Édition du 30 août 2004 / volume 39, numéro 1
 
  Mot de bienvenue du recteur
Bon début à tous!

Robert Lacroix

Au moment d'écrire ces lignes, je ne savais rien des performances des six étudiants de l'Université de Montréal qui ont participé aux jeux d'Athènes cet été. Mais podium ou non, je veux leur dire d¹emblée toute mon admiration. Être un athlète d'élite et poursuivre des études universitaires, c'est se dépasser deux fois plutôt qu'une. Et le dépassement de soi est toujours une source d'inspiration pour ceux et celles qui cherchent à repousser les frontières de leur discipline.

Cette année, vous serez quelque 55 000 étudiants, 6200 professeurs et chargés de cours et 4000 membres du personnel non enseignant à fréquenter l'Université de Montréal, l'École Polytechnique et HEC Montréal. C'est l'une des communautés du savoir les plus importantes et les plus diversifiées d'Amérique du Nord. L'Université de Montréal et ses écoles affiliées, on l'oublie trop souvent, forment ensemble le premier pôle d¹enseignement supérieur du Québec et le deuxième du Canada. Pas seulement par le nombre d¹étudiants ou de professeurs, mais aussi par les fonds de recherche obtenus et par la variété des programmes offerts. Étudier chez nous, c'est participer à une aventure pédagogique et scientifique unique au pays.

Cette aventure, nous travaillons depuis quelques années à en écrire le prochain chapitre. Au printemps dernier, l'Université de Montréal et l'École Polytechnique inauguraient le Pavillon J.-Armand-Bombardier, un pôle de recherche ultramoderne consacré aux domaines de pointe en science et en génie. Il s'agit du premier d'une série de cinq immeubles, qui auront tous ouvert leurs portes d'ici l'an prochain, soit le Centre des technologies de fabrication de pointe appliquées à l'aérospatiale, l'imposante annexe de l'École Polytechnique et les pavillons Jean et Marcelle-Coutu, qui abriteront respectivement la Faculté de pharmacie et le nouvel Institut de recherche en immunovirologie et cancérologie.

Ces projets ne sont pas qu'immobiliers, loin de là. Conçus pour répondre aux normes d'excellence en enseignement et en recherche, ils ont été réalisés dans un but bien précis: préparer l'université de demain. Dans la civilisation du savoir qui est la nôtre, l'Université de Montréal a un rôle d'avant-
garde à jouer. Elle a la responsabilité de prospecter l¹immense continent des connaissances pour en extraire les richesses enfouies. Elle doit fournir à ses professeurs les outils dont ils ont besoin pour enseigner et faire de la recherche. Elle doit garantir à ses étudiants une formation qui soit à la fois de qualité, souple et rigoureuse. Elle doit, enfin, procurer à tous un cadre optimal de travail et d'études.
Bel horizon, lourd programme. C'est pourquoi l'Université de Montréal construit aujourd'hui afin d'être au rendez-vous qu'elle s'est donné avec elle-même demain. Et même si je ne suis pas le mieux placé pour le faire, je lui prédis d'ores et déjà un avenir à la hauteur de ses rêves.

La rentrée, c'est un peu les blocs de départ de l'année universitaire ­ pour rester dans le registre olympique. Septembre marque le début d'une course effrénée et toujours passionnante à suivre. À tous, je souhaite un bon départ et une finale en beauté!

Robert Lacroix



 
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