Édition du 29 mars 2004 / volume 38, numéro 26
 
  L’Assemblée nationale rend un vibrant hommage à l’Université
Une motion est adoptée à l’unanimité à l’occasion du 125e anniversaire de l’Université

 

Le chancelier, André Caillé, le premier ministre, Jean Charest, le président de l’Assemblée nationale, Michel Bissonnet, le chef de l’opposition officielle, Bernard Landry, et le recteur

L’Assemblée nationale a rendu un hommage senti à l’Université le 24 mars en adoptant à l’unanimité une motion qui «souligne le 125e anniversaire de fondation de l’Université de Montréal ainsi que sa contribution exceptionnelle à l’édification du Québec moderne».

Pour une rare fois, en effet, les députés de tous les partis ont mis leurs divergences de côté afin de saluer l’établissement qui, selon les mots du ministre de l’Éducation, Pierre Reid, «contribue activement à faire du Québec une société moderne, une société résolument tournée vers l’avenir, une société du savoir». M. Reid avait lui-même présenté la motion. Il n’a pas été le seul à louer l’Université. La députée de Taillon et critique de l’opposition officielle en matière d’éducation, Pauline Marois, s’est dite impressionnée par le parcours de l’UdeM, «qui a toujours su s’adapter aux besoins du Québec». Mme Marois a noté que, «lorsque l’Université de Montréal se démarque, c’est tout le Québec qui se démarque».

Le recteur, Robert Lacroix, et le chancelier, André Caillé, ont assisté à la présentation de la motion, qui a été suivie d’une réception à laquelle avaient été conviés tous les députés diplômés de l’Université, dont le nombre s’établit à 38. À cette occasion, le premier ministre, Jean Charest, et le chef de l’opposition officielle, Bernard Landry, ont tous deux salué la contribution de l’établissement.

Pour sa part, le recteur a démontré à quel point les liens entre l’Assemblée nationale et l’UdeM étaient étroits. «Les liens qu’entretient l’Université avec l’Assemblée nationale ne s’arrêtent pas à la diplomation ni à la vie étudiante. Nos deux institutions se sont nourries l’une l’autre depuis leur naissance pour ainsi dire, comme en témoignent les nombreux transfuges qui ont pris congé de l’une pour servir l’autre.»

Le recteur a aussi rappelé que plusieurs députés ont d’abord «attrapé» la fièvre politique sur le campus de l’UdeM. À noter que quatre députés ont été présidents de l’Association générale des étudiants de l’Université de Montréal, soit Jean Cournoyer, Daniel Johnson père, Pierre Marois et Bernard Landry.

Depuis 1878, 301 parlementaires ont fait leurs études à l’UdeM. Et des 30 premiers ministres qui ont gouverné la province depuis 1867, 10 sont diplômés de l’Université. Ce sont Lomer Gouin (1885), Maurice Duplessis (1913), Paul Sauvé (1930), Daniel Johnson père (1940), Jean-Jacques Bertrand (1941), Robert Bourassa (1956), Pierre-Marc Johnson (1970), Daniel Johnson fils (1966), Jacques Parizeau (1960) et Bernard Landry (1963). Tous sont diplômés en droit, à l’exception de M. Parizeau, qui fréquenta l’École des Hautes Études Commerciales.

Pour le recteur, il ne fait pas de doute que professeurs et parlementaires sont guidés par un même idéal, celui de servir les intérêts supérieurs du Québec.

Paule des Rivières



 
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