Édition du 3 février 2003 / volume 37, numéro 19
 
  Actualités
Pavillons Marcelle et Jean-Coutu: c’est parti! - Le Centre de communication écrite lance son site Web - Polytechnique et HEC Montréal dans un concours de beauté - L’UdeM première aux Jeux canadiens de la science - Victoire de l’équipe de HEC

 
Pavillons Marcelle et Jean-Coutu: c’est parti!

Une première pelletée de terre a été donnée le 17 décembre à l’emplacement des futurs pavillons Marcelle-Coutu et Jean-Coutu. D’ici trois ans, le Pavillon Jean-Coutu logera la Faculté de pharmacie et le Pavillon Marcelle-Coutu sera le siège de l’Institut de recherche en immunovirologie et en cancérologie. Le don personnel de 12,5 M$ de Jean Coutu permettra à la Faculté de pharmacie d’accueillir quelque 500 nouveaux étudiants, alors que le second pavillon créera 163 emplois directs. Sur la photo, dans l’ordre habituel, Jacques Turgeon, doyen de la Faculté de pharmacie, Marcelle Coutu, Jean Coutu, le recteur Robert Lacroix et Pierre Chartrand, directeur général exécutif de l’Institut de recherche en immunovirologie et en cancérologie.


 

 
Le Centre de communication écrite lance son site Web

«L’envahissement de l’anglo-américain appauvrit la langue française.» Si elle manie habilement le français, Lorraine Camerlain ne parle pas la langue de bois. Pour la directrice du Centre de communication écrite de l’Université de Montréal (CCE), la suprématie de l’anglais sur les autres langues est un phénomène inquiétant. «Il faut réagir, car, si certains mots empruntés à la culture anglaise sont utiles lorsque le français ne possède pas d’équivalents — par exemple “baseball”, “short” et “steak” —, d’autres viennent interférer avec les expressions et les mots français déjà existants. Ces emprunts nuisent à la clarté de l’expression.»

C’est pourquoi sur son site Web le CCE accorde une attention particulière aux emprunts faits à l’anglais. On y apprend notamment qu’au Québec, contrairement à la France où l’on utilise couramment des termes anglais, tout emprunt direct à la langue de Shakespeare est suspect. «Ici, on commet plutôt des anglicismes sémantiques et syntaxiques», commente Mme Camerlain, qui enseigne la rédaction de la langue française en milieu universitaire depuis une vingtaine d’années.

Le mandat du CCE est de mettre en œuvre la Politique de la maîtrise de la langue française dans les études, que l’Université de Montréal a adoptée en novembre 2001. Cours, ateliers, rencontres avec des spécialistes, concours de rédaction sont organisés par les professionnelles et des collaborateurs du Centre, qui offre également aux étudiants un service de documentation et un centre d’aide en français.

En décembre dernier, le CCE a ajouté une corde à son arc en lançant son site Web (www.cce.umontreal.ca), donnant ainsi aux étudiants un plus grand accès aux outils de perfectionnement.

Le site présente de façon conviviale un contenu pertinent, dont la liste des ateliers que propose le CCE ainsi que la liste des cours sur la langue et la rédaction offerts «en classe» ou «à distance» par la Faculté de l’éducation permanente.

La section «Boîte à outils» est particulièrement intéressante, car elle fournit une foule de renseignements utiles à propos des anglicismes et autres difficultés de la langue française — par exemple la syntaxe et l’orthographe grammaticale. L’internaute peut même mettre ses connaissances à l’épreuve; divers exercices et corrigés sont accessibles en ligne. Par ailleurs, on y trouve des capsules linguistiques, des titres d’ouvrages de référence et une série de liens vers des sites essentiels pour toute personne désireuse de parfaire son français: le Grand dictionnaire terminologique, les téléinformations linguistiques de HEC Montréal et Le nouveau petit Robert, pour ne nommer que ceux-là.

Enfin, une section du site est spécialement conçue pour les étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation. Une partie comprend des problèmes pratiques sous forme de textes à corriger et l’autre porte sur la terminologie du domaine de l’éducation.

Dominique Nancy

 

Polytechnique et HEC Montréal dans un concours de beauté

Deux équipes de l’École Polytechnique et de HEC Montréal ont été sélectionnées pour participer au L’Oréal e-Strat Challenge 2003, une compétition internationale en ligne qui permet aux étudiants de démontrer leurs qualités d’entrepreneurs tout en découvrant la dimension stratégique du marché de la beauté.

Cette année, près de 17 000 étudiants des meilleures universités de 80 pays dans le monde se sont inscrits à cette compétition, qui fait partie de la stratégie globale de recrutement de L’Oréal. Parmi les participants, 800 équipes composées chacune de trois étudiants ont passé les sélections. Les universités québécoises sont très bien représentées avec 11 équipes participantes, dont une de l’École Polytechnique et une autre de HEC Montréal. Le L’Oréal e-Strat Challenge a démarré le 13 janvier et se terminera le 10 mars.

 

L’UdeM première aux Jeux canadiens de la science

Une équipe de l’Université de Montréal, constituée presque entièrement d’étudiants en physique, a remporté la première place aux 6es Jeux canadiens de la science, tenus récemment sur le campus de l’Université Laval.

Créée en 1998, cette manifestation interuniversitaire annuelle a pour but d’augmenter la visibilité des sciences auprès des médias. La compétition amicale était cette année entièrement bilingue. Les épreuves incluent des activités aussi diverses que des débats oratoires, un tournoi de volley-ball, un spectacle à thème scientifique et la construction d’un dispositif en cascade permettant de dérouler un drapeau.

Quatorze équipes universitaires, pour un total de plus de 250 étudiants en sciences du Québec, de l’Ontario et du reste du Canada, se sont ainsi affrontées à Québec du 8 au 12 janvier. Même s’il s’agissait de sa première participation, l’équipe de l’Université de Montréal s’est classée première au classement général grâce notamment à sa prestation artistique et en remportant la deuxième place au concours de Génies en herbe.

 

Victoire de l’équipe de HEC Montréal aux Jeux du commerce

L’équipe de HEC Montréal a remporté une victoire éclatante en raflant la première place aux 15es Jeux du commerce, qui se sont déroulés à Hull du 17 au 19 janvier. Cette compétition interuniversitaire réunissait 12 universités de l’est du Canada.

L’équipe, composée de 75 étudiants au B.A.A., s’est particulièrement distinguée dans les épreuves scolaires en remportant la première place dans les compétitions de cas en commerce international et en comptabilité, la deuxième place dans la compétition de cas en marketing et la troisième place dans les compétitions de cas en fiscalité, en gestion des ressources humaines, en stratégie et en technologies de l’information ainsi qu’au débat oratoire.

En outre, l’équipe de HEC Montréal s’est classée première aux épreuves sociales. Dans les épreuves sportives, elle a remporté une troisième place au kinball.

C’est la huitième fois en 15 ans qu’une équipe de HEC Montréal accède à la première place aux Jeux du commerce, qui ont été créés par des étudiants de l’École.




 
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Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement