Édition du 14 juin 2004 / volume 38, numéro 32
 
  700 jeunes du secondaire attendus cet été sur le campus
Le projet SEUR est en branle

Les moniteurs du projet SEUR attendent leurs élèves avec impatience.

Au local M-605 du Pavillon Roger-Gaudry, 15 étudiants s’affairent aux derniers préparatifs en vue recevoir des centaines de jeunes du secondaire qui passeront une semaine à sillonner le campus durant l’été. «Ce sera pour la plupart un premier contact avec le monde universitaire et nous voulons que tout soit parfait», signale Geneviève Boucher, coordonnatrice de l’équipe.

Lancé en 2001 par Louis Dumont, professeur au Département de pharmacologie de la Faculté de médecine, le projet de sensibilisation aux études universitaires et à la recherche (SEUR) veut encourager les jeunes à développer un intérêt pour les études universitaires, découvrir de nouveaux domaines d’études et échanger idées et points de vue avec les étudiants et des professeurs. Les moniteurs engagés dans le projet SEUR – il s’agit pour eux d’un emploi d’été – comptent sur la collaboration de dizaines de bénévoles qui accepteront de recevoir des groupes de visiteurs du 21 juin au 6 août.

Environ 150 jeunes ont déjà confirmé leur présence auprès du quartier général, et un cylindre transparent semblable à un immense thermomètre montre quotidiennement la progression des inscriptions. «Cette année, nous espérons dépasser le nombre de stagiaires de l’an dernier, qui était d’à peu près 700, explique Caroline Ouellet, responsable des communications au projet SEUR. Nous sommes optimistes, car nous avons fait beaucoup de publicité.»

Depuis le début du mois de mai, les moniteurs du projet font la tournée des écoles de la région de Montréal afin de faire connaître le projet aux élèves du secondaire. Une soixantaine d’écoles ont été visitées, et l’on a mis un accent particulier sur les écoles de milieux défavorisés.

Preuve que le projet commence à être connu des conseillers d’orientation et des responsables pédagogiques, quelques écoles ont communiqué avec les organisateurs du projet pour recevoir leur visite. On s’est ainsi rendus dans une école de Sainte-Adèle, dans les Laurentides.

Elles ont adoré. Diana Ionescu, Ruby Cao, Myriam Belhocine et Mirna Panic, qui fréquentent l’École internationale de Montréal, sont unanimes à recommander le camp de l’Université. Elles ont découvert des métiers insoupçonnés, tout en profitant du climat relaxant de l’été.

Solution au décrochage

Si Geneviève Boucher avait eu la possibilité d’effectuer un «séjour d’immersion» similaire lorsqu’elle étudiait au secondaire, ses choix de carrière auraient pu être différents, affirme-t-elle. Après avoir obtenu un baccalauréat en microbiologie, la coordonnatrice a décidé de se réorienter et d’entreprendre des études de droit. «Ce projet peut aider les jeunes à cerner leur choix de carrière et encourage certains élèves susceptibles de décrocher à poursuivre leurs études», dit-elle.

Même son de cloche de la part de Caroline Ouellet. «Moi aussi, j’aurais aimé connaître les possibilités de carrière qu’offre une université», affirme cette sortante en sciences de la communication.

Les jeunes femmes insistent sur le fait que les stages ne se dérouleront pas uniquement dans les laboratoires. «Nous avons tenu à présenter l’ensemble des disciplines qu’on retrouve à l’Université de Montréal. C’est pourquoi, si une activité porte sur les sciences de la santé en avant-midi, l’atelier de l’après-midi sera consacré, lui, aux sciences humaines. Et inversement», signale Mme Boucher.

Ateliers, visites et expériences

Le séjour d’immersion, d’une durée de cinq jours consécutifs, consiste en des visites de laboratoires, ateliers et expériences en compagnie de professeurs et d’étudiants des cycles supérieurs. Cette année, une nouveauté: la visite d’une entreprise qui emploie des diplômés d’université. Depuis quelques semaines, Julie-Annick Desabrais frappe à la porte des entreprises de la région montréalaise afin d’obtenir leur collaboration. Compagnies pharmaceutiques, sociétés de communication, firmes d’ingénieurs sont ciblées.

Autre innovation: la prise en compte des champs d’intérêt des visiteurs. Dans le formulaire d’inscription, on a demandé aux jeunes d’indiquer les disciplines qui les intéressent. On formera les groupes à partir de cinq champs: sciences de la santé, sciences naturelles, sciences humaines, sports et arts.

Les séjours, gratuits pour les élèves des troisième, quatrième et cinquième secondaire, changeront de thème chaque semaine: «Excentrique» (du 21 au 25 juin), «Explora-terre» (du 28 juin au 2 juillet), «Dans le feu de l’action» (du 5 au 9 juillet), «Sentez-vous bien» (du 12 au 16 juillet), «L’envers du décor» (du 19 au 23 juillet), «Soyez au courant» (du 26 au 30 juillet) et «Pourquoi pas?» (du 2 au 6 août).

Information: (514) 343-6111, poste 3365; site Web: < www.seur.umontreal.ca >.

Mathieu-Robert Sauvé



 
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