collègues. Il est l’auteur de plus de 130 publications dans des revues spécialisées. Il a été élu membre du Comité international d’ornithologie en 1990, membre de l’American Ornitologists’ Union en 1992 et a été décoré de la médaille Estrella de Oriente décernée par le recteur de l’Universidad Oriente en 1996. M. McNeil est aussi le rédacteur en chef du périodique Ornitologia Neotropical.

Rodrigue Tremblay

Au fil de sa carrière, le professeur Rodrigue Tremblay s’est distingué par ses talents de pédagogue et de vulgarisateur. Au Département de sciences économiques, il s’est beaucoup impliqué dans l’enseignement et l’encadrement. Il a publié des manuels d’introduction à l’économie, utiles aux étudiants du Québec et d’ailleurs. Ses talents et ses ouvrages de référence en ont d’ailleurs motivé plus d’un à poursuivre avec succès des études en sciences économiques et à s’engager dans de nombreuses sphères de la société. Député à l’Assemblée nationale du Québec, il fut aussi ministre de l’Industrie et du Commerce de 1976 à 1979. Président de la Société canadienne de science économique et de la North American Economics and Finance Association, membre du Bureau de direction de l’Association internationale des économistes de langue française, il a grandement contribué au rayonnement de l’Université de Montréal dans le monde scientifique ainsi que dans les milieux sociaux et politiques. Auteur de nombreux ouvrages traitant de problèmes économiques contemporains, il a aussi rédigé de multiples rapports de recherche et articles de journaux. Il s’est particulièrement efforcé de faire comprendre les enjeux macroéconomiques du Québec au sein du Canada, les enjeux d’une union commerciale nord-américaine et ceux liés à la politique locale et internationale. En 1998, il recevait le prix d’excellence en enseignement de la Faculté des arts et des sciences.

Albert Bohémier

Le professeur Albert Bohémier a connu une carrière exemplaire dans l’enseignement du droit commercial, plus particulièrement du droit de la faillite. Son livre Faillite en droit constitutionnel canadien, paru en 1972, est l’œuvre de référence en droit canadien sur cette question. Ses autres ouvrages: Guide pratique en matière de faillite et Faillite et insolvabilité, sont également devenus incontournables. Ces publications sont aujourd’hui encore les plus citées par les tribunaux et les praticiens du droit. Auteur principal de nombreux articles sur le droit de la faillite et sur le droit commercial en général, qu’il signe dans la Revue du barreau et la Revue du notariat, il a dirigé les Éditions Thémis pendant 25 ans. Vice-doyen de la Faculté de droit de 1975 à 1978, il a assuré la formation professionnelle de plusieurs générations d’étudiants et de juristes. Les gens qui l’ont côtoyé tout au long de sa pratique ont pu apprécier les qualités de cet humaniste dévoué, d’une grande disponibilité, doté d’un esprit de rigueur et de synthèse remarquable. En 1990, on lui décernait le Prix de la Fondation du Barreau du Québec pour son importante contribution à l’harmonisation de la législation fédérale avec le droit civil québécois. Professeur invité par plusieurs universités, c’est au droit de la faillite que son nom sera encore et pour longtemps associé, et ce, tant au Québec qu’au Canada.

Claude Chartrand

Le Dr Claude Chartrand a connu une double carrière, menant de front et avec brio son métier de chirurgien cardiaque à l’hôpital Sainte-Justine depuis les années 70 et celui de professeur-chercheur au Département de chirurgie de la Faculté de médecine. Il a occupé divers postes à titre de professeur adjoint puis agrégé de recherche. En 1977, il obtenait un poste de professeur agrégé de chirurgie et, en 1983, un titre de professeur titulaire de clinique. Il a également été directeur aux 2e et 3e cycles en sciences cliniques à l’Université de Montréal, en chirurgie expérimentale à l’Université McGill, et directeur du comité de l’enseignement au Département de chirurgie de Sainte-Justine. Engagé dans la recherche fondamentale depuis plus de 30 ans à l’hôpital Sainte-Justine, le Dr Claude Chartrand a remporté plusieurs prix au fil de sa carrière ainsi qu’une bourse du Conseil de recherches médicales du Canada (1971 à 1976). Il a publié 151 articles, dont plus de 30 à titre de premier auteur, et plus de 300 résumés de communications. Le Dr Chartrand figure parmi les membres de 20 sociétés scientifiques en Amérique du Nord et en Europe, comme le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, la New York Academy of Sciences, la Société française de chirurgie pédiatrique ou encore l’American Association for Thoracic Surgery.

Michel Chrétien

Médecin de carrière et chercheur de renommée internationale en endocrinologie, Michel Chrétien s’est surtout consacré à la recherche fondamentale, qui a débouché sur des applications médicales importantes. Ses travaux permettent notamment d’expliquer la diversité des molécules produites à partir de précurseurs, c’est-à-dire de molécules dont la transformation conduit à un produit endogène biologiquement actif. Grâce à ses travaux, on comprend désormais mieux les différents aspects des fonctions cérébrales liées aux neuropeptides. La découverte de certaines enzymes par le Dr Chrétien a constitué une percée majeure pour une meilleure compréhension du fonctionnement cérébral et du développement des organes. D’importantes applications cliniques sont dorénavant envisagées dans le domaine du cancer, de l’athérosclérose, de l’hypertension artérielle, de l’obésité et de la mémoire. Siégeant à plusieurs conseils d’administration, il est membre de sociétés scientifiques et de divers comités, tels le comité consultatif scientifique de l’UNESCO et le Conseil de la science et de l’innovation de l’Ontario. Il a contribué par ailleurs à plus de 520 publications, donné un grand nombre de conférences partout dans le monde et obtenu de nombreux prix, bourses et nominations de prestige. Ce professeur du Département de médecine a reçu cinq doctorats honoris causa d’universités nord-américaines et européennes.

André-Roch Lecours

André-Roch Lecours a joué un rôle déterminant dans la place qu’occupe l’Université de Montréal dans le développement de la neuropsychologie, de la neurolinguistique et des sciences cognitives. Ayant fondé il y a 20 ans et longtemps dirigé le Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, M. Lecours s’est démarqué par son engagement à former les jeunes chercheurs. Ses étudiants occupent désormais des places enviables dans le champ de la neurologie du comportement partout dans le monde. De plus, l’Université de Montréal figure parmi les centres canadiens les plus importants dans ce domaine. André-Roch Lecours a contribué au rayonnement de l’Université tant par son travail à titre de professeur-chercheur du Département de médecine que par les conférences qu’il a prononcées en Amérique du Nord et en Europe, sans compter les liens qu’il a établis avec l’Amérique latine. Par ailleurs, il a été primé par différents organismes pour son travail remarquable sur l’aphasie. Membre fondateur en 1989 de la Junta directiva de la Sociedad latinoamericana de neuropsicologie, il a reçu les plus grands honneurs de ses collègues, dont le prix Izaac-Walton-Killam en 1993. Il obtenait aussi en 1992 un doctorat honoris causa en sciences du langage de l’Université de Toulouse. En 1997, il recevait l’Ordre national du Québec.

Émile Ollivier

Intellectuel renommé de la diaspora haïtienne et romancier reconnu, Émile Ollivier est professeur à la Faculté des sciences de l’éducation. Au cours de sa carrière, il s’est notamment intéressé à la sociologie de l’éducation, aux problèmes d’alphabétisation et d’échec scolaire, aux phénomènes migratoires, à la formation des immigrants et à la problématique de l’intégration. Enseignant fort apprécié de ses étudiants, habile communicateur, directeur de recherche très sollicité, Émile Ollivier est une source d’inspiration pour les pédagogues et les chercheurs dans le domaine de la formation et de l’éducation à la diversité culturelle. Par son travail d’enseignant aux différents ordres d’enseignement (du secondaire à l’université en passant par le collégial), ses réalisations comme écrivain et son implication dans l’animation culturelle et sociale, Émile Ollivier a contribué de manière exceptionnelle au développement de la société québécoise et au rapprochement interculturel. Outre la présentation de conférences dans des congrès et colloques un peu partout dans le monde, il a représenté le Québec dans plusieurs pays étrangers et dans des rencontres littéraires internationales. Ayant reçu de nombreux prix et distinctions de prestige, il a été nommé chevalier des arts et des lettres (France) et chevalier de l’Ordre national du Québec.

Olivette Genest

Olivette Genest a connu une trajectoire exemplaire. Polyglotte, ayant fait une partie de ses études à Rome et à Paris, elle a établi de nombreuses relations interuniversitaires au Canada et en Europe dès le début de sa carrière de professeure, dans les années 70. Durant ses années actives à la Faculté de théologie, elle s’est démarquée par la très grande qualité de son enseignement et par l’encadrement offert à ses étudiants aux cycles supérieurs. L’excellence de ses travaux de recherche en exégèse et en sémiotique lui a valu une reconnaissance nationale et internationale qui a contribué à établir la notoriété de la Faculté de théologie. Issue de la première génération de femmes admises à des postes universitaires et de diplômées en théologie, une discipline qui s’est développée pendant 20 siècles sans l’apport des femmes, c’est tout naturellement qu’elle s’est engagée peu à peu dans le développement des études féministes. Au-delà de son enseignement et de ses recherches, Olivette Genest a participé à de nombreux congrès nationaux et internationaux. Elle a publié également une série d’articles et plusieurs livres qui permettent d’aborder de façon originale le savoir théologique et la place des femmes dans les institutions et la pensée de l’Église catholique.



 
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