Édition du 07 octobre 2002 / Volume 37, numéro 7
 
  Le FICSUM: 10 ans et un nouveau logo
Pour l’occasion, le Fonds d’investissement des cycles supérieurs refait le graphisme de la revue Dire.

 

Le nouveau président du Fonds d’investissement des cycles supérieurs de l’Université de Montréal (FICSUM), Alexandre Parent, dévoilait le 26 septembre la nouvelle image de marque du FICSUM et le nouveau graphisme de la revue Dire, désormais publiée en quatre couleurs.

 «Nous n’avions pas vraiment d’identité visuelle, explique M. Parent. Pour accroître notre notoriété et mieux faire connaître les différents services offerts aux étudiants des deuxième et troisième cycles, il apparaissait nécessaire de se doter d’un logo qui évoque le dynamisme de l’organisme.»

Le nouvel emblème du FICSUM, qui a fait l’objet d’un concours lancé l’hiver dernier, s’inscrit dans cette perspective. L’acronyme «FICSUM», écrit en caractères Helvetica, accompagne un cercle jaune et une flèche rouge, qui symbolisent sa vitalité. Le tout est mis en place suivant des règles graphiques précises.

Un comité formé d’étudiants et de Lionel Dion, chargé de cours à l’École de design industriel, a été invité à évaluer les travaux des participants. Ces derniers semblent avoir apprécié l’exercice à en juger par leur nombre, une trentaine, et par la qualité des maquettes soumises. «L’originalité du logo, son attrait visuel et sa facilité de reproduction ont été les principaux critères de sélection», signale Alexandre Parent.

Le concept retenu a été imaginé par Colin Chhay, étudiante à l’École de design industriel, qui a obtenu une bourse de 500 $, tandis que les gagnants du deuxième et du troisième prix (Duc-Chinh Nguyen et Nicolas Thériault, aussi étudiants à l’École de design industriel) ont reçu respectivement 300 et 200 $. Une mention spéciale a été accordée à Julie Girard, également étudiante en design à la Faculté de l’aménagement.

Créé en 1992, le FICSUM a pour mission de promouvoir les échanges intellectuels entre les étudiants des cycles supérieurs et l’ensemble des acteurs du milieu universitaire. L’organisme est financé par les étudiants à la maîtrise et au doctorat grâce à une cotisation trimestrielle de 5,50 $. Le Fonds a un budget annuel de plus de 100 000 $ qui permet de subventionner plusieurs projets et services, dont un programme de bourses de fin d’études, des tables rondes (qui devraient être diffusées au cours de l’automne sur les ondes de la radio CISM 89,3 FM) et la revue Dire.

L’image de renouveau et de vitalité que le FICSUM projette depuis quelque temps doit beaucoup à cette publication, unique en son genre au Québec. «Les étudiants participent à toutes les étapes de la production, ce qui leur permet d’acquérir une expérience dans le domaine de l’édition scientifique, fait valoir l’éditrice, Anny Létourneau. De notre côté, nous bénéficions de leur expertise et de leurs commentaires pour améliorer sans cesse la qualité de la revue.»

Dire est publiée trois fois l’an et est distribuée à près de 8000 étudiants des cycles supérieurs, qui sont d’ailleurs invités à y collaborer. «C’est un tremplin pour une première publication», souligne Mme Létourneau, qui rappelle l’importance de publier pour obtenir des bourses de recherche.

D’abord considérée comme un organe d’information, Dire s’est transformée au fil des ans en un outil précieux de rassemblement et de rayonnement de la recherche effectuée à l’Université. Dans le numéro courant, par exemple, on présente des articles axés sur la thématique des réseaux, qui vont de l’histoire aux nouvelles technologies et aux sciences pures. On peut lire aussi une interview avec le journaliste Yanick Villedieu sur le réseau de la santé.

Illustré avec originalité, le dernier numéro de Dire arbore une apparence complètement modifiée. Le changement le plus évident touche l’aspect visuel. Mais la structure de présentation a aussi été repensée afin d’améliorer le style et le ton de la publication. «Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’élargir le lectorat de la revue en la rendant plus accessible, ce qui nous a d’ailleurs menés à étendre notre distribution à plus de 120 points de vente au Québec», indique Anny Létourneau.

Dire est vendue 4,95 $. On peut s’abonner à la revue sur son site Internet (qui a lui aussi fait peau neuve au cours de l’été), où l’on a désormais accès à tous les articles parus depuis la création de la publication: www.dire.umontreal.ca.

Dominique Nancy



 
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