Édition du 18 octobre 2004 / volume 39, numéro 7
 
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La Faculté de médecine dentaire clôt ses fêtes du centenaire - L'ACPUM souligne sa rentrée - Marc Renaud retire sa candidature - André Raynauld donne 2000 livres à la BLSH - La Faculté reçoit un legs de un demi-million - L'Université ...

La Faculté de médecine dentaire clôt ses fêtes du centenaire

 Le 4 octobre, la Faculté de médecine dentaire clôturait les festivités entourant son centenaire par un cocktail auquel ont pris part une centaine de professeurs, membres du personnel de soutien, donateurs et diplômés.

Après les remerciements des Drs Gérald Albert et Claude Lamarche, des musiciens inattendus ont fait résonner le Hall d'honneur d'un ragtime. En effet, le directeur du Département de santé buccale, Daniel Pierre Kandelman, au piano, et le responsable des laboratoires informatiques, Thomas Viardot, à la guitare basse, ont donné un spectacle qui a ravi les invités.

Rappelons que plusieurs activités avaient été organisées tout au long de l'année. Ainsi, l'ouverture des festivités avait eu lieu le 21 janvier dernier. Avaient suivi le colloque international étudiant le 1er février, le Gala des mérites le 1er avril, l'ouverture du laboratoire d'enseignement de première et de deuxième année, ainsi que le lancement du livre La Faculté de médecine dentaire, 1904-2004: cent ans d'existence, un siècle de progrès, rédigé par le Dr Jean-Paul Lussier, le 21 avril, le cocktail de retrouvailles des diplômés au Palais des congrès à l'occasion des Journées dentaires internationales du Québec le 31 mai, la collation des grades le 4 juin, le tournoi de golf du doyen le 8 juillet, le tournoi de golf de la Faculté le 16 août et les journées scientifiques les 17 et 18 septembre.

L'ACPUM souligne sa rentrée

 
L'Association des cadres et professionnels de l'Université (ACPUM) a tenu son cocktail de la rentrée le 30 septembre dernier. De gauche à droite, sur notre photo, Marie-Christine Hellot, de la Faculté de l'éducation permanente (FEP), vice-décanat aux études; France Daoust, de la Faculté de médecine vétérinaire; Madeleine Roy, du secrétariat général, Service des archives; Robert Beauséjour, de la Station de biologie des Laurentides; Michel Thienot, de la FEP, vice-décanat aux études; Réal Marcil, de la Direction des immeubles; et Monique Lecavalier, de la Bibliothèque des lettres et des sciences humaines.

Marc Renaud retire sa candidature

Marc Renaud, qui préside le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, n'est plus en lice pour le poste de recteur de l'Université. En effet, le 13 octobre, il informait Irène Cinq-Mars, présidente du Comité de consultation pour la nomination du recteur ou de la rectrice, de sa décision. «Je le fais, a-t-il dit, pour respecter la voix des collègues de l'Assemblée universitaire.» Au cours de sa réunion du 4 octobre, l'Assemblée universitaire a tenu un scrutin indicatif sur les quatre personnes en lice pour occuper la fonction de recteur. Quatre-vingt-sept des 107 membres de l'Assemblée ont participé au scrutin. Quatre bulletins ont été annulés.

Les membres devaient obligatoirement exprimer un premier et un deuxième choix et, facultativement, un troisième. Aux fins de la pondération, le premier choix valait trois points, le deuxième deux points et le troisième un point.

Suzanne Fortier, première vice-rectrice aux études à l'Université Queen's, a obtenu 35 premiers choix, 37 deuxièmes choix et 4 troisièmes choix, obtenant ainsi une pondération de 183 points.

Luc Vinet, premier vice-recteur à l'Université McGill, a obtenu 29 premiers choix, 14 seconds choix et
9 troisièmes choix, pour un total pondéré de 124 points.

Marc Renaud a obtenu 10 premiers choix, 22 deuxièmes choix et 7 troisièmes choix, ce qui lui donne un résultat pondéré de 81 points.

Mireille Mathieu, présidente-directrice générale du CLIPP et professeure titulaire au Département de psychologie, a obtenu 9 premiers choix, 10 deuxièmes choix et 7 troisièmes choix, pour une pondération de 54 points. 
 

André Raynauld

André Raynauld donne 2000 livres à la BLSH

Le Service des livres rares et des collections spéciales a de bonnes raisons de se réjouir. Le recteur Robert Lacroix y a accueilli le 5 octobre un don de 2000 livres en sciences économiques provenant de la collection personnelle d'André Raynauld, professeur émérite de l'Université et honoré à titre de pionnier à l'occasion des fêtes du 125e anniversaire.

Outre sa passion pour l'économie, André Raynauld est un amoureux des livres. La collection qu'il cède à l'UdeM a été patiemment constituée pendant près de 50 ans. Au nombre des ouvrages de la collection figurent les éditions anciennes d'auteurs comme Smith, Bastiat ou Bentham, qui ont façonné l'histoire de la pensée économique.

«Un don de cette envergure est précieux. À aucun prix il n'aurait été possible aujourd'hui de réunir une telle collection, qui comprend des documents introuvables. Dans certains domaines, le développement repose beaucoup sur les dons de personnes éclairées et visionnaires, comme André Raynauld, qui ont consacré temps et énergie à documenter une passion, désormais transmissible par la collection elle-même», a déclaré Jean-Pierre Côté, directeur général des bibliothèques. Le don de M. Raynauld complète la cession de ses archives personnelles à la Division des archives, commencée en 2000.

Après avoir effectué de brillantes études à l'Université de Montréal, André Raynauld obtient en 1954 un doctorat en sciences économiques de l'Université de Paris. La même année, on le nomme professeur dans son alma mater, où il participe à la création et la mise en place du Département de sciences économiques. Parallèlement à l'enseignement, André Raynauld cumule des postes administratifs prestigieux comme celui de président du Conseil économique du Canada. L'apport de M. Raynauld est souligné par plusieurs prix et distinctions, dont sa nomination comme officier de l'Ordre du Canada en 1986. Tout au long de sa carrière, André Raynauld a publié de nombreux ouvrages et articles en plus d'être lié à plusieurs organismes comme l'Association canadienne d'économique, le Conseil en recherches sociales au Canada ainsi que la Société royale du Canada.

Jusqu'au 1er décembre, on pourra voir exposés des livres de la collection d'André Raynauld, des photos ainsi que des pièces issus de son fonds d'archives sur les présentoirs du Service des livres rares et des collections spéciales, au quatrième étage du pavillon Samuel-Bronfman.

La Faculté reçoit un legs de un demi-million

Le frère du père de La Bonne Chanson participe à la formation des jeunes chanteurs
La Faculté de musique a reçu un don de près de un demi-million de dollars de Raoul Gadbois, frère de l'abbé Charles-Émile Gadbois (1906-1981), le père de La Bonne Chanson. La somme reçue est destinée au Fonds de soutien à l'Atelier d'opéra.

«Par affection et dévouement pour son frère, Raoul Gadbois a voulu rendre hommage à son oeuvre en créant une fondation destinée à soutenir le milieu musical. Quel meilleur moyen de perpétuer le travail de l'abbé Charles-Émile Gadbois que de participer concrètement à la formation des jeunes chanteurs d'une institution reconnue telle la Faculté de musique de l'Université de Montréal?» a déclaré André Bachand, ancien directeur du Fonds de développement et homme bien connu du milieu artistique québécois.

Décédé en août 2002, l'homme d'affaires Raoul Gadbois était un ami fidèle de la Faculté de musique. En 1986, il avait créé une fondation en l'honneur de son frère afin de poursuivre l'oeuvre de celui qui a marqué plusieurs générations de Québécois par la publication, entre autres, des 11 recueils de La Bonne Chanson. Ces recueils de mélodies et paroles de 550 chansons de France et du Québec ont marqué la culture traditionnelle canadienne-française.

La somme de 487 649 $ léguée par Raoul Gadbois, par l'entremise de sa fondation, sera incorporée au Fonds de soutien à l'Atelier d'opéra. L'objectif de la Faculté, par la mise en place de ce fonds, est de recueillir 1 000 000 $, montant dont les revenus annuels permettraient d'assurer la production d'un opéra avec orchestre chaque année. La Faculté estime que de telles productions sont essentielles pour maintenir l'essor fulgurant que connaît son secteur chant depuis quelques années.

«Le don de M. Gadbois témoigne d'une sensibilité peu commune au devenir d'une nouvelle génération de musiciens, a souligné Réjean Poirier, doyen de la Faculté de musique. Nous lui sommes reconnaissants de nous avoir donné l'élan qui nous permettra de poursuivre notre engagement envers l'art lyrique et d'assurer notre place comme leader en enseignement de l'art vocal.»

La Fondation Abbé-Charles-Émile-Gadbois avait fait un premier don de 100 000 $ à la Faculté en 1998 et un deuxième de 50 000 $ en 2001. Ces sommes ont permis la création du Fonds Abbé-Charles-Émile-Gadbois, qui remet annuellement deux bourses d'excellence totalisant 7500 $ à des étudiants inscrits en interprétation chant. En tout, Raoul Gadbois aura contribué pour près de 650 000 $ aux fonds de dotation de la Faculté. La Faculté de musique de l'UdeM accueille 87 étudiants en interprétation chant pour l'année 2004-2005.
 

Hélène Bernier, Lise Galarneau et Luc Bernier répondent aux questions des étudiants.

L'Université s'affiche au Salon éducation, formation et carrière

C'est en grand nombre que les jeunes ­ et parfois leurs parents anxieux ­ ont déferlé au Salon éducation, formation et carrière  'Université de Montréal affichait une forte présence au Salon des études qui s'est tenu les 13, 14, 15 et 16 octobre à la Place Bonaventure. L'affluence a été constante au kiosque de l'Université où Hélène Bernier, directrice de la promotion et du recrutement à la Direction des communications et du recrutement, Lise Galarneau, agente d'admission au registrariat, et Luc Bernier, agent de recrutement à la Faculté des arts et sciences ont répondu à mille questions. «Beaucoup de jeunes du secondaire viennent en autobus. En général, ils sont mieux informés que par le passé et ils savent ce qui les intéresse», a observé Mme Bernier. Par exemple, certains disent vouloir être utiles à la société, d'autres veulent «parler aux gens», d'autres encore désirent travailler dans un environnement scientifique. «Nous fournissons des renseignements concrets mais nous faisons également du councelling», a ajouté Mme Bernier. 

Entretiens Jacques Cartier: une ouverture mouvementée

Même si la cérémonie d'ouverture des 17es Entretiens du Centre Jacques Cartier a été perturbée par une manifestation étudiante, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a tout de même pu s'acquitter de sa mission en remettant la médaille de l'Ordre du Québec au directeur du Centre, Alain Bideau.

Contrairement à une rumeur qui a circulé, ce n'est pas qu'un simple «noyau dur» de manifestants qui a décidé de son propre chef d'investir l'amphithéâtre où se déroulait la cérémonie, mais les responsables de la FAECUM eux-mêmes, a reconnu Pierre-Alain Benoît, secrétaire général de la fédération étudiante.

Le leader étudiant n'a aucun remords d'avoir ainsi troublé une cérémonie qui ne relevait pas du gouvernement. «Pour nos membres, il aurait été inacceptable qu'on se limite à envoyer des lettres au premier ministre et qu'on laisse passer l'occasion de montrer publiquement notre désaccord notre désaccord quant aux 103 M$ compressions dans les prêts et bourses.»

Selon Pierre-Alain Benoît, la FAECUM n'avait pas prévu d'entraver le déroulement de la cérémonie d'ouverture et les manifestants se seraient dispersés s'ils avaient eu l'occasion de se faire entendre à l'extérieur lors de l'arrivée du premier ministre.

La cérémonie protocolaire, qui incluait la remise de quatre doctorats honorifiques de l'UdeM et de l'UQAM, a repris après une «pause» de plus d'une heure.

D.B.



 
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Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement