Édition du 6 décembre 2004 / volume 39, numéro 14
 
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Le recteur remercie employés et professeurs qui partent à la retraite - Anévrismes - Trois prix en entrepreneurship pour l'UdeM

Le recteur remercie employés et professeurs qui partent à la retraite

Le recteur Robert Lacroix a reçu, le 15 novembre, les membres du personnel administratif qui sont partis à la retraite entre le 1er novembre 2003 et le 1er novembre 2004. Chacun d'eux s'est vu remettre une gravure de l'artiste Christiane Frenay en remerciement de son dévouement tout au long des années pendant lesquelles il a travaillé à l'Université.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 16 novembre se tenait dans le Hall d'honneur du pavillon Roger-Gaudry une réception en l'honneur des membres du personnel enseignant qui ont pris leur retraite dans les derniers mois. Vingt-cinq professeurs avaient accepté l'invitation du recteur Lacroix, qui leur a remis une magnifique sculpture, création de l'artiste Gilles Payette.

 
 
 
 
 
 
 
 
Anévrismes: optimiser la guérison tissulaire pour stopper les fuites

L'incidence accrue des anévrismes de l'aorte abdominale inquiète de plus en plus les spécialistes de la santé. Seulement aux États-Unis, on note quelque 200 000 nouveaux cas chaque année. Le traitement endovasculaire des anévrismes de l'aorte abdominale par déploiement d'une endoprothèse couverte (stent-graft) apparaît comme une solution de rechange prometteuse à la chirurgie, selon Sophie Lerouge. La chercheuse du CHUM vient de recevoir une bourse du Fonds de la recherche en santé du Québec pour étudier ce traitement. «Moins invasif, il pourrait avoir un énorme impact clinique», dit-elle.

Un anévrisme est une dilatation anormale d'un vaisseau. Plus la paroi de ce vaisseau devient mince, plus le risque de rupture est grand et, lorsqu'elle survient, la rupture entraîne la mort dans 90 % des cas. «Pour l'instant, l'utilisation de l'endoprothèse couverte est encore limitée par la fréquence des complications à court et à moyen terme. En particulier, les fuites sanguines vers l'anévrisme, qui peuvent mener à sa rupture, explique Mme Lerouge. Il faut comprendre les mécanismes menant à ces fuites et proposer des stratégies pour en diminuer la survenue.» C'est autour de ce point précis que s'articule sa recherche.

Les résultats antérieurs obtenus par la chercheuse suggèrent que la guérison tissulaire incomplète autour de l'endoprothèse couverte serait le principal facteur des fuites. Celles-ci seraient notamment liées à une thrombose incomplète autour de l'endoprothèse et à un manque d'incorporation tissulaire de l'implant dans la région des collets. Mme Lerouge croit que la guérison tissulaire autour de l'endoprothèse pourrait être optimisée en modifiant la surface externe des implants, sans que ceux-ci perdent leurs propriétés mécaniques et l'hémocompatibilité de leur surface interne, laquelle demeure en contact avec le sang circulant.

Pour ce faire, la scientifique utilisera une méthodologie basée sur l'analyse macroscopique et histologique de sections conservant l'interface implant-tissu. Elle pourra aussi compter sur l'analyse de données d'imagerie, obtenue grâce à de l'équipement novateur acquis récemment. Tous ces procédés permettront de recueillir des données quantitatives et semi-quantitatives uniques, de vérifier les hypothèses et de valider les modèles animaux employés pour l'étude de stratégies d'optimisation de la guérison tissulaire.

Trois prix en entrepreneurship pour l'UdeM

Trois projets d'entreprise de l'UdeM ont gagné des prix au Concours d'innovation 2004 du Centre d'entrepreneurship HEC-Poly-UdeM, qui vise à récompenser les meilleures idées d'affaires pouvant constituer une rampe de lancement pour de jeunes entrepreneurs. Philippe-André Généreux, étudiant en design industriel, ainsi que Sylvain Landriau et Sébastien L. Pageon, tous deux étudiants à HEC Montréal, ont remporté l'un des premiers prix de 10 000 $ pour leur projet Usimak inc., un service de prototypes et de maquettes interactives. Cette bourse, dont une tranche de 1000 $ provient de l'Université de Montréal, leur a été attribuée la semaine dernière, au cours de la cérémonie de remise des prix du Concours.

Les deux autres idées primées appartiennent à des étudiants et à un professeur des domaines de l'informatique et de l'éducation. Le produit technologique de VYV Corporation, mis au point par Emric Epstein, Martin Granger-Piché et Mathieu W.A. Ouimet, tous étudiants de deuxième cycle en informatique, et par le professeur Pierre Poulin, leur a permis d'enlever un prix d'une valeur de 4500 $. Le troisième prix décerné à l'UdeM, d'une valeur de 2500 $, a été remis à Sophie Gervais-Laurendeau, titulaire d'un DESS en éducation, pour son projet Tic et Terre, un service de conception de matériel didactique et de soutien à l'enseignement.

Basé sur l'innovation, le concours du Centre d'entrepreneurship HEC-Poly-UdeM s'adresse non seulement aux étudiants et aux diplômés récents de l'Université de Montréal, de HEC Montréal et de l'École Polytechnique mais aussi aux professeurs et employés des trois établissements qui veulent se lancer en affaires. Il permet aux candidats de faire valoir leurs idées novatrices dans les domaines commercial, social, technologique et scientifique. Les lauréats peuvent gagner des bourses d'aide au démarrage d'entreprises pouvant atteindre 10 000 $.

Depuis son premier concours, en 1997, le Centre a versé 193 500 $ en bourses à 19 entreprises qui comptaient des membres de l'Université. L'UdeM a contribué à ces bourses pour un total de 17 000 $.



 
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