Édition du 9 février 2004 / volume 38, numéro 20
 
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Les étudiants en biologie «affichent leur science» - Haro sur les compressions

Les étudiants en biologie «affichent leur science»

Le comité organisateur du symposium: Judith Bouchard, Laure Tall, Marie-Pierre Gauthier, Mariane Fradette et Abdellatif Nemri, devant l’affiche de cet étudiant, qui présentait ses travaux sur la neurologie du système visuel.

Une quarantaine d’étudiants des deuxième et troisième cycles du Département de sciences biologiques ainsi que quelques professeurs présentaient leurs travaux sous forme de communications affichées le 29 janvier à l’occasion du 14e symposium «On affiche notre science».

L’activité annuelle, organisée par l’Association des étudiants chercheurs en biologie de l’Université de Montréal, comprenait également des conférences de Louis-Éric Trudeau (professeur au Département de pharmacologie de la Faculté de médecine), Patrick Boivin (chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale) et Luc-Alain Giraldeau (professeur à l’UQAM).

De plus, les participants ont eu droit à la projection du documentaire Bacon, le film sur l’élevage intensif du porc.

«L’objectif du symposium est de faire connaître aux étudiants du baccalauréat ce qui se fait aux cycles supérieurs et dans les laboratoires du Département, indique Mariane Fradette, une des organisatrices. Ils peuvent ainsi prendre connaissance des recherches en microbiologie, génétique, physiologie, écologie et découvrir leurs ramifications en géographie, médecine ou encore optométrie.»

Elle-même étudiante à la maîtrise, Mariane Fradette travaille sur la modélisation des habitats du saumon avec le professeur Daniel Boisclair.

Les affiches reflétaient les travaux en cours dans les six grands domaines de recherche du Département, soit la biologie moléculaire, l’écologie des eaux douces, la génétique et l’évolution, la physiologie animale, la physiologie végétale et la phytopathologie.

Des étudiants de premier cycle, aidés par leurs collègues des cycles supérieurs, ont également présenté des travaux effectués dans le cours d’initiation à la recherche.

Haro sur les compressions

L’Assemblée universitaire a adopté à l’unanimité, le 2 février, une résolution dénonçant les compressions de presque sept pour cent dans

le budget des trois grands organismes subventionnaires québécois (Fonds de la recherche en santé du Québec, Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture et Fonds québécois de recherche sur la nature et les technologies). Ces compressions «ne peuvent que freiner l’essor de la recherche effectuée au Québec», dit la résolution, qui demande plutôt au gouvernement d’augmenter le budget attribué aux organismes subventionnaires pour le financement de la recherche.

Auparavant, au cours de la séance, le vice-recteur à la recherche, Alain Caillé, avait rapporté que chaque conseil avait en quelque sorte adopté sa propre stratégie quant aux compressions, qu’il établit précisément à 6,75 %. Mais les conséquences seront partout néfastes.

«L’enjeu du financement de la recherche ne peut être traité séparément de l’enjeu du financement de l’Université», a rappelé M. Caillé.

Le recteur, Robert Lacroix, a pour sa part précisé que l’Université avait fait parvenir deux lettres au gouvernement «sur notre désarroi face à ces compressions».



 
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