Édition du 20 septembre 2004 / volume 39, numéro 4
 
  Financement universitaire: le recteur s'inquiète
Robert Lacroix n'attend aucun changement majeur du côté des cégeps

Robert Lacroix

Dressant un état de la situation devant les membres de l'Assemblée universitaire lundi dernier, M. Lacroix n'a pas caché son inquiétude. Il a aussi noté que «le temps presse», car il est essentiel de remettre le dossier sur le devant de la scène avant la fin de l'année. Les universités n'auront d'autre choix si elles veulent être incluses dans le prochain budget provincial, habituellement présenté en mars.

D'ici là, le recteur, qui est président de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), entend, avec ses collègues des autres établissements, élaborer «une proposition relativement claire et précise» sur le financement universitaire.

Rappelons que le ministère de l'Éducation a déjà reconnu, dans une étude qu'il a effectuée conjointement avec les universités, que les établissements québécois faisaient face à un déficit de 375 M$ par année.
Par ailleurs, M. Lacroix ne s'attend pas à des changements majeurs du côté des cégeps, en dépit de la tenue d'un forum sur cet ordre d'enseignement en juin.

«Il semble maintenant acquis que nous ne verrons pas de grandes modifications dans les structures de l'enseignement postsecondaire au Québec», a-t-il résumé.

Quant à la Commission parlementaire sur les universités, qui s'est tenue en février dernier, M. Lacroix a rappelé que le rapport qui en a découlé reconnaissait le sous-financement. Mais, a-t-il ajouté, «le dossier depuis lors n'a pas évolué».

Enfin, les choses ne sont guère plus rassurantes du côté d'Ottawa, où «les réseaux ont complètement changé. Ce sont de nouveaux ministres et cela crée une très grande incertitude.»

Admissions à la hausse

Tous cycles confondus, les admissions ont augmenté de 4 % cet automne, par rapport à pareille date l'an dernier. Mais c'est surtout aux cycles supérieurs que la hausse est remarquable, plus particulièrement au deuxième cycle, où le redressement affiché permet à l'Université de retrouver le nombre d'inscriptions observé au milieu des années 90. La situation n'est cependant pas aussi réjouissante du côté des études doctorales, même si la tendance est à la hausse.

Il est à noter que la Faculté de l'éducation permanente connaît un accroissement considérable de ses inscriptions, soit 16 %. Et l'augmentation du nombre des étudiants étrangers tourne autour de 6 %.

Paule des Rivières



 
Archives | Communiqués | Pour nous joindre | Calendrier des événements
Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement