Édition du 4 octobre 2004 / volume 39, numéro 6
 
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Marie-France Bich est nommée à la Cour d'appel du Québec - Une chargée de cours organise une collecte pour Haïti

Marie-France Bich est nommée à la Cour d'appel du Québec

Marie-France Bich

Le ministre de la Justice et procureur général du Canada, Irwin Cotler, vient de nommer la professeure de droit civil Marie-France Bich juge à la Cour d'appel du Québec. Elle remplace le juge Michel Proulx, qui a démissionné.

Marie-France Bich a obtenu une licence en droit de l'Université de Montréal en 1977 et une maîtrise en droit de l'Université Harvard en 1980. Elle a été admise au Barreau du Québec en 1978. Elle est professeure titulaire à la Faculté de droit de l'UdeM depuis 1983 et enseigne principalement le droit du travail. Elle s'est intéressée notamment aux clauses d'exclusion («clauses orphelin») et, dernièrement, elle s'est engagée dans le dossier des plaintes liées à la probité intellectuelle.

Marie-France Bich a été vice-doyenne de la Faculté de droit et secrétaire de la Faculté des études supérieures. Auteure de diverses publications juridiques, elle a fait de l'arbitrage dans les secteurs privé et public. Avant sa nomination, elle était présidente du Comité de droit du travail du Barreau du Québec. Dans le passé, elle a été membre du Comité de la formation professionnelle de l'École du Barreau du Québec.

Une chargée de cours organise une collecte pour Haïti

Patricia Clermont, chargée de cours et doctorante au Département de communication, organise une collecte de fonds pour Haïti. L'argent recueilli sera acheminé à la Croix-Rouge. Patricia Clermont, dont le père est d'origine haïtienne, lancera donc une invitation à ses étudiants à la fin de ses cours. Et comme la direction du Département appuie l'initiative, elle placera vraisemblablement des enveloppes dans différents lieux stratégiques du Département. Les professeurs et chargés de cours du Département sont aussi invités à faire leur part pour amasser des fonds.

L'enseignante souligne que la réaction des Québécois au désastre causé par le passage de l'ouragan Jeanne à Haïti pourrait contribuer à une meilleure intégration des Haïtiens vivant au Québec. En effet, ceux-ci ont vu à quel point l'ensemble des Québécois ont été touchés par le drame que vit la population des Gonaïves. «Il me semble que nous assistons à une mobilisation de type verglas 1998», note Patricia Clermont. 

Les Carabins aussi

De leur côté, les 275 athlètes des Carabins ont décidé qu'ils feraient une contribution à la remise en état d'Haïti. Pour sa part, le CEPSUM s'est engagé à verser un montant équivalent à celui amassé par les Carabins. Enfin, au match de football disputé le samedi 2 octobre, les joueurs de l'Université ont également demandé aux partisans de faire leur part. 

 



 
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