Édition du 24 novembre 2003 / volume 38, numéro 13
 
  Le Carabin Maxime Gagnier est nommé recrue de l’année au pays
L'association Sport interuniversitaire canadien a salué la saison exceptionnelle du Carabin.

Le footballeur Maxime Gagnier a connu une saison fabuleuse.

Le joueur de football Maxime Gagnier, maraudeur chez les Carabins, a été nommé, le 20 novembre, recrue de l’année pour le football universitaire au Canada au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée à Toronto.

L’étudiant s’est dit ravi d’obtenir cet honneur. Il faisait partie d’une courte liste de quatre candidats et, contrairement aux trois autres joueurs, il en était à sa première saison de football universitaire. En le désignant recrue de l’année, l’association Sport interuniversitaire canadien a salué la saison exceptionnelle du Carabin, qui avait pourtant traversé des moments difficiles l’an passé.

En effet, il y a tout juste un an, Maxime Gagnier terminait sa dernière saison avec les Diablos du Cégep de Trois-Rivières (collégial AA) en s’interrogeant sur son avenir. N’ayant joué qu’un seul match en raison d’une blessure à un genou, il a vécu la saison la plus frustrante de sa carrière. Les choses se présentent tout à fait différemment aujourd’hui, après une saison exceptionnelle avec les Carabins. Déjà, le 3 novembre, Maxime Gagnier avait été nommé recrue de l’année au Québec. Le 20 novembre, c’est à l’occasion des célébrations entourant le match de la coupe Vanier – la finale interuniversitaire – qu’il a reçu son titre national.

Une saison fabuleuse

En début de saison, l’athlète âgé de 20 ans et originaire de Baie-Comeau (il a toutefois grandi à Trois-Rivières) avait toutes les raisons du monde de se poser des questions puisque, en plus d’effectuer un retour au jeu, il devait s’adapter à un calibre de jeu supérieur et à un déménagement à Montréal. Par-dessus tout, il se devait de combiner le football avec ses études en génie industriel, amorcées en janvier dernier à l’École Polytechnique.

Celui qui se décrit comme un boute-en-train sur le terrain s’est rapidement imposé au sein de la jeune formation des Carabins. En huit matchs, il a récolté huit interceptions, un sommet au pays, qu’il a retournées sur un total de 133 verges dont 2 jusque dans la zone des buts pour le touché. Maxime Gagnier a aussi cumulé 15 plaqués, 2 sacs du quart-arrière en plus de recouvrir un ballon et de rabattre 7 passes au sol. Il a

finalement mené les Carabins pour les retours de bottés de dégagement en retournant le ballon sur une distance totale de 261 verges tout en inscrivant un troisième touché de cette façon.

En demi-finale de l’association du Québec contre l’Université Concordia, il a réalisé une neuvième interception pour terminer la saison avec une moyenne de une interception par match.

Une véritable «peste» sur le terrain

Maxime Gagnier a ainsi grandement contribué à l’impressionnante progression des Carabins, qui ont terminé leur deuxième saison dans le circuit de Sport interuniversitaire canadien avec une fiche de six victoires et deux défaites, un revirement de situation hors du commun par rapport à la saison précédente.

«Maxime a eu un impact dès son arrivée et nous a permis de remporter trois de nos victoires, ce qui est assez exceptionnel pour un joueur qui occupe le poste de maraudeur. Même s’il en était à sa première année, il a dû faire nos modifications contre les jeux aériens de nos adversaires et il les a accomplies de brillante façon en plus de jouer un rôle de premier plan dans nos unités spéciales. Sa plus grosse qualité demeure toutefois son sens inné du jeu, un aspect qui ne s’enseigne pas», a commenté son entraîneur-chef, Jacques Dussault.

Dès le deuxième match de la saison, Maxime Gagnier a en effet acquis une réputation de véritable «peste» pour les quarts adverses avec deux interceptions en moins de une minute, dont une retournée pour le touché, dans une victoire de 12-11 contre l’Université McGill. Trois matchs plus tard, il interceptait le quart des Gaiters, Sylvain Desrochers, à deux reprises en plus de retourner un botté de dégagement jusque dans la zone payante alors que l’UdeM s’assurait une place en l’emportant 53-22 à l’Université Bishop’s. Ces deux performances lui avaient d’ailleurs valu le titre de joueur défensif de la semaine au Québec.

Une victoire signée Gagnier contre Mount Allison

Le principal fait saillant de Maxime Gagnier demeure toutefois sa prestation durant le match contre Mount Allison disputé au CEPSUM, alors que les Bleus avaient comblé un déficit de 3-15 après une demie pour l’emporter 33-25. Avec déjà un larcin en poche en temps réglementaire, il avait joué les héros en prolongation en interceptant les Mounties sur deux jeux consécutifs pour ainsi mettre fin au match.

Benoit Mongeon

Collaboration spéciale



 
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