Les Carabins ont causé des émotions fortes chez leurs partisans tout au long de la saison, à laquelle les fêtes du 125e ont donné un relief bien particulier. On voit ici les joueurs Renaud Dutrisac (à gauche) et Jonathan Jodoin, en compagnie de l’entraîneur Jacques Dussault.

La banderole désormais familière du 125e anniversaire de l’Université a flotté au-dessus de plus de 50 événements au cours du premier trimestre. Et ce n’est qu’un début puisque quelque 80 manifestations sont au menu des fêtes d’ici le mois de mai. Mais au-delà des chiffres, quelle est la signification de tout ce branle-bas?

Pour le président du comité des fêtes, Jacques Boucher, «les fêtes permettent de centrer le message de succès, de fierté et d’appartenance» de la communauté universitaire.

Dès le début de cette année particulière, M. Boucher insistait sur le fait que le 125e fournissait une occasion en or de saluer le travail des pionniers de l’Université. D’ailleurs en mars, le comité rendra hommage à un certain nombre d’entre eux en dévoilant une liste de noms des principaux bâtisseurs de l’UdeM.

Mais M. Boucher pense qu’il faut avant tout lever son chapeau aux milliers de travailleurs, professeurs, membres du personnel de soutien, cadres, etc.

La revue Les diplômés a consacré son numéro d’automne à l’histoire, pleine de rebondissements, de l’Université.

«Le parapluie visuel du 125e et le discours rassembleur du recteur donnent un sens aux événements, qu’ils n’auraient pas eu sans cela», constate M. Boucher. Après les difficiles années de compressions budgétaires, il est rafraîchissant de pouvoir mettre l’accent sur les aspects positifs de l’Université, qui dans le passé n’a pas toujours su valoriser ses réalisations.

«Je suis très content. C’est une aventure merveilleuse», dit-il.

Aux sceptiques, il répond que «c’est beaucoup plus qu’une opération de marketing. Le 125e permet une réflexion sur le passé, il permet de mesurer le chemin parcouru. Il y a des leçons à tirer de cette expérience. D’abord, un peu de couleur – que le logo a apportée – ne fait pas de mal; ensuite lorsqu’on tape sur le même clou, cela permet de centrer le message.»

Le 17 novembre, la cafétéria du Pavillon 3200 Jean-Brillant a été baptisée Chez Valère pour honorer la mémoire de Valère Lavallée, chef des cuisines, qui a travaillé plus de 35 ans à l’Université. Cet événement a pris la forme d’un hommage à tous les employés de soutien de l’établissement.

Et ce clou de la fierté, il sera encore bien enfoncé au cours des prochains mois puisque pas moins de 80 activités se dérouleront sur le campus d’ici le mois de mai. Un grand nombre d’entre elles – qui sont de divers ordres – auraient eu lieu de toute manière, mais elles bénéficieront, grâce au contexte de célébration dans lequel elles se tiendront, d’une visibilité accrue. Presque toutes les facultés ont voulu participer à la fête, à commencer par les trois facultés fondatrices: droit, médecine et théologie, qui ont souligné deux fois plutôt qu’une la richesse de leur histoire et la contribution de leurs pionniers. Les membres de la communauté universitaire se souviendront entre autres du lancement d’un timbre à l’effigie de l’Université, de l’inauguration du Carrefour de l’information et de l’apprentissage à la Bibliothèque des lettres et des sciences humaines, de la désignation du Pavillon Roger-Gaudry, de la merveilleuse exposition consacrée aux œuvres de l’établissement, d’un formidable concert de jazz de la Faculté de musique et des matchs captivants de l’équipe de football des Carabins.

Pour la suite des choses, quelques dates sont à retenir: le 18 mars pour un grand concert de la francophonie, le 26 mars pour l’hommage aux bâtisseurs et le 29 mai pour la grande fête familiale incluant une journée portes ouvertes destinée aux employés.

Paule des Rivières