Le programme de doctorat en médecine vétérinaire, qui avait fait l’objet d’une réforme majeure en 1998, offrira aux étudiants plus de latitude dans leurs choix de cours et de stages à option. Le projet de modification, qui proposait un réaménagement des blocs de cours et de la distribution du nombre de crédits, a été approuvé par les membres de la Commission des études à leur réunion du 7 mai dernier.

Contrairement à la pensée populaire, les diplômés de ce programme de premier cycle d’une durée de cinq ans ne travaillent pas tous auprès des animaux domestiquaes et des animaux d’élevage. «L’hygiène préventive, la salubrité des usines, l’inspection des viandes, le contrôle des maladies transmissibles à l’homme, les laboratoires de diagnostic et de recherche pure et appliquée, l’enseignement sont autant de sphères d’activité qui intéressent le médecin vétérinaire», peut-on lire dans le descriptif du programme. À sa sortie de l’Université, le diplômé n’est pas encore autorisé à exercer sa profession. Pour avoir droit au titre de vétérinaire, il doit réussir les examens de la Corporation des médecins vétérinaires du Québec. Le programme d’études de 195 crédits, comptant plusieurs stages en milieu clinique, l’y prépare.

Nouveaux programmes aux HEC

Par ailleurs, l’École des Hautes Études Commerciales a vu son projet de création d’un certificat en leadership organisationnel être approuvé par les membres de la Commission. Ce programme propose une formation axée sur la dynamique de l’exercice du pouvoir, ce qui inclut l’étude de la gestion du changement, du développement de l’entreprise et de l’utilisation des sources de pouvoir officielles et officieuses. L’enseignement prévoit des jeux de rôles, des simulations, etc.

Un nouveau diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion de la chaîne logistique verra aussi le jour. Ce programme, explique-t-on dans le document de présentation, traitera des principaux enjeux stratégiques et des nouvelles tendances, notamment le commerce électronique, la «conception et le développement durable de réseaux logistiques en contexte international».

Aux HEC toujours, deux nouvelles filières seront créées à l’intérieur du D.E.S.S. en gestion des organismes culturels: «gestion des arts» et «gestion des industries culturelles». Ces filières répondent aux besoins exprimés par les étudiants inscrits depuis quelques années au D.E.S.S.

Enfin, à la Faculté des sciences de l’éducation, on procédera à la création de l’option «intervention éducative» au D.E.S.S. en éducation. Ce nouveau programme, qui remplacera les options «psychopédagogie» et «orthopédagogie», permettra un «approfondissement des savoirs psychopédagogiques, orthopédagogiques et andragogiques dans un contexte de système éducatif en pleine réforme».

M.-R.S.