Édition du 20 octobre 2003 / volume 38, numéro 8
 
  Objectif Centraide: «Donnez plus!»
Le recteur incite le personnel à faire un effort supplémentaire.

Le recteur Robert Lacroix

À l’Université de Montréal, l’objectif de la dernière campagne maison de Centraide du Grand Montréal (250 000 $) a été atteint et même légèrement dépassé. Mais, selon Robert Lacroix, le don moyen par personne et le taux de participation ont été moins élevés que dans les autres universités montréalaises.

Pour le recteur Lacroix, lui-même «donateur leader» (don de plus de 1000 $ par année), la campagne 2003 devra afficher un meilleur bilan, tant au chapitre de la participation que de celui du don moyen. Forum lui a posé quelques questions.

Pourquoi donnez-vous à Centraide?

C’est le seul organisme qui s’occupe de l’ensemble des maux les plus pénibles de notre société: violence familiale, malnutrition, toxicomanie, analphabétisme, etc. Il est vrai cependant que nous sommes sollicités par toutes sortes d’organismes qui défendent des causes justes. Avec Centraide, nous avons une garantie que nos dons se rendent à destination. J’ai eu l’occasion de visiter quelques organismes financés par Centraide et j’ai pu constater que les personnes qui y travaillent font preuve de beaucoup d’imagination, de dévouement et de générosité pour trouver des solutions aux problèmes qui se présentent. Personnellement, je limite mes dons de nature sociale à Centraide et je donne plus.

Si j’ai 1000 $ à donner, les verserai-je à Centraide ou au Fonds de développement de l’Université de Montréal?

La question est mal posée. Centraide n’est pas un concurrent de l’Université, car il ne défend pas les mêmes causes. On peut très bien donner aux deux. La campagne de financement Un monde de projets, qui vient de se terminer, a produit des résultats extraordinaires dans le contexte et cela nous permettra d’aller plus loin. Mais de façon plus générale, nous devons développer un réflexe de générosité. L’État ne peut pas tout faire.

À votre avis, combien devrait-on donner? Quel est l’objectif institutionnel?

Il n’y a aucun objectif officiel. Mais mon souhait est que chaque personne qui ne contribue pas à la campagne se demande pourquoi elle ne donne pas. Et j’aimerais que les donateurs s’interrogent aussi: quelle a été l’évolution de leur don au cours des dernières années? Les besoins augmentent, les efforts doivent augmenter aussi. Si l’on constate un accroissement du don moyen et du taux de participation, je serai satisfait.

Quand on regarde les statistiques, on a parfois l’impression que les bas salariés font de plus grands efforts que les hauts salariés. Pourtant, dans certains cas, ceux-ci peuvent bénéficier d’un remboursement d’impôt de l’ordre de 50 %. Je lance donc un appel particulier à tous les hauts salariés.

Mathieu-Robert Sauvé



 
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Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement