Édition du 3 novembre 2003 / volume 38, numéro 10
 
  Vient de paraître
Les temps du paysage - Éléments de syntaxe du français: méthodes d’analyse en grammaire générative - Villes moyennes et mondialisation: renouvellement - Mal de Terre - Introduction à la victimologie

Les temps du paysage

Le paysage est d’actualité. Il est de notre temps d’en parler ou d’en évoquer les qualités et de se poser des questions sur ce qu’il fut, ce qu’il est et ce qu’il sera. Le paysage porte en lui toutes les interrogations du temps: le passé, le présent et le devenir. Son existence naît de regards, d’expériences et d’intentions projetées.

Ce livre permet de restituer au paysage la nature et la portée de la valeur temps: dans les enjeux qu’elle soulève, les cadres d’analyse qu’elle requiert ainsi que les gestes qu’elle motive. La perception du paysage comme construit social, l’interrogation sur la ruralité, la question de l’affichage en paysage urbain montrent à quel point les différentes facettes du paysage méritent toute notre attention. Le livre reflète une variété de points de vue: l’architecture de paysage, l’urbanisme et l’architecture, la géographie et la sociologie… Un premier bilan convaincant de la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal.

Ont collaboré à cet ouvrage Gérard Beaudet (Urbanisme),

Denis Bilodeau (Architecture), Gérald Domon (Architecture de paysage), Michel Gariépy (Urbanisme), Peter Jacobs (Architecture de paysage), Iréna Latek

(Architecture), Marie Lessard (Urbanisme), Sylvain Paquette (chaire Paysage et environnement), Philippe Poullaouec-Gonidec (chaire Paysage et environnement), Bernard St-Denis (Architecture de paysage), François Tremblay (Architecture de paysage ) et Ron Williams (Architecture de paysage).

Sous la direction de Philippe Poullaouec-Gonidec, Sylvain Paquette et Gérald Domon, Les temps du paysage, Les Presses de l’Université de Montréal, 2003, 24,95 $.

 

Éléments de syntaxe du français: méthodes d’analyse en grammaire générative

Écrit dans une langue claire et accessible, et sur un ton souvent humoristique, ce livre propose aux étudiants en linguistique, aux traducteurs, aux futurs enseignants du français et à tous ceux qui s’intéressent au langage de jeter un regard nouveau sur le système qui sous-tend la structure de la langue. L’ouvrage présente et décrit les principaux aspects de la syntaxe du français standard et, à l’occasion, du français québécois. Au-delà de la simple observation, le lecteur est invité à analyser les formes linguistiques. Pas à pas, on le guide dans la découverte d’un modèle théorique, celui de la grammaire transformationnelle de Chomsky. Chemin faisant, il fera aussi l’apprentissage du style d’argumentation rigoureux en usage dans le domaine des sciences. Chacun des chapitres se termine par des suggestions de lectures spécialisées et par des exercices.

Christine Tellier est professeure au Département de linguistique et de traduction de l’UdeM.

Christine Tellier, Éléments de syntaxe du français: méthodes d’analyse en grammaire générative, 2e édition, Boucherville, Gaëtan Morin éditeur, 2003.

 

Villes moyennes et mondialisation: renouvellement de l’analyse et des stratégies

Si l’existence de la ville moyenne ne fait pas de doute comme être géographique et objet d’étude, force est d’admettre qu’il est malaisé de l’appréhender à coup sûr dans son volume, son profil, sa substance. Toutefois, l’importance des villes moyennes est régulièrement rappelée. Dans le contexte de la métropolisation de l’économie, elles sont souvent déclassées, mais elles continuent de jouer un rôle d’intermédiation.

Face aux défis contemporains, les villes moyennes cherchent leur voie, définissent un projet de développement. La recherche de relais, de créneaux porteurs qui leur permettent de se maintenir sur la voie rapide de l’économie contemporaine est au cœur de la réflexion sur les villes moyennes. C’est l’ambition des textes ici rassemblés que d’explorer les multiples situations que connaissent les villes moyennes, pour y chercher quelques fils conducteurs, à partir de l’infinie variété des situations, mais également des stratégies mises en place.

Villes moyennes et mondialisation: renouvellement de l’analyse et des stratégies rassemble les textes d’un colloque qui s’est tenu à Montréal du 18 au 20 septembre 2002. Le colloque était organisé par le Programme de gestion urbaine au Viêtnam de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal et de l’Université d’architecture de Hanoi. Le Programme de gestion urbaine au Viêtnam bénéficie de l’aide financière de l’Agence canadienne de développement international.

Ont collaboré à cet ouvrage: Gérard Beaudet, François Charbonneau et Paul Lewis, de l’Institut d’urbanisme, Jacques Fisette, de la Faculté de l’aménagement, et Claude Manzagol, du Département de géographie.

François Charbonneau, Paul Lewis et Claude Manzagol, Villes moyennes et mondialisation: renouvellement de l’analyse et des stratégies, Montréal, Éditions Trames, 2003.

 

Mal de Terre

Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollution des sols et de l’eau provoquée par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d’extinction effarant des espèces vivantes, etc.

La situation est-elle vraiment dramatique? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme? À partir des données scientifiques les plus crédibles – et de leurs incertitudes –, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète.

Son diagnostic est alarmant: si la vie sur la Terre est robuste, c’est l’avenir de l’espèce humaine qui est en cause. Le sort de l’aventure humaine, entamée il y a des millions d’années, va-t-il se jouer en l’espace de quelques décennies?

Notre avenir est entre nos mains. Il faut réagir, et vite, avant qu’il soit trop tard.

Hubert Reeves, en collaboration avec Frédéric Lenoir, Mal de Terre, Paris, Éditions du Seuil, 2003.

 

Introduction à la victimologie

La victimologie naît dans le système pénal moderne à l’intérieur duquel la victime ne joue qu’un rôle de témoin. L’objectif de cette nouvelle science est de mieux comprendre le crime et ses conséquences pour la victime. Jo-Anne Wemmers retrace la naissance de la victimologie comme science, les premiers intérêts pour la victime tout en dévoilant les relations entre la victime, l’État et l’accusé à travers les siècles et sur les différents continents. Cette introduction historique permet de comprendre les différentes définitions de la victimologie et les conséquences d’une victimisation – les effets psychologiques, les répercussions sociales ou financières pour les victimes et les solutions qui existent de nos jours, que ce soit au Canada ou dans d’autres pays.

Le transfert de la théorie à la pratique est assuré par les résultats des sondages et des recherches à propos des victimes et de la victimisation. Le lecteur peut ainsi évaluer l’importance et l’efficacité de la législation en place. L’auteure réussit brillamment à analyser et à expliquer les politiques, la participation de la victime dans la procédure pénale ainsi que la justice réparatrice aux échelons québécois, canadien et international. La victimologie dispose enfin de son manuel de base.

Jo-Anne Wemmers est professeure à l’École de criminologie de l’UdeM.

Jo-Anne Wemmers, Introduction à la victimologie, Les Presses de l’Université de Montréal, 2003, 29,95 $.



 
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