Édition du 10 novembre 2003 / volume 38, numéro 10
 
  Vient de paraître
Les femmes et la criminalité - Croissance des villes et économie du savoir

Les femmes et la criminalité

Bonne nouvelle : la criminalité diminue au Canada! Le taux d’infractions par 100 000 habitants ne cesse de baisser depuis 1992. Mauvaise nouvelle : le taux des crimes de violence augmente; c’est celui des crimes contre les biens qui diminue.

Autre mauvaise nouvelle : le taux de criminalité chez les femmes augmente; et très mauvaise nouvelle : la criminalité de violence augmente chez les femmes; elle constitue une part plus grande des infractions qui les conduisent devant les tribunaux et en prison.

Comment comprendre ces données? En les mettant en rapport avec l’évolution de la place qu’occupent maintenant les femmes dans l’espace public? En examinant la réaction sociale et pénale à leur nouveau statut de personnes émancipées? En faisant l’hypothèse de l’augmentation réelle d’une déviance à des valeurs sociales plus fondamentales – davantage de violence contre les personnes plutôt que dominance des infractions contre la propriété ou aux lois sur les drogues? Ou encore, changement dans le droit?

L’auteure examine les faits sociaux et les statistiques criminelles, et les interprète à la lumière de la sociologie du droit et des théories féministes.

Marie-Andrée Bertrand est professeure émérite de l’UdeM.

Marie-Andrée Bertrand, Les femmes et la criminalité, Athéna Éditions, 2003.

 

Croissance des villes et économie du savoir

Le développement accéléré des nouvelles technologies de l’information et des télécommunications a conduit certains observateurs à prévoir ni plus ni moins la fin des villes. Libérés des contraintes de la distance, individus et entreprises allaient pouvoir enfin s’affranchir des inconvénients de la vie urbaine. Il n’en est rien. La croissance des villes est toujours aussi forte, mais elle s’appuie davantage sur ce que la ville peut offrir comme lieu de concentration et de diffusion du savoir et des connaissances. Les villes se retrouvent de plus en plus en concurrence entre elles pour attirer les activités de haut savoir et le talent.

Cet ouvrage porte sur les déterminants de cette croissance. Il propose une analyse des liens entre la ville comme lieu de concentration spatiale des activités humaines et le savoir comme source d’innovation et de croissance économique. Il vise en fait à montrer comment certaines villes ou régions développent un avantage compétitif et améliorent leur rendement en s’appuyant sur le savoir.

Cet ouvrage intéressera les responsables du développement économique, les gestionnaires et les élus des villes et des régions métropolitaines. Il devrait intéresser également les spécialistes de l’économie urbaine, des sciences régionales et de la géographie économique.

Alain Lapointe est professeur titulaire à l’Institut d’économie appliquée de HEC Montréal.

Alain Lapointe, Croissance des villes et économie du savoir: une perspective nord-américaine, Les Presses de l’Université Laval, 2003.



 
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