Édition du 29 mars 2004 / volume 38, numéro 26
 
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L’OLF récompense l’Université - Fondation Marie-Robert: soutenir la recherche sur les traumatismes crâniens - Livres rares et collections spéciales

L’OLF récompense l’Université

Sur notre photo, de gauche à droite, Bernard Motulsky, directeur général des communications et du recrutement à l’Université, Mme de Villers et Lorraine Carmerlain, directrice du CCE

Marie-Éva de Villers a reçu, le 22 mars, le prix Camille-Laurin, décerné par l’Office de la langue française (OLF). C’est la ministre de la Culture et des Communications, Line Beauchamp, qui a remis son prix à Mme de Villers, qui est l’auteure du Multidictionnaire de la langue française, ouvrage de référence très respecté et très populaire. La lauréate a également publié le Multidictionnaire électronique, La grammaire en tableaux, Le Multi des jeunes ainsi que Le dico pratique. Depuis 1990, Marie-Éva de Villers est rattachée à HEC Montréal, où elle dirige l’équipe qui met en œuvre la politique de la qualité de la communication en langue française auprès des étudiants.

Par ailleurs, le Centre de communication écrite (CCE) de l’Université a reçu un prix pour la promotion d’une langue de qualité dans l’enseignement collégial et universitaire. L’Office de la langue française a salué le fait que les étudiants pouvaient s’inscrire sans frais à plus de 20 ateliers. Un soutien individuel est aussi offert et le site Web du Centre propose une boîte à outils bien garnie en matière de français.

 

Fondation Marie-Robert: soutenir la recherche sur les traumatismes crâniens

Marie Robert en compagnie du Dr Jean Rouleau, doyen de la Faculté de médecine

Chaque année au Québec, 4000 personnes sont hospitalisées à la suite d’un traumatisme crânien. De ce nombre, 1000 auront besoin de soins soutenus de réadaptation et 280 ne survivront pas.

Pour soutenir la recherche médicale dans ce domaine, Marie Robert, diplômée de l’UdeM en sciences politiques et en droit, a créé un fonds de dotation à la Faculté de médecine. Objectif: recueillir 100 000 $ pour offrir des bourses de recherche à tout étudiant, professeur, chercheur ou clinicien qui travaille principalement sur la question des traumatismes crâniens.

À l’occasion de son récent passage à l’Université, Mme Robert versait une nouvelle tranche de 30 000 $ à ce fonds institué en 1993 et dont le capital dépasse maintenant les 86 000 $.

«Les recherches que nous voulons soutenir sont celles qui portent sur les 60 premiers jours suivant un traumatisme, précise Mme Robert. Nous savons que cette période est cruciale pour la réadaptation. C’est même bien souvent une question d’heures: la qualité de l’intervention dans les premiers instants après le traumatisme est déterminante pour prévenir les séquelles. Les nouveaux traitements qui découleront de la recherche permettront aux victimes de reprendre une part active dans la société tout en allégeant la charge de leurs proches.»

Une réadaptation réussie

Marie Robert sait de quoi elle parle. Elle-même victime d’un accident de la route en 1991, elle a été plongée dans le coma pendant deux semaines. Souffrant de nombreux traumatismes, paralysée du côté gauche, on lui accordait 30 % de chances de survie. Heureusement pour elle, l’intervention rapide et appropriée d’une infirmière dépêchée sur les lieux de l’accident a limité les séquelles.

Hospitalisée à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, Mme Robert a eu une seconde chance dans son épreuve. Sur place, le Dr Jacques Provost poursuivait des recherches sur les traumatismes crâniens et Marie Robert a été admise dans le protocole. C’est à ce neurochirurgien qu’elle doit, pour une bonne part, sa réadaptation.

«C’est ainsi que j’ai réalisé qu’il n’y avait rien pour soutenir la recherche sur les traumatismes crâniens, souligne-t-elle. Il fallait faire quelque chose.» Neuf mois après sa sortie de l’hôpital, elle créait la fondation qui porte son nom.

La Fondation Marie-Robert est appuyée par les six centres de traumatologie du Québec. Parmi ses principaux partenaires financiers, on retrouve la Banque Nationale, la Société de l’assurance automobile du Québec et la Commission de la santé et de la sécurité du travail. La prochaine activité-bénéfice, un souper-spectacle au Cabaret du Casino de Montréal, aura lieu le 27 mai.

D.B.

 

Livres rares et collections spéciales

Sur notre photo, de gauche à droite, Jacques Boucher, président du comité des fêtes du 125e, Geneviève Bazin, responsable des livres rares au Service des bibliothèques, Jean-Pierre Côté, directeur général des bibliothèques, et le recteur

La communauté universitaire a maintenant accès aux nouvelles installations du Service des livres rares et des collections spéciales, situé au quatrième étage du Pavillon Samuel-Bronfman (3000, rue Jean-Brillant): une nouvelle salle de lecture qui donne accès à la collection de référence, ainsi que des emplacements pour les collections Georges-Baby et Louis-Melzack.

La collection du juge Louis-François-Georges Baby (1832-1906) se compose de plus de 20 000 documents concernant tous les aspects de la société canadienne et couvrant une période de trois siècles, des balbutiements de la Nouvelle-France jusqu’au début du 20e siècle. La portion manuscrite de la collection se trouve à la Division des archives. Quant à la collection de Louis Melzack (1914-2002), un libraire montréalais dont les affaires se sont étendues à tout le pays, elle comprend plusieurs milliers de livres, manuscrits et journaux des 18e et 19e siècles, mais aussi des documents qui remontent jusqu’au milieu du 17e siècle.

Ces deux collections s’ajoutent aux livres anciens et rares et à la vingtaine de collections particulières que possède le Service, qui offre ainsi en consultation à la communauté universitaire plus de 80 000 documents. Les domaines couverts sont nombreux et certains trésors datent des débuts de l’imprimerie.



 
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Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement