Édition du 25 octobre 2004 / volume 39, numéro 8
 
  Deux programmes en médecine d'assurance voient le jour
La COMET approuve aussi un programme en gestion de l'environnement

De plus en plus d'options sont offertes aux étudiants.

L'enseignement de la médecine d'assurance et d'expertise, offert depuis 2000 sur le campus, a un tel succès que de 30 à 50 médecins le suivent chaque année, et plusieurs demandes d'inscriptions émanent de médecins étrangers. Il faut dire que les programmes actuels sont les seuls dans le domaine en Amérique du Nord.

La Faculté des études supérieures et la Faculté de médecine ont donc décidé de mettre sur pied deux programmes destinés aux médecins en exercice: un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) et un microprogramme général. Il existe un «vide pédagogique» entre le programme en cours, qui donne droit à une attestation de fin d'études, et la maîtrise en médecine d'assurance et d'expertise (sciences biomédicales), «qui demande un effort plus soutenu, effort que nos étudiants inscrits, médecins spécialistes pour la plupart, ne sont pas prêts à assumer», peut-on lire dans un document de présentation approuvé par les membres de la Commission des études (COMET) le 19 octobre.

Le DESS amènera les étudiants à produire un travail dirigé au terme de leur scolarité. De son côté, le nouveau microprogramme en médecine d'assurance et expertise en sciences de la santé s'adressera à une clientèle étrangère, principalement en Europe et en Afrique. Le contenu numérisé du programme d'études, accessible par Internet, rend possible la formation à distance. On précise que «le microprogramme a été dégagé de son contenu spécifiquement québécois pour offrir aux professionnels de la santé résidant hors Québec un enseignement de qualité mais facilement adaptable à leur environnement». On ne se limitera pas à la clientèle francophone puisque les responsables de la formation envisagent de «donner cette formation en langue anglaise pour les Canadiens anglophones situés hors Québec».

Politique sur les cours en ligne

Qu'entend-on au juste par «cours en ligne», de plus en plus populaires avec l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication? C'est ce qu'un comité formé de représentants de plusieurs unités a cherché à savoir au cours des derniers mois. Après avoir été présenté aux doyens, son rapport a été déposé à la COMET le 19 octobre.

«Cette politique établit un certain nombre de lignes directrices sur les cours en ligne et doit avoir l'appui des facultés et départements, a expliqué la vice-doyenne Maryse Rinfret-Raynor, présidente de la Commission. Les nouveaux cours en ligne devront se faire en conformité avec les règlements pédagogiques actuels. On ne doit pas créer de structure parallèle.»

Il faut aussi tenir compte de la réalité budgétaire. Le gouvernement n'alloue aucun budget aux universités pour les étudiants non-résidants du Québec qui suivent leurs cours en dehors de la province. Ceux-ci doivent donc payer des droits de scolarité plus élevés. De plus, les cours en ligne sont conçus par des professeurs qui profitent des services institutionnels que le budget de l'Université couvre: gestion des dossiers étudiants, délivrance d'attestations d'études et de diplômes, soutien spécialisé comme WebCT, etc. La politique mentionne donc que ces cours devraient s'autofinancer.

Apprendre la gestion de l'environnement

Daniel Racette, représentant du directeur de HEC Montréal, a présenté le Certificat en gestion de l'environnement, qui recevra, espère-t-on, une cinquantaine d'étudiants dès son implantation. «Au cours des dernières années, quelques scandales ont mis en évidence l'aspect éthique de la gestion. Cela nous préoccupe depuis longtemps à HEC Montréal. C'est pourquoi nous avons créé ce programme de certificat en gestion de l'environnement, qui inclut des cours de marketing, de psychologie, de management, de gestion des opérations et d'économie.»

Il est grand temps qu'on s'attaque à ces questions, a dit la doyenne de la Faculté de l'aménagement, Irène Cinq-Mars, en félicitant l'école de gestion pour son initiative. Elle a toutefois déploré que sa faculté n'ait pas été consultée dans l'élaboration de ce programme. Mme Cinq-Mars a émis quelques réserves quant au nom du programme: est-ce bien de la «gestion environnementale» qu'il traitera? Le représentant de HEC Montréal en a pris bonne note.

Mathieu-Robert Sauvé



 
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