Édition du 28 octobre 2002 / volume 37, numéro 9
 
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Subventions de la FCI - Le juge Gonthier reçoit un doctorat honoris causa - Première chaire en santé et vieillissement au Canada - Fermeture du stationnement P-2A - Francine Bourget - Fondation Walter-J.-Somers - CIRANO

Subventions de la FCI pour sept nouveaux chercheurs de l’UdeM

Sept nouveaux chercheurs de l’Université de Montréal recevront l’aide de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). L’investissement d’environ 1,2 M$ leur permettra d’avoir accès à du matériel de recherche de pointe.

Il s’agit de Pascal Belin, du Département de psychologie (172 303 $); Guylaine Bouchard, du Département de nutrition (200 000 $); Frédéric Gosselin, du Département de psychologie (91 744 $); Karim Maghni, de la Faculté de médecine (199 957 $); Marc Servant, de la Faculté de pharmacie (198 529 $); Mounib Elchebly (120 250 $) et Alain Moreau (204 638 $), tous deux du Département de biochimie.

La FCI a procédé à ces investissements en vertu de son fonds de relève, qui injectera 17 M$ dans l’infrastructure nécessaire aux nouveaux professeurs, et de son fonds d’exploitation des infrastructures (FEI), qui contribuera pour 5,1 M$ aux coûts d’exploitation et d’entretien associés aux nouveaux projets d’infrastructure. Contrairement aux autres programmes de la FCI, le FEI n’oblige pas les établissements à trouver du financement de contrepartie.

Ces nouvelles subventions portent à 153 le nombre des bénéficiaires du Fonds de relève de la FCI à l’Université de Montréal depuis la création de ce programme conçu pour aider les nouveaux professeurs talentueux à démarrer dans leur carrière. On en compte 23 pour l’École Polytechnique et 2 pour HEC Montréal.

Dominique Nancy

 

Le juge Charles D. Gonthier en compagnie du recteur Robert Lacroix et de Jacques Frémont, doyen de la Faculté de droit. 

Le juge Gonthier reçoit un doctorat honoris causa

Sur la recommandation de la Faculté de droit, l’Université a décerné un doctorat honoris causa au juge Charles D. Gonthier, de la Cour suprême du Canada et juriste émérite.

Diplômé en droit de l’Université McGill (avec distinction), le juge Gonthier a d’abord connu une carrière remarquable dans un des plus grands bureaux d’avocats de Montréal. En octobre 1974, il accède à la magistrature et siégera à la Cour supérieure du Québec jusqu’en 1988. Après quelques mois à la Cour d’appel du Québec, il est nommé en 1989 à la Cour suprême du Canada, où il siège depuis lors.

Ses qualités intellectuelles font de lui un des juges canadiens les plus estimés et les plus influents. Par la rigueur mais aussi par l’audace et par l’humanisme de ses jugements, il aura marqué le développement du droit canadien, et cela, dans les domaines les plus divers.


 

Dans l’ordre habituel, Colette Tracyk, directrice de l’IUGM, Michel Saucier et le doyen Jacques Turgeon. 

Première chaire en santé et vieillissement au Canada

La première chaire pharmaceutique en santé et vieillissement au Canada a été inaugurée le 18 octobre à l’Université de Montréal. La Faculté de pharmacie et l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) accueilleront un professeur de clinique et un chercheur de grand renom pour le développement de soins pharmaceutiques modèles et la recherche en santé et vieillissement. Cette nouvelle chaire aura pour vocation l’optimisation de l’utilisation des médicaments et des soins pharmaceutiques chez la personne âgée dans un contexte de continuité de soins.

La création de cette chaire a été rendue possible grâce à la générosité de Michel Saucier, président et chef de la direction de Sabex, qui a fait don en son nom de 1,25 M$ à son alma mater, la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal.

Pour le doyen de la Faculté, Jacques Turgeon, l’établissement de la Chaire pharmaceutique Michel-Saucier en santé et vieillissement est d’une importance capitale pour le développement interdisciplinaire de soins de qualité auprès de la population vieillissante.

«Compte tenu du nombre de médicaments que consomment les personnes âgées, il est urgent d’investir dans la recherche pharmaceutique à l’intention de cette clientèle», a ajouté Colette Tracyk, directrice de l’IUGM.

En considérant le partenariat financier de l’Université et de l’Institut, le montant total de cette nouvelle chaire dépassera les deux millions de dollars.

Fermeture du stationnement P-2A et du chemin de Polytechnique

Le stationnement P-2A, emplacement des futurs pavillons Jean-Coutu et Marcelle-Coutu, est fermé depuis le vendredi 18 octobre. Le stationnement P-3, situé sur le côté ouest de la centrale thermique, demeurera ouvert, mais on ne pourra désormais y accéder que par le chemin des Services. En conséquence, le chemin de Polytechnique sera complètement fermé durant une période approximative de deux ans pour des raisons de sécurité. Seuls les véhicules d’urgence, de construction et de livraison ainsi que le personnel des chantiers sont autorisés à y circuler. Il est également interdit aux piétons et aux cyclistes d’utiliser le chemin de Polytechnique.

Pour plus d’information sur les chantiers: www.umontreal.ca/travaux.

 
Francine Bourget, directrice générale des ressources humaines

La vice-rectrice aux ressources humaines, Gisèle Painchaud, vient d’annoncer la nomination de Francine Bourget au poste de directrice générale des ressources humaines. Le Comité exécutif a accepté la recommandation unanime du comité de nomination à sa réunion du 15 octobre.

Mme Bourget est entrée à l’Université de Montréal au mois d’avril dernier, quelques mois après la création du vice-rectorat aux ressources humaines. Sa nomination a aussi permis d’achever la nouvelle structure organisationnelle de la Direction des ressources humaines.

Avant son arrivée à l’Université, Mme Bourget était directrice des ressources humaines, Opérations et approvisionnement, chez Bombardier Aéronautique. Au fil du temps, elle a acquis une grande expérience dans le domaine de la gestion des ressources humaines, notamment l’intégration de la fonction «ressources humaines» aux stratégies organisationnelles, la gestion du changement, la planification de la relève et la définition d’une stratégie d’apprentissage et d’implantation de projets de formation en e-learning.

Francine Bourget est diplômée de l’Université de Montréal (baccalauréat spécialisé en éducation physique) et de l’Université Laval, où elle a obtenu un M.B.A. en management et développement organisationnel. Elle termine à ce même établissement un doctorat en administration spécialisé en gestion du changement.


La Fondation Walter-J.-Somers s’associe à la Chaire de management stratégique international de HEC Montréal

La Chaire de management stratégique international, créée en mars dernier à HEC Montréal, portera dorénavant le nom de Walter-J.-Somers. Cette décision a été prise à la suite d’une importante contribution de la Fondation Walter-J.-Somers à HEC Montréal dans le cadre de la campagne de financement Un monde de projets.

Les travaux de la chaire seront concentrés sur le positionnement stratégique, qui consiste en la recherche de situations permettant à l’organisation de créer et de préserver de la valeur, ainsi que sur le fonctionnement des organisations. Plus précisément, on s’attardera aux difficultés d’implantation des stratégies, notamment dans les situations difficiles à comprendre et à maîtriser par les gestionnaires. Ces travaux donneront lieu à des publications ainsi qu’à la production de cas et à l’offre de séminaires de perfectionnement pour cadres et hauts dirigeants.

Le titulaire de la chaire est Taïeb Hafsi. Ce professeur de stratégie des organisations à HEC Montréal possède un diplôme d’ingénieur en génie chimique, une maîtrise en management de la Sloan School du Massachusetts Institute of Technology et un doctorat en administration des entreprises de la Harvard Business School. Ses recherches portent essentiellement sur la gestion stratégique des organisations complexes, particulièrement les entreprises diversifiées, les entreprises dispersées géographiquement, les organisations à but non lucratif, les entreprises publiques et les gouvernements.


 

Jean-Marc Rousseau, nommé PDG du CIRANO

Jean-Marc Rousseau vient d’être nommé président-directeur général du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO). Il entrera dans ses nouvelles fonctions le 27 novembre. Il succède ainsi à Marcel Boyer, PDG du CIRANO depuis 1998.

Titulaire d’un doctorat en recherche opérationnelle du Massachusetts Institute of Technology, Jean-Marc Rousseau est premier vice-président du CIRANO depuis septembre 2001. Il a été cofondateur et vice-président de la recherche et du développement des affaires de GIRO de 1979 à 2000. GIRO est une entreprise spécialisée dans la conception et la commercialisation de logiciels visant à accroître la productivité, notamment pour l’établissement d’horaires dans les transports publics et l’aménagement de ceux de tournées de collecte et de livraison. Ses logiciels sont maintenant implantés dans plus de 200 organisations réparties dans 25 pays. M. Rousseau a aussi été directeur du Centre de recherche sur les transports de 1979 à 1987 et professeur au Département d’informatique et de recherche opérationnelle de 1973 à 1992.




 
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